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Préventions des épidémies : Vivre avec ! (2/2) -

Préventions : l’objectif consiste à continuer de vivre, malgré les risques : Par vivre nous entendons : travailler, voyager, se rencontrer et échanger, aimer et s’embrasser, s’amuser, se distraire, enseigner et apprendre, faire et assister à des activités sportives, aller dans des spectacles, des meetings, des rassemblements, faire ses courses … Bref la vie !

En établissant la liste de tout ce qu’on pouvait réaliser librement avant, sans craindre de rencontrer ce coronavirus, et les mesures prises, nous comprenons pourquoi certains confondent “protection collective” d’une menace avec “des entraves à la liberté individuelle”.

Pourquoi, si on pensait que la vaccination s’avérait comme la bonne mesure de précaution nécessaire, alors pourquoi ne l’avoir rendu réellement obligatoire ?

Pourquoi avoir choisi de continuer “d’emmerder” une majorité de citoyens qui se sont fait vaccinés ? (avec le passe vaccinal, les masques à l’extérieur…), plutôt que de se “fâcher” avec la minorité d’antivax ?

Ou est-ce plus simplement parce que ces derniers constituent un électorat fidèle à Mr Macron ?

Alors, comment allons-nous vivre À L’AVENIR et pour longtemps avec ces virus ?

J’ai longtemps travaillé dans des régions du monde où il n’est pas souhaitable de vivre sans des mesures préventives journalières et drastiques. (« et je n’en suis pas mort ! »).

En toutes premières préventions :

« Pour ne pas faire rire les oiseaux »

  • La détection précoce des cas suspects ou possibles ;
  • La prise en charge de ces cas dans une filière spécialisée rôle central en France : du SAMU-C15, de l’ARS-CIRE,
  • L’identification et la prise en charge éventuelle des personnes contact.

Des préventions individuelles :

La prévention collective commence par l’addition de préventions individuelles.

D’abord pour la majorité d’entre nous : adopter des comportements responsables aptes éventuellement à éloigner des menaces actuelles ou à venir. Veiller à son propre état physiologique (Qui peut savoir ?).

  • Ne plus fumer, ou ne pas commencer !
  • Surveiller son embonpoint (pas tous les jours heureusement). Pour beaucoup d’ados cela est déjà devenu d’actualité. Ils le paieront très cher plus tard, et se privent d’autres plaisirs que celui de manger.
  • Bouger, quand je vois toutes les possibilités de se faire plaisir en bougeant qui existent en particulier pour les jeunes, alors pourquoi se priver ? Pourquoi ne pas se révéler par le sport ?
  • Handicaper son avenir physique par des comportements à risques : (drogues, une immobilité excessive due aux écrans.
  • S’isoler des autres sans activités collectives, et sombrer dans l’ennui, dans la « haine de soi », voire la mélancolie.
  • La friction des mains avec des produits hydro-alcoolique.

Le port du masque/combinaison comme préventions :

  • Le port du masque représente la mesure sur laquelle nos sachants se sont le plus exprimés et aussi forcément le plus trompés (depuis Sibeth Ndiaye), Mais ce masque représente aussi la mesure la plus facilement adoptée par les populations ;

Historiquement le masque et la combinaison de protection représentent aussi la précaution portant le plus à sourire : Pendant la pandémie de peste noire au XVIIe siècle, les médecins portaient des masques à bec, des gants en cuir et de longs manteaux pour tenter de repousser la maladie.

  • Suite au Covid, on peut imaginer qu’à l’avenir, l’hiver, le port d’un masque soit très fortement recommandé pour tous.

La vaccination :

La #vaccination #oupas suscite de nombreuses polémiques (souvent irrationnelles voire infondées !) Il ne nous appartient pas d’intervenir efficacement dans ce débat sur la Covid. Nous ne citerons qu’un seul chiffre : Le Covid va provoquer dans le monde environ 5 millions de morts. Alors que sans vaccination on peut évaluer cette statistique à 100 millions de décès probables.

Historique :

En 430 avant JC, l’historien grec Thucydide décrit, une épidémie de peste à Athènes avec des cas de personnes guéries et devenues « résistantes ». Elles pouvaient soigner les malades sans crainte de contracter à nouveau la maladie. Il était donc possible de se protéger, de s’immuniser contre la maladie.

