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Le transhumanisme : ou l’Homme du futur ? -

Le terme « transhumanisme » créé par le Français Jean Coutrot en 1937. Celui-ci connaissait l’écrivain Aldous Huxley qui inventa le mot « transhumanisme », pour désigner l’idée d’amélioration des performances humaines.

Ce transhumanisme

Représente un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des nouvelles technologiques afin :

  • d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales,
  • d’atténuer la maladie et le vieillissement,
  • voire de retarder la survenue de la mort (et même de devenir immortel !).

Le transhumanisme en s’appuyant sur les progrès de la biologie et de l’intelligence artificielle, défend l’idée de transformer ou de surpasser l’Homme. Pour créer un post-humain, ou un transhumain, aux capacités et aux aptitudes nettement supérieures à celles des êtres actuels » …

Le transhumanisme repose sur les progrès de la médecine, de la technologie, de l’informatique, de la robotique. Pour aussi réparer les accidents de la vie.

En France, ce mouvement est principalement représenté par l’Association française transhumaniste.

Historiquement le transhumanisme :

  • Dans l’Antiquité apparaissait : la quête d’immortalité de l’Épopée de Gilgamesh, les quêtes de la fontaine de Jouvence et de l’élixir de longue vie. Ces quêtes s’avéraient déjà très prisée ;
  • À la Renaissance, et dans la philosophie des Lumières. Pic de la Mirandole appelle l’homme à « sculpter sa propre statue » 
  • Condorcet spécule sur l’usage possible des sciences médicales à la prolongation (infinie) de la durée de la vie humaine.
  • Des réflexions du même ordre se retrouvent chez Benjamin Franklin,
  • Enfin, d’après Darwin, « il devint très probable que l’humanité telle que nous la connaissons n’en soit pas au stade final de son évolution mais plutôt à une phase de commencement ».
  • Nietzsche forge la notion d’un « surhomme ». Il envisage : un accomplissement spirituel de l’Homme plutôt qu’une transformation technologique ;
  • Vers 1960, la question des relations entre les intelligences humaines et artificielles surgit et devient, une des thématiques centrales du transhumanisme (Selon l’informaticien Marvin Minsky) ;
  •  En 2002, la WTA modifie et adopte la Déclaration : (The Transhumanist Declaration).

Aujourd’hui :

Le transhumanisme n’illustre pas qu’une simple philosophie, mais il devient (déjà) une réalité en s’appuyant sur des avancées techniques, afin d’imaginer un « Homme réparé ». Des chercheurs, se concentrent d’abord sur ceux qui ont besoin d’être « réparés » pour les « augmenter » … via des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, sciences de l’information, sciences cognitives).

Le terme « transhumanisme » créé par le Français Jean Coutrot en 1937. Celui-ci connaissait l’écrivain Aldous Huxley, et son frère, le biologiste Julian Huxley, qui inventera le mot « transhumanisme », pour désigner l’idée d’amélioration des performances humaines.

Ce transhumanisme représente un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des nouvelles technologiques afin d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains et d’atténuer le vieillissement, voire de retarder la survenue de la mort (et même de devenir immortel !).

Les craintes du transhumanisme :

Il semble nécessaire d’être conscient de ces risques:

  • Encensée par certains ;
  • Appréhendée par d’autres comme une négation de notre humanité ;
  • Désirée par certains chercheurs et philosophes ;
  • Rejetée par des conservateurs ou des religieux.

Des moyens inquiétant pour y parvenir aux “surhommes” :

Les transhumanistes formulent le souhait d’augmenter la nature humaine grâce à :

  • La génétique, par exemple avec l’outil moléculaire CRISPR/Cas, qui permet d’enlever ou d’ajouter un gène au génome humain ;
  • La robotique pour améliorer les capacités physiques ;
  • Les neurosciences pour lutter contre l’intelligence artificielle dont le but comme : d’éradiquer la maladie et le vieillissement (un désir bien louable), mais certains voudraient aller jusqu’à effacer la mortalité ;
  • En cas d’immortalité, pourrions-nous encore faire des enfants ? (Pour remplacer les victimes d’accident ou de guerres).

Quelles serait les conséquences d’un transhumanisme :

  • Le risque d’un génocide de la part des augmentés sur les « restés naturels », après les avoirs transformés en de véritables esclaves ;
  • L’intelligence artificielle (AI) s’avérerait l’outil le plus évident de cette crainte, puis de cette évolution.
  • Augmenter fortement le sous-emploi des laissés pour compte ;
  • Créer une énorme discrimination et une inégalité entre les individus ;
  • Si l’homme devient quasiment « immortel » on ne pourra plus faire d’enfants sauf pour remplacer les accidentés ou les victimes de guerres ;
  • Des personnes en parfaite santé pourraient se voir implanter des technologies uniquement afin de les faire devenir “supérieures” physiquement et intellectuellement ;
  • On peut même envisager de procréer des copies d’humain uniquement pour disposer d’un stock d’organes de remplacement… Sous l’unique contrôle de sociétés multinationales ou à des gouvernements aux tentations autoritaires ;
  • Et que faire si nous étions dépassés par nos propres technologies, nos robots, ou nos « hommes bioniques » ?

Conclusion :

Le transhumanisme consiste déjà à se pencher sur “l’Homme réparé” :

Selon des anthropologues : le premier signe de civilisation dans une culture ancienne est la preuve d’une personne avec un fémur cassé et guéri. Dans le reste du règne animal, si vous vous cassez la jambe, vous mourez !

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