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L’énergie nucléaire d’un petit soleil mise en bouteille : Le GRAAL -

Installer un petit soleil sur Terre – « le mettre en boite ». Nous ouvrirait la porte à une source d’énergie quasi infinie, et parfaitement « propre ».

Des chercheurs du Massachussetts Institute of Technology

Ils ont testé avec succès un nouveau type d’électo-aimant (“Sparc”) capable de confiner le plasma en fusion d’un réacteur nucléaire. Un tomawak, c’est-à-dire une machine à fusion (de la forme d’un donut !). Ils ont réussi à le faire fonctionner et d’atteindre un point de production d’énergie nettement supérieure à l’énergie consommée.

« Le plasma est comme une flamme qui pourrait facilement être soufflée. Il est très difficile à entretenir », fait observer Alain Becoulet, directeur de l’IRFM du CEA.

« Un réacteur à fusion revient à glisser une étoile dans une bouteille ». Pour reprendre les termes de Robert Mumgaard, CEO et cofondateur de Commonwealth Fusion Systems.

En fait : il s’agit d’un électro-aimant qui contient et maintient le plasma à l’intérieur du réacteur. Il isole le combustible, qui peut devenir très chaud. On parle là, de plusieurs centaines de millions de degrés Celsius. Il faut donc établir un champ magnétique de confinement, et c’est là que l’aimant intervient. 

L’ITER : réacteur nucléaire de Cadarache – Saint-Paul-lez-Durance.

L’ITER, un des plus grands et prometteurs réacteurs nucléaire à fusion utilise-lui des supraconducteurs à basse température. Qui est en cours de construction en France depuis 2007.

Dans le projet du MIT, il serait possible d’atteindre un champ magnétique équivalent et quarante fois plus compact qu’avec les aimants à base de supraconducteurs à basse température utilisés à l’ITER. Qui nécessite environ 200 millions de Watts pour confiner le plasma, alors que celui du MIT ne demande que… 30 W !

Le combustible nécessaire pour faire fonctionner ce système se contente d’hydrogène, qu’on retrouve couramment dans l’eau.

En plus, ce petit tokamak plus économe en matière d’énergie, serait également plus facile, plus rapide et moins coûteux à construire.

Un tel réacteur à fusion deviendrait opérationnel en 2025 

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