La variole Mpox
Cette nouvelle épidémie “Mpox” : anciennement « monkeypox » constitue une maladie rare provoquée par un virus simien SV 40 (du singe). Il s’agit d’une zoonose virale favorisant certains cancers. C’est-à-dire que ce virus peut être transmis à l’être humain par contact direct avec les animaux. Contrairement à son nom, il n’y a pas que le singe qui est concerné, mais également les petits rongeurs, notamment les écureuils qui vivent en Afrique centrale. Mpox reste cantonnée à certaines régions d’Afrique. Identifiés depuis les années 70 au Congo.
Elle a fait récemment son apparition en Amérique du Nord et en Europe.
Au 15 novembre 2022 on dénombrait : 4 104 cas confirmés d’infection recensés en France. Les premiers symptômes de la variole du singe sont : un syndrome pseudo- grippal, avec de la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue. Puis une éruption cutanée étendue apparaît (macules, papules puis pustules). Le diagnostic de variole du singe est posé grâce à un test biologique (PCR).
Une nouvelle souche du virus mutant, identifié en République démocratique du Congo (14 000 cas RDC et au Congo). Apparu en septembre 2023 et désignée « Clade 1b ». Plus transmissible, plus mortelle, (environ 5 %). Transmise par contact étroit en particulier par voie sexuelle y compris par les baisers, les caresses, les rapports bucco-génitaux). Un cas signalé en Suède.
Mode de transmission
Mbox se transmet principalement de deux manières :
- Transmission de l’animal (le singe) à l’humain : Cela se produit généralement par contact direct avec le sang, les fluides corporels, ou les lésions cutanées d’animaux infectés. La consommation de viande insuffisamment cuite d’animaux sauvages infectés peut également être une source d’infection.
- Transmission de l’humain à l’humain : La transmission interhumaine est moins fréquente que celle de l’animal à l’humain, mais elle peut se produire. Elle survient généralement par contact direct avec les lésions cutanées d’une personne infectée, les fluides corporels, ou des objets contaminés (comme les vêtements ou la literie). La transmission par gouttelettes respiratoires est possible, mais elle nécessite généralement un contact prolongé en face à face.
Les groupes à risque par la Mpox
Les personnes les plus à risque de contracter la variole Mbox sont celles qui entrent en contact direct avec le virus. Plusieurs groupes sont particulièrement vulnérables :
- Contacts étroits avec des cas confirmés : Les personnes vivant dans le même foyer ou ayant des contacts physiques proches avec une personne infectée sont les plus susceptibles d’être contaminées. Cela inclut les partenaires sexuels, les membres de la famille, et les soignants.
- Professionnels de santé : Ceux qui soignent des patients atteints de variole Mbox sont à risque, surtout s’ils ne suivent pas les protocoles stricts de prévention des infections, y compris l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI).
- Personnes immunodéprimées : Les personnes dont le système immunitaire est affaibli (par exemple, les personnes vivant avec le VIH non traité, les patients sous chimiothérapie, ou les personnes ayant subi une transplantation d’organes) sont plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie.
- Enfants et femmes enceintes : Les enfants, en particulier les nourrissons, ainsi que les femmes enceintes, semblent être plus à risque de complications graves en cas d’infection par la variole Mbox.
Prévention et Mesures de Protection envers Mpox
Pour réduire le risque d’infection, il est essentiel d’adopter des mesures de prévention rigoureuses. Dans la plupart des cas, sa guérison sans séquelles survient rapidement. Parfois mortelle via une encéphalite.:
- Isolation des cas confirmés : Les personnes infectées doivent être isolées pour éviter la propagation du virus. Encore faut-il les identifier quand il s’agit de clandestins.
- Hygiène des mains : Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool.
- Équipement de protection : Les professionnels de santé doivent utiliser des EPI (combinaisons totales de protection) lorsqu’ils soignent des patients infectés.
- Vaccination : Cette variole était éradiquée grâce à la vaccination mondiale, à la fin des années 70. Cependant, la variole du singe existe toujours et apparaît de temps en temps,par épidémie ». Le vaccin contre la variole humaine offre une certaine protection contre la variole Mpox. Il est recommandé pour les personnes à haut risque, comme les soignants et les contacts étroits des cas confirmés.
- Il existe des vaccins contre la variole :
- Les anciens, ceux de la variole encore actifs, mais il ne doit plus beaucoup rester de stock ;
- Il existe trois petits nouveaux, en cours de diffusion, et d’autorisation de diffusion pour les personnes à risques ou ayant été en contact avec la maladie : par le malade lui-même, mais aussi par de simples contacts, des vêtements ou la literie.
Situations de cette affection dans le monde
Que l’OMS attire notre attention sur ce nouveau risque en Afrique, c’est son rôle. Bien que d’autres endémies provoquent bien plus de décès, sans que l’on en parle.
Mais que le Premier ministre Gabriel Attal nous annonce ce vendredi 16 août le placement du système de santé français en « état de vigilance maximale » ! Nous referait-il le coup de l’angoisse et de la peur du Covid 19 ? Alors que le risque de contagion de ce virus, n’a rien de comparable. Il s’agit surtout d’un problème de contagion par contact et par promiscuité (avec une personne contaminée, ses vêtements, sa literie …). Ou lors d’un rapport sexuel. Vont-ils nous ressortir les masques, les QR Code et les « auto autorisations » de sortir … voire cette fois-ci, des gants dans les transports communs !
Quand aux dons de vaccins pour les personnes à risques, cela se fait déjà, quant à envisager une vaccination de masse cela n’est pas encore nécessaire et de toutes façons, actuellement nous n’aurions pas assez de vaccins.
À SUIVRE DÈS DEMAIN SUR D’AUTRES PANDÉMIES MENAÇANTES !
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