Le #consentement sexuel

Le mot « consentement » jusqu’ici peu usité dans les relations humaines devient en ce moment très tendance. Au point que l’on envisage d’inclure ce principe dans la Loi Française, comme on vient de le faire pour l’IVG.

J’imagine les difficultés à venir de devoir certifier « qu’il y avait bien consentement. Ce débat fait l’objet de questions dans tous les prétoires ou l’on traite des #violences à l’égard des #femmes. La preuve du non-consentement devra-t-elle être apportée par l’agresseur la victimes ?

Une règle absolue

Le consentement sexuel est un principe fondamental devra régir les relations intimes entre adultes, pour les mineurs cela restera un délit . Au fil des siècles, les sociétés ont évolué dans leur compréhension et leur application du consentement, passant d’une vision souvent négligée par une reconnaissance cruciale des droits individuels.

Face à ces défis, il est impératif que les gouvernements adoptent des mesures législatives robustes pour promouvoir et protéger le consentement des filles. Ces mesures peuvent inclure des lois spécifiques interdisant les mariages précoces et les mutilations génitales féminines. Ainsi que des réformes du code pénal pour renforcer les sanctions contre les auteurs de violences sexuelles et de violations du consentement.

Que pourrait-on mettre en place comme consentement :

Les défis rencontrés dans la mise en œuvre de ces lois, ainsi que les initiatives supplémentaires devront être mises en place. Pour garantir une protection efficace et durable des droits des filles en particulier.

  • Qu’il demeure très complexe à définir un modèle législatif efficace ;
  • Et surtout très difficile à le mettre en place dans la société :
  • Qui sera chargé de mener les procédures, ? Avec quels moyens ? (Financiers et humains) ?
  • Quelles seront les peines encourues (rappels à la loi, éducatives, séparations du couple et des enfants, financières ou de la prison ?) ;
  • Quelles mesures préventives adopter.

Évolution des normes sociales :

Dans de nombreuses sociétés anciennes, le consentement sexuel était rarement pris en considération. Notamment dans les mariages arrangés ou les systèmes patriarcaux où le consentement de la femme était souvent supposé ou ignoré. Les femmes étaient paerfois considérées comme des biens plutôt que comme des individus autonomes avec des droits.

Au fil du temps, les mouvements féministes et les progrès sociaux ont contribué à une prise de conscience croissante du consentement sexuel. Au XXe siècle, avec l’avènement des droits des femmes et les droits civiques, le consentement devient un sujet de discussion plus ouvert. Et a commencé à être intégré dans les lois et les normes sociales.

Les lois concernant le consentement sexuel varient selon les pays et les cultures. Mais de manière générale, elles ont évolué pour reconnaître le consentement comme un élément essentiel des relations sexuelles. Les lois modernes sur le viol et l’agression sexuelle reposent souvent sur le principe du consentement affirmatif.

Ce qui signifie que le fait de ne pas dire « non » ne constitue pas un consentement. Mais quand c’est non ! c’est non !

Conséquences du non-consentement

Le non-consentement sexuel a des conséquences dévastatrices, tant sur le plan physique que psychologique, pour les victimes. Les agressions sexuelles et les viols peuvent entraîner des traumatismes profonds, tels que le stress post-traumatique, la dépression, l’anxiété et des troubles du sommeil. En outre, les victimes peuvent ressentir de la culpabilité, de la honte et de la confusion, ce qui peut entraver leur capacité à rechercher de l’aide et à se reconstruire.

Sur le plan social, le non-consentement sexuel alimente les cycles de violence et perpétue les normes toxiques de domination et de contrôle. Il crée un climat de peur et d’insécurité qui nuit à la confiance et à la coopération entre les individus.