Le 14 mai 1796, James Phipps, inocula à un jeune âgé de 8 ans, du pus prélevé sur la main d’une fermière infectée par variole des vaches. Trois mois plus tard, il inocula cette variole à l’enfant, qui deviendra ainsi immunisé.

En 1885 Louis Pasteur essaya son traitement sur un jeune garçon de 9 ans mordu par un chien enragé, Pasteur, décida de lui inoculer l’agent infectieux « atténué » espérant stimuler son immunité avant que le temps d’incubation ne se termine, ce qui arriva.

Aujourd’hui, nous disposons d’une trentaine de vaccins capables de prévenir ou de diminuer la gravité de nombreuses maladies infectieuses, dont la grippe et la Covid 19.

2. Des préventions collectives

Nous serons de plus en plus nombreux à vivre sur cette terre et forcément de plus en plus dépendants les uns des autres !

L’idée de santé publique organisée naît au Moyen Âge, à la suite d’une catastrophe sanitaire : la peste de 1347. C’est lors de cette épidémie qu’émerge une alliance des pouvoirs publics et des médecins.

À la Révolution française émerge l’idée d’une assistance publique prise en charge par l’État et là encore, il faudra attendre une épidémie pour que l’État intervienne : le choléra, de 1832.

Ce n’est finalement qu’en 1902 que naît l’idée d’une santé publique est inscrite dans la loi.

Des « mesures barrières » à titre préventif :

Ces mesures se doivent pour être utiles donc d’être :

1) fondées sur des faits ;

2) rapidement mises en œuvre ;

3) applicables presque partout, sans réserve ;

4) simples et facilement adaptables ;

5) avec bon rapport coût-efficacité réels (notamment sur le devenir économique).

Mais une campagne de prévention ne doit pas tourner à l’hystérie sanitaire et doit faire preuve de bon sens pour être levée dès que cela peut être possible. En matière de bon sens, on peut s’interroger sur le bien fondé qui a consister à vacciner de très jeunes enfants pour protéger des personnes âgées qui justement refusent de se faire vacciner ?

Les premières quarantaines maritimes :

  • Dans le sillage de la peste noire au Moyen Âge, il s’agissait d’abord de contrôler l’arrivée des bateaux et des cargaisons suspectes. On parquait les passagers et les marchandises dans des lazarets. Des établissements mi sanitaires mi carcéraux, durant quarante jours ! (Îles du Frioul, à l’entrée du port de Marseille ce qui n’empêcha pas l’entrée en Europe de la peste Noire parce que pas strictement respectée). Dans le film : « Le Hussard sur le toit”  , de Jean Giono (1832) Angelo et Pauline sont placés en quarantaine à cause de l’épidémie de choléra qui sévit dans le sud de la France.

L’isolement volontaire ou imposé (confinement) :

  • À l’exemple du « mur de la Peste », comme rempart édifié dans les monts de Vaucluse afin de protéger le Comtat Venaissin de la peste qui frappa Marseille et une partie de la Provence en 1720-1722. S’étirant sur 27 kilomètres, il était bâti en pierre sèche. Le long de ce mur, des guérites en pierre sèche accueillaient des gardes (qui pouvaient tirer à vue).
  • Les confinements de la population (Covid) mis en place en France, du 17 mars au 11 mai 2020 du 30 octobre au 15 décembre 2020 du 3 avril au 3 mai 2021. Apparaissent comme une mesure radicale pour freiner l’épidémie en particulier sur les contaminations liées aux variants ;
  • La pandémie la plus meurtrière de l’histoire : la peste noire : ou « le mal noir » n’a entraîné aucun confinement, mais simplement des mesures de distanciation vraisemblablement pour cause de guerre mondiale.
  • La fermeture des frontières pour le Covid, selon l’OMT, une cinquantaine de pays se sont totalement fermés aux touristes, mettant en péril leurs activités hôtelières.

Les préventions au travail dans :

  • Les locaux industriels, commerciaux et tertiaires plus ou moins confinés et à plus ou moins grande fréquentation ;
  • Les moyens de transport ;
  • Les chantiers, les sites administratifs :
  • Les établissements scolaires, hospitaliers, culturels, ou de divertissement,
  • Les bâtiments publics …,

Tous ces lieux d’échanges et de « promiscuité » s’avèrent particulièrement propices aux contaminations du personnel en cas d’épidémie. Ils feront sûrement à l’avenir l’objet d’une surveillance attentive.

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