Après les événements récents dans notre République : la révolte des paysans, la nouvelle loi sur l’immigration et le « coup d’état » des juges du Conseil d’État de janvier 2024 … Il me vient une nouvelle idée désormais évidente pour moi (Explorateur d’idées).
Il n’est pas suffisant de réclamer un référendum sur m’immigration qui serait rejeté justement par ce Conseil de sept personnages nommés (et non élus). Mr Fabius a déjà déclaré qu’un référendum sur l’immigration serait anticonstitutionnel, c’est-à-dire qu’il ne l’autorisera pas !
Il devient donc nécessaire de changer notre constitution actuelle (aveugle ou mal intentionnée) qui rejette le rôle fondamental d’un peuple-souverain. Au profit de la défense d’une caste dirigeante égocentrique, mais dépassée par l’évolution des attentes des citoyens.
Pour redonner du pouvoir à nos élus encore faudrait-il que nous les estimions compétant pour être à notre écoute afin de s’occuper de notre société comme la majorité d’entre nous le souhaite. Donc, il faut dissoudre notre assemblée nationale, redéfinir à de nouveaux objectifs pour notre futur. Et ensuite élire de nouveaux représentants pour conduire le pays vers ce que nous Français nous attendront.
Cette « 6 ème République », ce n’est pas nouveau :
Certains en ont déjà parlé :
- La journaliste Michèle Cotta rédige, en 1974, l’ouvrage Sixième République à la suite de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing ;
- En 1981, Brice Lalonde, candidat des écologistes à l’élection présidentielle, propose la Sixième République dans son livre programme ;
- En 1991, Simone Veil évoque une Sixième République modelée sur les États-Unis, sans Premier ministre ;
- En 1992, Julien Dray, Jean-Luc Mélenchon, Marie-Noëlle Lienemann fondent la « Convention de la VIe République », mouvement au sein du Parti socialiste défendant une révision constitutionnelle ;
- En 1999, quatre sénateurs proposent une loi constitutionnelle mettant en place une Sixième République. Avec pour principale caractéristique la réduction du mandat présidentiel à 5 ans, contre 7 à l’époque ;
- Christiane Taubira lors de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2002 ;
- Arnaud Montebourg plaide pour une Sixième République dans un livre coécrit avec le constitutionnaliste Bastien François : La Constitution de la 6e République ;
- Le Parti communiste français propose dans son programme publié en 2020 le passage à une « République nouvelle » ;
Dans cette constitution de la 5 ème République, rien ne va plus !
Beaucoup de choses ont changées. Depuis 1958, vingt-quatre modifications ont déjà eu lieu, et même la « modernisation » apportée en 2018 ne suffit plus. Il faut donc tout changer et repartir de zéro, pour adapter notre droit (la constitution) à notre environnement mondial :
- Le niveau actuel de notre démocratie ; les parlements avec des élus du peuple ne servent plus à rien, l’exécutif ne fonctionne qu’à coup de 49.3 (23 fois par E. Borne et un dernier référendum en 2005). Plus jamais la voix des citoyens ne sont plus écoutées et encore moins prises en compte (même si on ne peut pas diriger avec des sondages, ceux-ci peuvent orienter les tendances ;
- La Justice n’applique même pas les sanctions qu’elle détermine. Elle baigne dans l’idéologie de l’excuse. Les juges font de la politique et non plus du droit. Le seul moyen de se prémunir contre la délinquance c’est d’écarter les délinquants de la circulation et les empêcher de nuire en les isolant de la population. Mais c‘est bête, on ne construit plus de places manquantes de prison pour le faire !
- Le Droit lui-même est désormais dévoyé ! Comment peut-on se référencer à un état d’un tel droit ? Peut-on bâtir une maison sur des fondations qui s’effritent ?
