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La conscience corporelle et la mémoire du geste -

La conscience du corps détermine la mesure dans laquelle vous êtes conscient et connecté à votre propre corps. Connue sous le nom de « kinesthésie », c’est-à-dire la conscience de la position et du mouvement, des parties du corps en relation avec les muscles et les articulations. En bref, c’est la façon dont vous reconnaissez la position de votre corps dans l’espace.

La prise de conscience du corps peut se situer dans un domaine thérapeutique spécifique au psychomotricien. Elle peut aussi se produire avec ou sans mobilisation neurosensorielle.

Cette conscience du corps offre la capacité d’interpréter les informations sensorielles provenant des articulations, des muscles, de la peau, de l’oreille interne et aussi de la vue. Des récepteurs sensoriels spécialisés existent appelés « récepteurs somatosensoriels ».

La conscience corporelle :

Elle repose sur un équilibre entre le corps, l’âme et l’esprit. Elle découle de cette harmonie : la connaissance de son corps suppose la pleine conscience de ses possibilités mais aussi de ses propres limites,

Pour Socrate, l’injonction (prise au 1er degré) « connais-toi toi-même » demande à l’individu de rester en accord avec lui-même. C’est-à-dire : répondre à une sorte d’invitation à la sagesse !

La conscience corporelle permet la capacité de reconnaître où se trouve votre corps dans l’espace… Par exemple, une bonne conscience corporelle vous indique jusqu’où tendre la main pour attraper des objets ou pour les 110 millions de karatéka dans le monde : jusqu’où ils peuvent porter ou éviter une attaque.

Elle permet d’améliorer son équilibre et sa stabilité pour danser.

Cette conscience corporelle par son contrôle de l’esprit s’oppose à la réaction réflex réagissant aux seuls stimuli venant de l’extérieure.

La pratique du yoga développe une meilleure conscience du corps et de l’esprit.

Cette conscience chez l’enfant :

Les enfants se doivent d’acquérir une bonne image mentale de leur propre corps. Son contrôle permet la maîtrise corporelle que les enfants exercent sur eux-mêmes :

  • Vers le développement d’un certain contrôle interne et une sorte d’autodiscipline ;
  • Pour l’acquisition des premiers pas des premiers gestes :
  • Ainsi que les premiers réflexes d’imitation et d’auto-défense.

Chez le sportif :

Communément admis ce qui fera la différence de résultats entre deux sportifs correspond bien sûr au travail musculaire préalable et à la « niaque » au moment d’une compétition.

Mais une conscience corporelle apporte des plus indéniables :

  • Tout d’abord en favorisant l’apprentissage du bon geste,
  • Puis en cours d’entraînement certains savent ce qui leur convient le mieux pour améliorer leurs capacités ;
  • D’instinct ils acquièrent une sorte de sagesse qui va diminuer leur risque d’accident d’entraînement et de suivre #oupas un mode de vie bien adéquat ;
  • De prendre la mesure de l’importance fondamentale de conditions psychologiques (le moral) pour s’environner favorablement.

La mémoire du geste :

apprentissage du geste

La conscience du corps représentant notre esprit et notre corps, elle garde en mémoire les souvenirs et les expériences du passé. Ce qui peut se traduire par un langage corporel, une posture et des expressions… un apprentissage facilité.

La performance dans les arts martiaux chinois propose une manière de concilier une double injonction à priori contradictoire : viser l’inconscience, afin de traiter par l’habitude un maximum d’informations, quand la conscience limite le potentiel perceptif.

Chez les artistes, les musiciens, les artisans …

Leur processus d’apprentissage, nécessite du concret, pour assimiler pour retenir une mémoire du geste. Ces personnes possèdent une mémoire kinesthésique importante. Leurs gestes doivent primer dans leur apprentissage pour stimuler leur concentration. 

Les gestes de la main facilitent les processus de mémorisation, pour des connaissances nouvellement apprises et déjà assimilées au moins une fois. Les gestes facilitent la mémoire de travail. Par exemple : j’ai appris la musique et le piano à 78 ans, vu mon âge, avec de grandes difficultés mémorielles sur la lecture et la mémorisation de la partition. Mon professeur m’a alors fait compenser cet état par des exercices de « mémoire du geste » via de nombreuses répétitions successives.

Questions pour une étude à venir :

Pensez-vous que la conscience corporelle est innée ou peut-elle s’acquérir par un apprentissage ?

SI OUI, Avez-vous des exemples de cet apprentissage précoce, en particulier chez l’enfant ?

Merci d’avance de votre aide.

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