Il y a urgence à traiter vraiment les trafics de drogues, en effet les talibans ont interdit récemment la production d’héroïne (80 % de la production mondiale) par conséquences l’héroïne va bientôt disparaître des points de deal des quartiers.
MAIS, celle-ci sera remplacée par des héroïnes de synthèse (déjà présentes en Grande Bretagne), environ 1.000 fois plus puissantes et donc plus nocives !
Je vous laisse deviner les dégâts que celles-ci vont occasionnées, en particulier chez nos jeunes ! Il y a donc urgence à traiter le problème de ces trafics.
Certains pensent qu’après tout cela représente une sorte de sélection naturelle. Mais pour un exécutif responsable cela constitue une situation préjudicielle qu’il faut absolument résoudre, car cela constitue du régalien.
Je rappelle qu’en 2018, Monsieur Macron avait désignée la drogue comme « La mère des batailles ». (Depuis il a désigné bien d’autres causes comme grandes causes nationales !!!).
Revenons aux drogues comme l’héroïne
Elle valait à l’époque 120 €, le gramme, pour ne valoir aujourd’hui seulement que 40 €, voire moins dans certaines régions de l’Est). Il reste donc urgent de trouver une solution efficace en :
- Concentrant nos moyens de lutte, sur le haut des responsables des filières et non pas sur le mineur qui fait le « Chouf » dans les quartiers Nord ;
- Sanctionner très sévèrement les consommateurs (pour leur propre survie) car ils représentent des co-auteur des trafics ;
- Étudier une possibilité de légaliser le cannabis, ventes exclusives en Pharmacie, pour concentrer la Police sur les drogues dures … et encaisser de la TVA !
Parmi ces nouvelles drogues chimiques de synthèses,
on peut ajouter un tranquillisant pour grands mammifères (éléphant). Du « jus d’éléphant » : L’« Étorfine » : un opioïde semi-synthétique, utilisée aussi pour le dopage des chevaux de course, avec des propriétés analgésiques et stimulantes à peu près 10 000 fois plus puissantes que celles de la morphine.
Elles présentent un risque d’overdose majeur, quelques secondes ou minutes après la prise du produit. Une overdose peut aboutir au décès en l’absence de prise en charge médicale rapide. Ces drogues de synthèse ont provoquées des décès en Grande Bretagne … à La Réunion !
Les symptômes ressentis par ces nouvelles drogues sans traitement ni substances de substitution :
- Une asphyxie brutale s’installe, « car ces substances ont un effet direct sur les centres respiratoires cérébraux », précise l’ARS ;
- Une incapacité de respirer.!
« Bonjour les dégâts ! ».
« Contre les trafiquants de drogues on a tout essayé, en vain ! ».
Non ! Nous n’avons pas tout essayé :
Je propose (en tant qu’explorateur d’idées) :
- Faire le bilan des principaux points de deal (parmi les 1.500) en France, afin de répertorier des priorités d’intervention ;
- Établir l’État d’urgence qui permettrait d’utiliser momentanément des moyens légaux exceptionnels nécessaires pour ce combat risquant de mettre à mal certains droits individuels ;
- Créer une Force spéciale d’intervention composée :
- De troupes militaires armées, pour isoler les lieux d’intervention par des blocus stricts de quartier pendant l’intervention ;
- Des forces de Police pour intervenir dans tous les appartements par des fouilles minutieuses. (à la recherche d’armes, de drogues, de liquidités anormales, d’objets suspects …)
- Des juges, sur place, pour légaliser les contrôles et les procédures utilisées ;
- Des inspecteurs (police et fiscaux) pour vérifier les situations de tous les habitants des lieux investis ;
- Des services d’Urgence sur site, pour intervention immédiate si nécessaire.
Durant les opérations de contrôles (4 à 5 jours) par immeuble ;
- Assurer le blocage Internet et des mobiles, afin d’éviter la fuite d’informations ;
- Interroger individuellement chaque personne pour établir sa situation (en règle, clandestin, OQTF, déjà recherché par la police et autres organismes sociaux de l’État ?)
- Durant l’opération un blocage strict au domicile des habitants (pour 3 à 4 jours). Prévoir une assistance extérieure nécessaire durant ce temps de rétention (obligations, les courses, soins médicaux …).