- L’École n’éduque plus (lire, écrire et compter) ou si peu. Le niveau de nos élèves diminue dans tous les classements internationaux. Elle est devenue inégalitaire et discriminante étouffée par des séparatifs et la violence des jeunes où le simple mot de « discipline » devient un sacrilège. Pire même elle sombre sous des influences Woke dont le seul objectif réside de détruire notre société ;
Mais aussi ne fonctionnent plus :
- Une grande proportion des jeunes sont tombés dans la violence, et l’irrespect (des enseignants, des femmes, de l’école elle-même). Et l’on se contente de les qualifier de « sauvageons » ;
- La Santé s’avère défaillante, par manque de médecins, de personnels soignants et d’installations. Cette Santé considérée avant comme une des meilleures du monde. Elle est aujourd’hui complètement dépassée et elle devenue à l’exemple de celle des pays sous-développé. Aujourd’hui on se contente de diminuer le nombre de lits et de prescripteurs pour perpétuer une idée comptable de la santé et faire des économies. Les difficultés d’approvisionnement de médicaments se sont aggravées en 2023 France, frôlant les 5.000 signalements de ruptures de stocks et risques de ruptures; l
- Notre Défense Nationale, certes nous avons le nucléaire encore un petit peu dissuasif. Mais pour une guerre conventionnelle redevenue possible en Europe, notre armée ne tiendrait que deux semaines en cas d’attaque ;
- Notre Diplomatie, nous sommes fâchés avec à peu près tout le monde, notre voix n’est plus écoutée, pire elle est systématiquement brouillée car incompréhensible ;
- Les logements insuffisants pour loger toute la misère du monde, deviennent inaccessibles pour un grand nombre de citoyens (la rareté augmente les prix, surtout en milieu urbain)
- Les transports en commun insuffisamment équipés ou entretenus ne peuvent plus jouer leur rôle dans la nouvelle mobilité qui se dessine ;
Notre Agriculture
L’actualité du moment, nos agriculteurs subissent de la part les instances européennes le plus grand plan social, jamais organisé. Nous signons des libre-échanges (pour favoriser l’industrie automobile allemande au détriment de nos paysans), sans appliquer de vraies mesures de réciprocité.
Mr Pascal Canfin (un député européen sur la liste Renaissance) ne désire que de détruire notre agriculture française. Le groupe Renaissance (ex « en marche ») aurait signé (approuvé) tous les traités de libre-échange sans vérifier la réalité des clauses miroirs qui accompagnent normalement ces traités.
Vingt fermes agricoles ferment chaque jour en France et combien sont en déficit ? Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France (300 personnes en deux ans).
Les traités de libre-échange signés par la commission européenne (c’est sa responsabilité, à la place des États nation !), avec de nombreux pays cela consiste à échanger des avions, des armes, des automobiles, des services … en échange de productions agricoles sans les normes européennes. Bref on sacrifie notre agriculture (et nos paysans) pour protéger nos productions industrielles (allemandes !).
Nos agriculteurs ont besoin de trésorerie (revenus), mais demeurent pénalisés par les concurrences déloyales de certaines productions étrangères, par les normes françaises (qui « lavent plus blanc que blanc »), par les banques, par les contrôles abusifs de nos administrations qui ne le font pas avec autant de zèle sur les produits d’importation …
Dans notre République actuelle, n’oublions pas :
- Notre gestion de l’immigration (parfois utile pour notre propre développement)), mais elle échappe à tout contrôle, elle est dirigée par des idéologues européistes (avec la suppression des Nations), elle nous conduit directement au « Grand Remplacement » Nous pillons les pays en développement de leurs forces vives humaines nécessaires à leur développement ;
- Les services publics en France ne rendent plus le service pour lesquels ils ont été créés. Ils sont étouffés par les tentacules d’une administration bureaucratique tatillonne, qui semble justifier sa fonction en créant des normes et des contraintes. De la part des exécutifs on dirait que celles-ci ne servent que de variables d’ajustement contre le chômage (la fonction d’État). Au lieu de nous servir, ils nous contrôlent pour nous sanctionner ;
- Nos institutions datent de 1958 crées par de brillants « grand ’hommes » (le général de Gaulle et Michel Debré). Mais le monde a changé les aspirations du peuple aussi et cela rend notre France totalement inadaptée au nouveau monde ;
- L’Europe agricole n’est plus européenne, mais Allemande, avec l’Allemande : Ursula von der Leyen, présidente de la commission européenne (nommée à Bruxelles, mais pas élue). Elle tue les paysans d’Europe, même pas au nom d’agriculteurs du Tiers monde, mais au seul profit de grands groupes agro-alimentaire mondiaux.) préconisé par la Commission européenne, non seulement représente une erreur, mais il est impossible à réaliser. Le monde aura toujours besoin de plus de productions agricoles pour assurer la nourriture nécessaire. Le laisser croire c’est une arnaque.
