Le retour d’une nouvelle réalité de santé à confronter
Ce retour, malgré d’avoir depuis plusieurs décennies bénéficié d’une réduction significative des maladies tropicales. Grâce à des avancées médicales, à une amélioration des conditions sanitaires et aux campagnes de vaccination. Cependant, ces progrès sont aujourd’hui mis à l’épreuve alors que plusieurs maladies réapparaissent sur le continent. Souvent introduites par le biais de l’immigration, du tourisme médical ou des voyages touristiques dans des pays tropicaux.
Le retour de la variole
Cette nouvelle épidémie : la variole du singe, (« Mpox ») : anciennement appelé « monkeypox » est une maladie provoquée par un virus simien SV 40 (du singe). Il s’agit d’une zoonose virale favorisant certains cancers. C’est-à-dire que ce virus peut être transmis à l’être humain par les animaux. Habituellement cantonnée à certaines régions d’Afrique, elle a fait récemment son apparition en Amérique du Nord et en Europe. Au 15 novembre 2022 on dénombrait : 4 104 cas confirmés d’infection recensés en France. Les premiers symptômes de la variole du singe sont : de la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue. Puis une éruption cutanée étendue apparaît (macules, papules puis pustules). Le diagnostic de variole du singe est posé grâce à un test biologique (PCR).
Une nouvelle souche du virus, identifiée en République démocratique du Congo (14 000 cas RDC et au Congo). Apparu en septembre 2023 et désignée « Clade Ib ». Plus transmissible, plus mortelle (environ 5 %). Transmise par contact étroit en particulier par voie sexuelle y compris par les baisers, les caresses, les rapports bucco-génitaux).
Situations du Mpox dans le monde
Que l’OMS attire notre attention sur ce nouveau risque en Afrique, c’est son rôle. Bien que d’autres endémies causent bien plus de décès, sans que l’on en parle pour autant. Mais que le Premier ministre Gabriel Attal nous annonce ce vendredi 16 août le placement du système de santé français en « état de vigilance maximale » ! Nous referait-il le coup de l’angoisse et de la peur du Covid 19 ? Alors que le risque de contagion de ce virus, n’a rien de comparable. Il s’agit surtout d’un problème de contagion par contact et promiscuité (avec une personne contaminée, ses vêtements, sa literie) ou lors d’un rapport sexuel. .e vont-ils pas nous ressortir les masques, les QR Code et les « auto-autorisations » de sortir ! en rajoutant comme nouveauté le port de gants dans les lieux publics.
Des vaccins ?
Il existe déjà des vaccins peu nombreux en stock, pour une infection en principe éradiquée dans le monde
- Des anciens, (dont nous nous sommes déjà grandement débarrassés) ;
- 3 petits nouveaux, encore encours des autorisations d’utilisation nécessaires.
En attendant (au cas où) :
- Formons les personnels soignants à ces nouvelles spécificités ;
- Recensons les groupes à risques (déjà les identifier) ;
- Contrôlons les arrivées de personnes en provenance de zones endémiques ;
- Constituons des stocks de vaccins potentiellement nécessaires, pour les personnes à risques ou ayant été en contact avec la maladie. Par le malade lui-même, mais aussi par de simples contacts, des vêtements ou la literie ;
- Diffusons des informations sur cette « nouvelle » IST auprès de ceux qui possèdent plusieurs partenaires d’occasion.
Quant aux dons de vaccins pour les personnes à risque, cela se fait déjà, quant à envisager une vaccination de masse cela ne semble pas encore nécessaire.
Le retour de maladies infectieuses
Parmi les maladies autrefois quasiment éradiquées en Europe, la rougeole est l’une des plus préoccupantes. Cette maladie virale, extrêmement contagieuse, a connu une résurgence ces dernières années. En raison de la baisse de la couverture vaccinale dans certaines régions.
Les cas de chikungunya et Zika, transmis par des moustiques, sont également en hausse sporadique, souvent importés par des voyageurs revenant de zones endémiques.
Le paludisme, bien que largement éradiqué en Europe, continue d’être un défi pour les systèmes de santé européens en raison des cas sporadiques rapportés parmi les voyageurs ou les migrants en provenance de zones à risque.
Les défis des infections résistantes
En parallèle, les infections résistantes aux antibiotiques posent un problème croissant. La tuberculose multirésistante, par exemple, nécessite des traitements longs et coûteux, souvent avec des résultats incertains. De plus, des épidémies de choléra et de dysenterie ont été observées sporadiquement, souvent liées à des conditions de vie précaires et à des systèmes d’assainissement insuffisants.
Le retour de menaces des maladies à forte létalité
Bien que moins fréquentes, les maladies à forte létalité comme Ebola et la fièvre jaune suscitent une inquiétude considérable en Europe. Ces maladies, transmises par des fluides corporels ou des piqûres de moustiques, peuvent entraîner des épidémies difficiles à contrôler. Dans les zones où les mesures de quarantaine et les infrastructures médicales sont insuffisantes.
Impact de la mondialisation sur les maladies non transmissibles
En plus des maladies infectieuses, la mondialisation a également contribué à la propagation des maladies non transmissibles telles que le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Ces conditions sont en augmentation en Europe, souvent en lien avec des changements de régime alimentaire, de style de vie et d’exposition à des substances environnementales.
En conclusion, bien que l’Europe ait réussi à contrôler de nombreuses maladies grâce à des campagnes de vaccination. À des améliorations des infrastructures sanitaires, les défis posés par la mondialisation et la mobilité croissante des populations sont indéniables. Pour faire face à cette nouvelle réalité, une coopération internationale renforcée. Ainsi que des investissements continus dans la prévention, la surveillance et le traitement sont essentiels pour protéger la santé publique européenne contre les maladies émergentes et réémergences.
