Concernant l’usage d’une voiture, (Cette merveilleuse invention du XVIIIe siècle (1770) avec Cugnot), a complètement transformé notre mobilité. En la mettant petit à petit à la portée du plus grand nombre des citoyens, les libérant des charges de posséder et d’entretenir un attelage ! De nombreux pionniers ont su améliorer ce moyen de transport pour en faire aujourd’hui encore l’outil préféré des Français. Pour se déplacer. Et pour faire rêver une population en quête de liberté, de confort de vie. Ayant de soif de voyages à leur gré et d’innovations techniques.
La voiture aujourd’hui
Mais des « pisse-vinaigre » (les ayatollah de l’écologie, les bobos parisiens, des élus en quête d’électorat…) tous ceux qui n’ont pas besoin de posséder leur propre véhicule pour circuler convenablement. Minoritaires mais qui font grand bruit pour conserver leur propre « mieux vivre » personnel. Ils veulent interdire les voitures particulières de circuler en ville. Pourtant 60 % des français utilisent leur voiture pour aller travailler ou pour un usage quotidien.
Je reconnais qu’en ville la voiture, ça pue, ça pollue (en pourcentage pas autant qu’on le dit) et que même : ça peut tuer ! Mais ne faudrait-il pas mieux de prendre son temps pour adapter suffisamment la motricité électrique aux possibilités du moment. (cf : les bornes de recharge, les insuffisances des batteries, quel type d’électricité utiliser (charbon ou nucléaire), et de s’occuper des augmentations de dépense nécessaire pour changer de voiture…).
Les constructeurs traditionnels, aujourd’hui s’occupent plus de leurs marges avec des modèles haut de gamme que des attentes des automobilistes. Ils multiplient les options « obligatoires ». Sont-ils encore vraiment des « généralistes »?
Pour se procurer un véhicule « au plus juste prix » ne faudra-t-il pas s’adresser uniquement aux Chinois ?
Pourquoi ce nouvel usage d’une voiture particulière ?
Les ventes sous abonnements représentent une nouvelle tendance du commerce :
- Ils évitent une mise de fond important à l’achat ;
- La responsabilité de la propriété en période d’incertitude ;
- Ils offrent aussi une plus grande variété ou diversité de l’offre ;
- Un service d’excellence ;
- Demandant moins d’engagement lors d’un achat, ils séduisent en cette période d’incertitude : (Quel est l’avenir du marché automobiles ?)
Mais surtout, il ne faut pas imposer ce paradigme sous la contraindre. Cette mutation de la mobilité ne se fera pas par des interdits, par des taxes, où des amendes financières monstrueuses pour les constructeurs. Il faut tenter de convaincre les automobilistes par des arguments plus rationnels plus responsables. Mon idée serait : plutôt que d’interdire la grande majorité des voitures, je pense que l’on devrait plutôt mieux en adapter les usages par les particuliers :
L’usage plutôt que la propriété :
La propriété implique la durée, si plus rien ne dure bien longtemps, la propriété devient obsolète. Tous les objets dépendant d’évolutions technologiques frénétiques sont concernés par ce principe. Le secteur automobile évolue en permanence et ce de plus en plus vite. C’est le sens de l’histoire de l’automobile. Alors pourquoi s’enchaîner sur un modèle pour de 3 à 10 ans : l’usage permet de zapper d’un modèle à l’autre selon ses envies (par exemple : chaque année).
- Son financement par un crédit personnel à vie, à durée indéterminée ;
- De pouvoir interrompre son financement si non-usage (longue maladie, incapacité physique, mutation temporaire à l’étranger…) ;
- Une offre proposée comme un : « All inclusive » comprenant la mise à disposition, de l’assurance, de l’entretien…
- Cette offre serait ajustable : selon les besoins de l’usager, mais aussi en fonction des revenus de l’abonné qui déterminent le plafond de sa réserve financière ;
- Cet usage d’un modèle pourrait se porter pour des changements plus fréquents (tous les ans…) ;
- Les prestations « libre service » de trottinettes, de vélo et quelque fois de petites voitures constituent l’ouverture aux services « usage plutôt que la responsabilité de la propriété ». Mais pour fonctionner durablement et en bonne rentabilité avec des biens communs cela nécessite un grand sens civique des usagers.
- Ce nouveau droit à l’usage à vie d’un véhicule, (comme le droit à la santé pour tous, apporté par la carte vitale) ce nouveau droit primerait sur la propriété (une grande révolution de la consommation !) ;
Quelles adaptations d’usage :
- La voiture devenant uniquement un outil de mobilité et non pas un emblème d’égo ou de réussite sociale ;
- Une solution plus éco responsable (conduite plus cool) ;
- Un usage de sa voiture plus intelligent particulièrement en ville où il est nécessaire de rationaliser les utilisations : (auto partage, co voiturage…) : ou par exemple des citadines électriques, en évitant des SUV de 2 tonnes pour faire ses courses ;
- Raccourcir les trajets et rationaliser ses parcours… ;
- Choisir des modèles mieux adaptés aux besoins variables de l’usager (« l’usage ») et non plus liées à la propriété d’un véhicule pour trois à cinq ans ;
- Un usage de la voiture « modulable à 360° », aux réels besoins, aux possibilités financières du moment, ou au désir du client par exemples :
- Je pars un mois en vacances avec ma famille : je choisis un SUV confortable ;
- Je déménage l’armoire de ma grand-mère : je prends une fourgonnette pour une demi-journée ;
- Pour prospecter une clientèle en ville : une citadine électrique conviendra pour ma tournée ;
Mais aussi cet usage entraînerait :
- Une diminution du nombre de voitures en circulation au même moment, – voitures ventouses grâce au partage d’utilisation ;
- Proposer des solutions plus éco responsables (à l’usage), et surtout moins onéreuses qui existent déjà en dehors du simple achat de sa voiture, via le partage dans le temps ; faire des économies sur ses dépenses automobile, selon le principe des LLD, mais ajustables et à durée indéterminée via des « achats groupés » ;
- Faire ainsi, des économies de l’ordre de 30 % sur ses dépenses automobiles ;
Cela nécessiterait aussi en parallèle de :
- Développer des moyens de transport collectif : confortables, sécurisés, adaptés à la demande et peu polluants ;
- Étudier la gratuité ou un financement collectif de ces transports en commun pour le plus grand nombre ;
- Rendre possible et accessible, des moyens de mobilité complémentaires et/ou mixés (voitures, vélos, transports en commun) ;
- Construire des parkings gratuits en périphérie ;
- Reconsidérer le problème de problème des livraisons « dernier kilomètre »
- Développer des plateformes Web, locales de co voiturage ou d’auto partage de véhicules.
Philosophiquement, l’usage primera sur la propriété. Cette vision nous conduira, en voiture de préférence, vers un monde meilleur.
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