Dans cette république :
Il devient évident pour beaucoup et pour de plus en plus de citoyens à l’avenir :
- Que l’organisation actuelle des pouvoirs publics et donc de la démocratie ne correspond plus aux attentes de nos concitoyens ;
- Que la gravité de la crise économique et sociale s’amplifie et qu’il nous faut réagir rapidement. Mieux même, toutes les crises (habituelles) se développent toutes en même temps, sans résoudre les plus anciennes (insécurité, drogue, santé, séparatiste islamique, écoles, taxes …), de nouvelles crises surviennent (agriculture, violence, immigration, pouvoir d’achat …) sans que notre exécutif ne les ait vu arrive. On comprend pourquoi Monsieur Attal (plein de bonnes intentions) semble complètement dépassé (même en jouant les “réactionnaires”) ;
- Que les inégalités et les injustices s’accentuent, marquées par l’insolence sans limite des castes dirigeantes ;
- Que le destin (la persistance) de la France est en jeux.
Mais possède-t-on actuellement les « grandes figures » capables ?
- Pour mettre en place toutes les adaptations nécessaires ?
- Quel type de régime adopter ?
- Pour quoi faire ?
- Avec Qui ? (quelles nations alliées ?
Cela constitue d’autres adaptations fort complexes … Bref, changer de logiciel, n’est plus suffisant, c’est trop tard, maintenant il faudrait tout remettre tout à plat et changer de constitution ! Pour passer à la VIème République.
Que serait une nouvelle République
La sixième République (adoptée après un référendum) avec donc une nouvelle constitution*, soit (par exemple) :
- Renforcer le pouvoir du Président de la République en abaissant plus encore le rôle du Parlement ;
- Instituer un vrai régime parlementaire avec :
- Primauté au Parlement et maitrise de l’ordre du jour par les parlementaires :Le président élu par les parlements (suppression de son élection au suffrage universel et son droit de dissolution) n’aurait alors plus qu’un rôle représentatif ;Un Premier ministre et un gouvernement désigné par les représentants du peuple aux Parlements ;Abrogation du fameux 49.3 (antidémocratique) ;Le respect des libertés individuelles ;La suppression la Cour de justice de la République ;Le remplacement du Conseil supérieur de la magistrature par un Conseil supérieur de la justice pour garantir l’indépendance des magistratsUne révision les attributions du Conseil d’État pour revenir à celles attribuer à l’origine par le Général De Gaule.
*Bref ce serait la tâche de constitutionnels d’écrire cette nouvelle constitution qui demeurent très nombreux en France pour ensuite une adoption par les nouveaux parlementaires (Une tâche énorme !) Et l’approbation du peuple par un référendum.
Conclusion
Cette idée de création d’une nouvelle République entraîne un changement radical de régime. Il ne peut pas se contenter de d’être un « fourre-tout » de contestataires au régime jupitérien actuel. (Monsieur Mélenchon, le PCF) pour imposer leurs idéologies personnelles qui ne seraient pas orientées vers les intérêts de la France.
Si vous avez des idées pour ce noble objectif, Merci de nous les exposer en commentaires à cette « prospection d’idées ».
Devant la tournure des événements (ce 1er février 2024)
– Bloquage de Paris et de nombreux points dans toute la métropole;
– Invasion d’environ un millier de tracteurs dans le centre de Bruxelles;
– Contestations des paysans, dans de nombreux pays européens ;
– Le déni chronique de tous les exécutifs face aux revendications (légitimes) des agriculteurs européens.
Il est urgent de déterminer un moratoire des normes et des directives agricoles, (souvent contradictoires) pour remettre tout à plat, pour redéfinir une autre Europe agricole.