Le retour de menaces sanitaires grandissantes
Au cours des dernières décennies, plusieurs maladies considérées comme éradiquées ou sous contrôle en Europe réapparaissent, créant une nouvelle menace pour la santé publique. La mobilité accrue des populations, le changement climatique et la mondialisation sont des facteurs clés dans la réintroduction de ces maladies. Parmi celles-ci, la peste, la tuberculose résistante, le choléra, la trépanocytose, et la dengue suscitent des inquiétudes croissantes.
De tuberculoses résistantes
La tuberculose résistante aux médicaments est une autre préoccupation majeure. Bien que la tuberculose ait été largement contrôlée en Europe grâce aux antibiotiques, les souches résistantes aux médicaments traditionnels se multiplient, rendant le traitement plus complexe et coûteux. Les cas de tuberculose multirésistante augmentent, en particulier chez les migrants et les voyageurs en provenance de régions où la maladie est endémique.
La peste
La peste, une maladie autrefois redoutée en Europe, a fait son retour dans certaines régions du monde, notamment à Madagascar. Bien que les cas en Europe soient encore rares, le risque de réintroduction existe en raison des mouvements de populations et du commerce mondial. La peste, transmise par les puces des rongeurs, peut causer des épidémies dévastatrices si elle n’est pas contrôlée rapidement.
Les épidémies de peste constituent une menace permanente pour Marseille (1347 et 1720). En liaison fréquente avec le Proche-Orient et l’Afrique où cette maladie est encore endémique. Plus de la moitié des populations de la ville décédèrent, avant de rayonner hors Provence. Vous me direz que les conditions sanitaires d’aujourd’hui ne sont pas celles d’aujourd’hui.
Certes avant, il y en face de Marseille, il y avait une île de quarantaine, pour tous les bateaux suspects. cependant c’était sans compter sur la cupidité de commerçants Marseillais qui contournèrent les mesures pour récupérer des soieries contaminées ! Aujourd’hui de nombreux clandestins débarquent sans aucun contrôle sanitaire !
Du choléra
Le choléra, une maladie diarrhéique aiguë causée par la bactérie Vibrio cholerae, est réapparu dans certaines régions du monde. En Europe, les cas de choléra sont souvent liés à des voyages dans des zones endémiques ou à l’importation d’aliments contaminés. Bien que les infrastructures sanitaires européennes soient généralement suffisantes pour prévenir des épidémies majeures, des épidémies locales pourraient survenir dans des conditions spécifiques.
La trépanocytose (Drépanocytose)
La trépanocytose, ou drépanocytose, est une maladie génétique du sang qui affecte principalement les populations d’origine africaine, méditerranéenne et moyen-orientale. Avec l’augmentation des mouvements migratoires, cette maladie devient de plus en plus fréquente en Europe. Bien que non transmissible, la trépanocytose nécessite une prise en charge médicale adaptée, posant des défis pour les systèmes de santé européens qui ne sont pas toujours préparés à gérer cette pathologie.
La dengue
La dengue, transmise par les moustiques Aedes, est une autre maladie qui pourrait voir son incidence augmenter en Europe, particulièrement dans les régions méditerranéennes. Le changement climatique, qui favorise l’expansion des moustiques vecteurs vers le nord, augmente le risque d’épidémies locales de dengue en Europe, en particulier pendant les mois chauds.
L’introduction ou le retour de maladies à forte létalité en Europe
Ebola et Fièvres Hémorragiques
Le virus Ebola et d’autres fièvres hémorragiques, comme la fièvre de Marburg, représentent des menaces graves en raison de leur taux de mortalité élevé. Et de leur potentiel de propagation rapide. Bien que ces maladies soient actuellement confinées à certaines régions d’Afrique, la mondialisation et la mobilité des personnes pourraient faciliter leur introduction en Europe. Les systèmes de santé européens, bien que robustes, pourraient être mis à rude épreuve en cas d’introduction de ces virus hautement pathogènes.
La Fièvre Jaune
La fièvre jaune, transmise par les moustiques, est une autre menace potentielle pour l’Europe. Bien que des campagnes de vaccination existent dans les zones à risque, la mobilité accrue et l’adaptation des moustiques vecteurs au climat européen pourraient favoriser l’émergence de foyers épidémiques.
Dysenteries
Les dysenteries, causées par des bactéries ou des amibes, sont principalement associées à des conditions d’hygiène déficientes. Bien que l’Europe dispose de systèmes d’assainissement avancés, des cas isolés pourraient survenir, particulièrement dans les zones où les infrastructures sont défaillantes ou en cas de catastrophes naturelles.
Le retour, la ré-émergence ou l’introduction potentielle de ces maladies en Europe
Souligne la nécessité d’une vigilance accrue, de la surveillance épidémiologique, et d’une coopération internationale renforcée. Les systèmes de santé européens doivent être prêts à répondre à ces défis, en mettant en place des mesures de prévention, de dépistage et de traitement efficaces pour protéger la population contre ces menaces sanitaires croissantes.
Conclusion :
Pendant ce temps, en France continue de fermer des lits d’hôpitaux !
Pour l’année 2025, par suite d’une réforme du concours d’internat (6 ème année), l’État a supprimé 1 500 postes d’internes dans les services. Qui seront remplacés par des FFI (« Faisant Fonction d’Interne ») étrangers (qui aussi couteront moins chers aux hôpitaux !). Je ne poserai pas de question sur leurs équivalences de compétence ! Mais je me permettrais de m’interroger : Est-il vraiment utile ou responsable de vouloir débaucher des médecins de pays où ils sont indispensables pour les populations locales … par simple manque de prévision chez-nous ?
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