Comment obtenir un consentement :

–       Une communication claire. La communication est la pierre angulaire du consentement sexuel. Les partenaires doivent être ouverts et honnêtes sur leurs désirs, leurs limites et leurs préoccupations. Cela signifie poser des questions, écouter activement et respecter les réponses de l’autre personne ;

–       Un consentement actif. Le consentement sexuel doit être actif, libre et donné sans contrainte ni coercition. Il ne peut être présumé en raison de relations passées ou de signaux ambigus. Les partenaires doivent exprimer leur consentement verbalement ou par des signaux clairs et mutuellement compris ;

–       Un respect de ses Limites. Il est essentiel de respecter les limites de l’autre personne, même si elles changent en cours de route. Si un partenaire exprime son refus ou son désaccord à tout moment, il est impératif de respecter cette décision et de mettre fin à l’activité sexuelle ;

–       Un consentement bien informé. (Voire éclairé). Le consentement informé implique une compréhension claire de ce à quoi l’on consent. Cela inclut la connaissance des risques, des conséquences et des intentions de l’autre personne. Les partenaires doivent être conscients de leur propre capacité à consentir et à retirer leur consentement à tout moment.

Des précisions sur le consentement

–       Le consentement des mineurs : La loi du 21 avril 2021 visant à protéger les mineurs des crimes, délits sexuels et de l’inceste : Pour mieux protéger ces enfants, la loi a donné de nouvelles infractions sexuelles. Aucun adulte ne peut se prévaloir du consentement sexuel d’un enfant s’il a moins de 15 ans, ou moins de 18 ans en cas d’inceste.

Cela implique de prendre en compte une éventuelle domination ou emprise d’un des partenaires. Tels les amoureux, dépendant, handicapé, hiérarchique, idéologique … pour lequel un bon entendement serait absent.

Ce consentement sexuel serait à l’étude en France, pour une éventuelle inscription dans la Constitution.

Comment se matérialisera ce consentement : par écrit, pour un temps limité ou une fois pour toutes ?

Bon courage à ceux qui seront chargés d’en définir les modalités et leurs mises en application !

Conclusion :

Le consentement sexuel reste un aspect essentiel de toute relation intime et il est crucial pour promouvoir le respect, la sécurité et le bien-être des individus. En reconnaissant les conséquences du non-consentement et en adoptant des pratiques de communication claires et respectueuses. Nous pouvons créer des relations plus saines et plus égalitaires. L’obtention du consentement ne devrait jamais être une option; Mais plutôt une norme fondamentale dans toutes les interactions sexuelles. Sur le plan pratique seuls des spécialistes : médecins psychiatres, juristes, juges … pourraient établir ces normes spécifiques.

Ce consentement était tacite, instruit par les parents (les mères pour les filles), des femmes « cougar » voire des prostituées qui rencontraient les jeunes hommes durant leur service militaire. De nos jours ces « initiatrices » ont disparues, ou ne jouent plus leur rôle d’éducatrice. Les parents (surtout les pères) n’osent plus et craignent le ridicule face à l’impact des cassettes pornos. Les cougars craignent d’être poursuivies pour détournement de mineurs. Quant au Service Militaire (pour accomplir ses humanités) il a disparu et il semble totalement impossible à remettre à l’ordre du jour.

Mais ce consentement semble être :

  • Totalement inimaginables pour ceux qui considère que le consentement était systématique chez toutes les femmes.(Oui ! cela existe dans certaines cultures) ;
  • Ceux qui pensent que la jeune mariée offre une bonne fois pour toutes, son entier consentement à son mari. Pour toute la vie du couple, en toutes occasions et pour tous les actes imaginables. Sans se préoccuper des « non pas ce soir, je suis fatiguée », « j’ai la migraine », « non pas ça ».

Un Non reste toujours un #Non !

  • Également I-impensables pour ceux qui reconnaissent que la femme doit arriver vierge au mariage. Et qui considèrent qu’une fois mariée celle-ci demeure consentante aux caprices de son époux. D’où les violences conjugales, certains pensent même que les femmes aiment la violence dans l’acte sexuel » ;
  • Ceux qui considèrent aussi qu’une « femme libre » (non mariée) se doit d’être soumise à son père ou à ses frères. Sinon considérée comme consentante par définition à tous les désirs des hommes (une pute !) ;
  • Il y a, depuis peu, celles qui sont en guerre contre le fameux mâle blanc, âgé et hétérosexuel.

Naturellement pour ces cinq premières catégories de mâles les causes restent idéologiques ou culturelles. Le combat s’avère difficile et long pour changer leur mentalité.