Trois principales situations des personnes :
- En règles : leur délivrer un laisser-passer nominatif pour circuler librement durant les investigations et se rendre à des obligations (travail, courses, RDV extérieur) et un macaron de pare-brise, pour circuler dans le quartier
- Des suspects : les réunir dans un local dédié à proximité (gymnase) pour examens plus approfondi de leur situation (de 2 à 3 jours) ;
- Les « irréguliers : (clandestins, OQTF, recherchés), les placer en centre de rétentions jusqu’à régulation de leur situation.
Finalement un bloc d’immeubles « sécurisé, nettoyé » permet de passer méthodiquement à un autre quartier avec tout autant d’autorité et de détermination … en toute légalité et dans le respect de notre État de droits. (Même au prix d’interruption momentanée et justifiée de quelques libertés individuelles).
Le suivi de la restauration de l’État :
Mais attention simplement nettoyer n’est pas suffisant, car une fois les forces de l’ordre parties. Il demeure nécessaire de perdurer la normalisation en offrant aux nouveaux citoyens agréés :
- Restaurer l’intégration de tous en créant une « maison du citoyen » qui regrouperait pour chaque « nouveau » quartier reconquis une permanence des services de l’État, (Police, services sociaux, premiers secours (santé et sécurité) équipement d’activités sportives et culturelles, salle de réunion dédiée aux habitants ;
- Réaffirmer l’autorité des maires et élus ;
- Installer des caméras vidéo autour des installations municipales, les marchés, les commerçants et les transports en commun (des lieux de vie et de passage dans ces quartiers) ;
- Mettre en place des relais-citoyens, pour maintenir les contacts habitants/municipalité ;
- Désenclaver les quartiers si nécessaire ;
- Organiser des « mini-referendums » locaux sur la gestion collaborative des quartiers.
Les trafiquants de drogues provoquent aussi une forte insécurité
Mon récent article sur : « comment lutter les trafiquants de drogues » dans les quartiers invoquait surtout des propositions concernant principalement ce fléau des drogues sur le plan de la santé des populations et des consommateurs ! Mais mon plan de combat s’applique aussi bien contre la forte insécurité qui entraîne les violences, en particulier dans l’Ouest de la Seine St Denis.
Ces mesures ont déjà été testées dans des pays (ou l’on peut difficilement soutenir toutes les orientations politiques. Mais il faut reconnaître qu’ils ont obtenus les résultats escomptés ! (Durant mon adolescence j’ai vécu dans une ville où il y avait un attentat mortel chaque jour, à l’aide de telles mesures autoritaires (avec des forces militaires d’élites). En un mois, ils ont stoppé tout attentat en ville. Certes momentanément certaines libertés individuelles ont souffert, mais pour la majorité des citoyens-victimes : « la fin justifiait les moyens ».
Lutte contre la criminalité au Salvador
Il y a une dizaine d’années cet États était considéré comme le plus dangereux d’Amérique à cause du niveau de sa délinquance.
– En septembre 2010, le gouvernement du Salvador (Amérique centrale) a adopté une loi interdisant les gangs, les bandes, les groupes, les associations et les organisations criminels ;
– Le président se dit « le dictateur le plus cool du monde » ;
– Récemment, au cours d’élection présidentielle (des élections « démocratiques ») l’ont plébiscitées à plus de 85 % ;
– Le Salvador est aujourd’hui considéré comme le pays le plus « sûr » de tout le continent ;
– Les habitants sont heureux de pouvoir revivre ensemble et laisser de nouveau leurs enfants « jouer dans la rue ».
Ce, on ne peut pas approuver toutes les atteintes aux libertés individuelles qui sont tombées sur ce pays en particulier sur les conditions de vie des détenus en prison. Surtout par rapport à celles qui sont appliquées chez nous. Sans doute existe un juste milieu entre eux et nous. Reste qu’ils ont résolus leur problème de délinquance que nous on évalue comme « sans solution ».
Une grande opération (« place nette ») anti-drogue s’est déroulée de 7 février à Planoise (un quartier à l’ouest de Besançon). Qui a permis de saisir un lance-roquette, des fusils d’assaut et 410 cartouches, 10 kg d’héroïne, et 6 000 euros en espèces. Six interpellations ont eu lieu.
Gérald Darmanin abonde : « Les gens des quartiers populaires, comme ceux de Planoise, en ont marre d’être un supermarché de la drogue ».
Avant de saluer le bilan des forces de l’ordre bisontines : « À Besançon, nous avons réussi à interpeller 50 % de trafiquants de drogue en plus ».
Victor Hugo avait « prédit » cette opération :
« Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l’empereur brisait le masque étroit.
Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l’air qui vole » …