Les hésitations pour se remettre à certaines activités physiques dépendent de la pathologie. Et aussi de la fatigue, des douleurs présentes, des effets secondaires des traitements en cours…). Mais encore en fonction des malades eux-mêmes.

Le but de cet article : adapter le type d’activités physiques et leur intensité selon :

  • l’état de santé de la personne,
  • ses ressources psychosociales et à
  • ses habitudes ;
  • surtout à ses envies et sa volonté.

Comment faire :

Évaluer les aptitudes physiques et de la résistance à l’effort :

  • un test de marche de 6 minutes ;
  • une épreuve d’effort cardio respiratoire.

Le PNAPS (Plan National de prévention par l’Activité physique et Sportive) « sport-santé » : devrait permettre de nouer de nouveaux partenariats au sein des régions. Avec la création d’une offre d’activité physique avec comme objectif : la prévention des maladies chroniques. (L’article 144 de la Loi de santé publique tend à une généralisation des prescriptions du sport sur ordonnance pour les maladies chroniques.)

La difficulté réside dans l’accessibilité à cette offre pour les malades, quels que soient leur âge, leur lieu de résidence ou leurs ressources financières.

Des recommandations d’activités physiques spécifiques par pathologie :

La fréquence recommandée de pratique de ces activités reste la même pour tous avec un minimum de 3 séances par semaine.

Contre l’obésité :

Des activités d’endurance (vélo, marche rapide, nage, Taï Chi, danse…) d’une durée minimum de 45 minutes. L’objectif n’est pas alors de perdre du poids mais de diminuer son tour de taille.

Contre le diabète de type 2 :

Associer des exercices de renforcement musculaire et des activités d’endurance.

Contre les maladies coronaires :

Pratiquer une activité physique d’endurance régulière de façon fractionnée en modifiant l’intensité de l’exercice.

Artériopathie oblitérante des membres inférieurs :

Il faut Effectuer une marche en augmentant progressivement les distances réalisées.

Pour l’insuffisance cardiaque :

Suivre un programme de ré-entraînement à l’effort, régulièrement et progressif. L’objectif étant d’atteindre 30 minutes d’activité modérée, 5 fois par semaine à effectuer tout sa vie durant.

D’autres maladies chroniques :

Sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) :

Réaliser des gestes de la vie courante, tout en améliorant les capacités cardiorespiratoires et la force musculaire pour diminuer les séquelles neuromusculaires sur la qualité de vie et prévenir ainsi les récidives.

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) :

Pratiquer des activités d’endurance, de renforcement musculaire, de natation et de façon pérenne pour améliorer la qualité de vie et également diminuer les difficultés fonctionnelles.

L’asthme :

Des activités physiques ou sportives d’endurance pour réduire l’intensité et la répétition des crises en améliorant alors le VO2max ;

Les maladies ostéo-articulaires :

Pratiquer des activités physiques adaptées en fonction des articulations touchées ainsi qu’une pratique régulière pour réduire les douleurs et les handicaps.

Les cancers :

Prévoir des activités physiques d’endurance associées à du renforcement musculaire pour améliorer ainsi la qualité de vie et diminuer les effets secondaires liés à la maladie et aux traitements (déconditionnement musculaire, fatigue, intolérance au traitement…) ;

La dépression :

Associer tout type d’activité d’endurance à du renforcement musculaire. Cela augmentera la sérotonine et préviendra ainsi les récidives tout en améliorant les symptômes.

Les activités en groupe sont préconisées pour renforcer la motivation des malades.

Sources pour pratiquer des activités physiques :

https://www.irbms.com/sport/maladies-chroniques/

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/28321-Maladies-chroniques-activites-physiques-fonction-trouble

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