Heureusement il y aussi :

  • Ceux qui sont pressés et ne prennent pas le temps de s’informer avant (comme si en la matière il pouvait y avoir urgence) ;
  • Ceux qui ne savent rien sur l’utilité des « préliminaires » dans la survenue d’un plaisir sexuel partagé ;
  • Ceux qui ignorent que dans un couple peut surgir avec le temps : une « asymétrie du désir sexuel. Cette asymétrie du désir peut souvent émerger comme un catalyseur du manque de respect envers les femmes. Cette disparité de désir peut s’exprimer à travers diverses manifestations. Telles que : le contrôle excessif, la manipulation émotionnelle ou même la violence, résultant souvent de normes culturelles profondément enracinées. Qui favorisent la domination masculine.
  • À nombre d’ados qui ont reçu leur éducation sexuelle seulement à travers d’ignobles cassettes pornos.

Pour ces quatre dernières catégories, tout espoir est encore permis, car cela passe par une vraie éducation sexuelle. Pas comme celle dispensée actuellement en milieu scolaire..

On peut encore agir :

Le respect des femmes par les jeunes hommes représente une question d’une importance cruciale dans notre société contemporaine. Malgré les avancées réalisées en matière d’égalité des sexes, les femmes continuent de faire face à des défis et des formes de discrimination variées. Souvent perpétrés par des comportements irrespectueux et parfois même violents, émanant trop souvent de la part des hommes ;

  • Cette problématique soulèvera des interrogations fondamentales sur les normes sociales. Sur les modèles de comportement inculqués dès l’enfance. Ainsi que sur les dynamiques de pouvoir et de genre qui persistent dans nos interactions quotidiennes. Il sera impératif d’analyser les origines et les manifestations de ce manque de respect. Afin d’instaurer un dialogue constructif et de promouvoir des attitudes respectueuses et inclusives ;
  • Les filles doivent prendre en main la plein propriété, la liberté de leur corps, leur autonomie. Mais aussi avec l’éducation des jeunes adolescents masculins. Elles doivent se regrouper, en se formant sur les bonnes pratiques à adopter. en suite, si ce n’est pas suffisants : isoler les garçons réfractaires à leur respect. Et surtout les quitter dès les premiers signes de violences.
  • Elles doivent rejeter tout syndrome de culpabilité « c’est de ma faute s’il est violent ». Elles doivent abandonner l’espoir qu’il peut changer

Les divers aspects du respect des femmes par les jeunes hommes, passent en examinant les facteurs culturels, sociaux et psychologiques qui influencent ces attitudes. Également les initiatives et les stratégies visant à promouvoir le respect mutuel entre les genres. Ainsi que les défis persistants qui entravent cette évolution vers une société plus égalitaire et respectueuse.

Une histoire d’amour partagé

L’idée d’un amour partagé, fondé sur le respect mutuel, la communication ouverte et l’égalité des partenaires, suscite des réflexions intéressantes. Quant à son potentiel pour réduire les violences à l’égard des femmes. Dans de nombreux cas, les comportements violents résultent d’une dynamique de pouvoir déséquilibrée au sein des relations. Où le contrôle, la domination et l’abus émotionnel sont monnaie courante.

L’amour partagé, en revanche, repose sur des fondements solides de consentement, de compréhension et d’empathie. Créant ainsi un environnement propice à des relations saines et respectueuses. En favorisant une culture de respect mutuel et d’égalité entre les partenaires. Il est possible que cette notion d’amour puisse contribuer à atténuer les comportements violents et à promouvoir le bien-être des femmes.

Les caractéristiques et les avantages d’une relation fondée sur le respect s’avèrent nécessaire, ainsi que les défis et les obstacles à surmonter pour promouvoir cette vision au sein de la société. En mettant en lumière le potentiel de l’amour partagé, nous pouvons envisager des stratégies pour promouvoir des relations saines et égalitaires. Contribuant ainsi à la prévention des violences contre les femmes.

Cette promotion du concept de l’Amour partagé ne peut s’installer durablement que s’il est pris en mains par les filles.

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