Question de confiance. Lors d’un achat, peut-être vous vous êtes senti poussé par des affirmations :

  • « Il n’en reste plus que deux modèles de disponibles »
  • « Le temps pour bénéficier de la réduction se termine ce soir » ;
  • « Vous vous rendez compte que vous avez souscrit à un abonnement sans vous en rendre compte »

Bref comme 7 acheteurs sur 10 vous vous êtes fait arnaquer.

Une campagne, intitulée « the Online Rip-Off Tip-Off », a été lancée en Grande Bretagne afin de mettre un frein à des pratiques conçues pour manipuler les acheteurs et leur redonner confiance .

« De nombreuses offres sont trop belles pour être vraies ou quand elles arrivent, ce n’est pas exactement ce qu’on s’attendait. On se sent alors trompé ».

L’objectif de la campagne sur la confiance

« the Online Rip-Off Tip-Off » consiste à redonner du pouvoir aux consommateurs. Qui sensibilise à de telles pratiques commerciales, en leur donnant des conseils pour les éviter.

Elle offre des conseils sur la manière de repérer les pressions exercées sur vous pour vous faire acheter quelque chose. Mais aussi en expliquant les frais cachés et les pièges de ses abonnements.

Par exemple:

Récemment je cherchais à acheter une voiture neuve, j’obtiens une remise de 1 000 €, sans pouvoir me préciser une date de livraison que je souhaitais dans les 3 mois. Je rentre à la maison et je reçois par mail une confirmation de ma demande, mais avec en plus des frais divers de livraison au-dessus de 1 000 € et un délai fixé approximativement à 6 mois ! Je me suis senti abusé et j’ai changé de marque.

La campagne est menée par la présentatrice de télévision Angellica Bell, qui a déclaré : « Nous nous sentons parfois sous pression lorsque nous achetons en ligne ou nous nous demandons souvent si une offre n’est pas trop belle pour être vraie ».

Grâce à la campagne « Online Rip-off Tip-off » de la CMA : « Nous souhaitons aider les acheteurs, leur faire connaître les signes à surveiller et la meilleure façon de signaler une vente sournoise ».

Vous pouvez en savoir plus en visitant le site Rip-Off Tip Off.

Lors de réparations :

Le métier de garagiste représente une des rares profession encadrée d’une obligation de résultat et d’informations. Du fait de ces obligations si ce professionnel considère ne pas posséder tous les moyens techniques ou autres pour mener à bien sa mission. Il peut refuser la prise en charge de la réparation.

Un ordre de réparation ne constitue pas pour autant un engagement de prix, celui donné étant une simple estimation. Pourtant ce document s’avère très utile en cas de litige ultérieur. Dans le cas où une pièce doit être changée alors que cela n’est pas prévu dans le devis, il doit obtenir votre accord préalable et écrit.

En cas d’échec de conciliation, pour l’automobiliste n’ayant pas souscrit protection juridique. Il peut être utile de joindre la DGCCRF – Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. N’hésitez pas alors à défendre vos intérêts devant un tribunal. Lorsqu’un véhicule est considéré comme économiquement irréparable (VEI) après un accident, le propriétaire faire réparer le véhicule à ses frais.

Les principaux litiges et les % de survenus :

  1. Le véhicule pas conforme ou possède un vice caché : 24 % ;
  2. Une panne après l’intervention d’un garagiste : 12 % ;
  3. Contestation de la facture du garagiste : 12 % ;
  4. L’annulation d’une vente ; 5 % ;
  5. Dégradation du véhicule par le garagiste : 5 % ;

La confiance accordée à un professionnel de l’automobile :

La méfiance s’établie souvent si vous devez faire l’entretien de votre voiture chez un professionnel :

  • N’hésitez pas à poser des questions si les tarifs ne vous semblent pas clairs, sur les opérations faites sur votre voiture, les pièces remplacées…
  • Le kilométrage de votre voiture doit bien être écrit sur un document au moment où vous laissez les clés.
  • Certains professionnels proposant des forfaits rajoutent des interventions non nécessaires qui font grimper
  • Un dernier petit conseil : écoutez le bouche-à-oreille qui fonctionne plutôt bien.

Les arnaques à l’occasion :

Chaque année, en France, ce sont près de 6 millions de voitures qui se vendent sur le marché de l’occasion. Et selon une étude publiée par Obvy, plus de 15% des particuliers deviennent la cible d’une arnaque lors de l’achat ou la vente d’un véhicule d’occasion. Principalement lord de transaction de particuliers à particuliers.

Des arnaques au paiement (28 %), directement liées aux caractéristiques de la voiture ou encore concernant les démarches administratives de la vente.

Comment éviter les arnaques ?

Si vous êtes vendeur :

  • Optez pour un paiement sécurisé : évitez les virements bancaires ou les espèces, privilégiez le chèque de banque.
  • Ne fournissez jamais une copie de vos documents personnels: si l’acheteur a besoin d’informations particulières, ne lui communiquez que celles réellement nécessaires.
  • Évitez de vendre votre voiture à un acquéreur qui se trouve à l’étranger.

Si vous êtes acheteur :

  • N’hésitez pas à vous faire accompagner d’une personne qui saura vérifier l’état général du véhicule.
  • Privilégiez les enseignes connues. D’après la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), les infractions majeures sont plus courantes chez les négociants et les marchands indépendants.
  • Vérifiez l’historique du véhicule en ligne, en vous rendant sur le site HistoVec ou Autorigin.

Conclusion sur la confiance vs la méfiance :

Une certaine méfiance existe bien entre les deux parties et pourtant l’automobiliste manifeste une confiance certaine avec les professionnels férus de mener une bonne relation client.

« La confiance n’exclut pas le contrôle » Expression de Lénine

Mais :

« La confiance, c’est un miroir. Si tu le brises, tu pourras le recoller mais il en restera toujours des traces ». (Anonyme)

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