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Les Bars à chats, des lieux de rapports ... apaisants -

Un bar à chatscafé à chatscafé félin, ou encore neko café, « neko » signifiant « chat » en japonais) ne constitue pas un bar ou se rendent des chats, mais un bar ou les clients peuvent interagir avec les chats qui s’y trouvent.

Les bars à chats :

Le bar à chats constitue d’abord un café traditionnel (un lieu apaisant) où l’on consomme thés ou cocktails… Mais entouré de matous que l’on peut caresser, nourrir, ou encore prendre sur ses genoux.

En ayant l’assurance d’un certain succès (originalité) auprès d’une clientèle aisée, et des enfants, (goûters du mercredi, anniversaires entre copains/copines). Donc avec une rentrée supplémentaire via des pâtisseries et des boissons consommées.

Historique :

Ces premiers bars ouvrent à Taipei  (Taïwan) en 1998 et à Osaka (Japon) en 2004.

Ce concept très populaire au Japon due à l’impossibilité pour les Japonais de posséder un animal de compagnie chez eux, du fait de l’interdiction des chats dans les appartements. 

Pour arriver en Europe avec l’ouverture en Autriche du Café Neko à Vienne en 2012. Certains cafés deviennent « à thème » et ne possèdent que des races de chats rares…

En France :

L’ouverture en 2013 du « Café des Chats » à Paris a posé le problème de l’hygiène auprès de la préfecture de police et a déclenché de nombreuses polémiques. Les fondations de défense des droits des animaux telles que :

  • 30 millions d’amis ;
  • la fondation Brigitte-Bardot ;
  • l’association Stéphane Lamart ont fait savoir leur mécontentement quant au fait que l’animal soit relégué « au rang d’objet ».

Aucune législation spécifique à cette activité.

Cependant pour un bon respect des félins il est nécessaire de prévoir :

  • vous devez déclarer votre activité à la préfecture ;
  • un plan de maîtrise sanitaire adapté aux exigences alimentaires, et conforme aux directives vétérinaires ;
  • une politique d’information des visiteurs pour que la tranquillité et la sécurité des animaux soient respectées ;
  • se laver les mains à l’entrée ;
  • ne pas les porter aux bras ;
  • éviter de « déranger » les pensionnaires ;

Des locaux adéquates :

  • un sas à l’entrée pour que les chats pensionnaires ne puissent pas avoir accès à la voie publique ;
  • une pièce de repos isolée afin qu’ils puissent s’isoler, se reposer et ne pas être forcés de rester en compagnie des consommateurs du bar ;
  • des matériaux d’environnement, murs sols et plafonds lessivables
  • une cuisine isolée et inaccessible aux pensionnaires
  • une étude précise des lieux de contamination croisée et les actions correctives mises en place ;
  • veiller à une bonne salubrité des lieux.

Caractéristiques spécifiques par rapport aux autres bars :

  • meilleure rentabilité du business ;
  • des tarifs pour rester ( ou droit d’entrée) dans un bar à l’heure en semaine et au quart d’heure le week-end ;
  • ventes d’aliments et de gadgets ;
  • pas de vente d’animaux vivants, mais adoption possible ;
  • clientèle différente des habitués des cafés, qui restent plus longtemps et qui consomment plus (distributeur de croquettes) ;
  • apporter de l’affectivité entre les clients et les animaux ;
  • Assurer vos chats, pour vous protéger des accidents qu’ils peuvent engendrer.

Législation :

  • Selon le ministère de l’agriculture « le concept de bar à chats est assimilable réglementairement à une activité de présentation au public de chats à titre commercial ».
  • Le ministère ajoute que « les règles à respecter dans ces établissements sont précisées par l’arrêté du 3 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques relevant des articles L. 214-6-1 à L. 214-6-3 du CRPM ».
  • Les directions départementales en charge de la protection des populations veillent, par leurs contrôles réguliers, à ce que ces établissements respectent l’ensemble des prescriptions liées à leur activité et notamment celles relatives au bien-être des animaux.

Vous devez être en possession :

  • soit d’une certification professionnelle ;
  • soit d’une formation délivrée par un des établissements habilités par le ministère de l’Agriculture ;
  • où d’un certificat de capacité. 
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