Bouleversements : De grandes gelées :

Concernant les bouleversements climatique historiquement :

en 860, il gela et neigea sans interruption depuis le mois de novembre jusqu’au mois d’avril ; la mer Ionienne fut gelée. On allait à Venise à cheval ;

l’hiver de 994 s’étendit du 15 novembre au 15 mai, avec de terribles gelées jusqu’au 12 juillet ; 

en 1142, le sol resta enseveli sous une couche profonde de neige du 6 décembre au 2 février ;

le 29 septembre 1218, de fortes gelées blanches accompagnées de neige détruisirent la majeure partie du raisin, au moment même de la vendange ;

du 1er novembre 1226 au 5 février 1227, les gelées tuèrent les oliviers ;

l’hiver de 1233 à 1234 fut aussi long que rigoureux ; il gela le Rhône et toutes les plantes du Midi jusque dans leurs racines ;

en 1305, 1364, 1408, 1480, 1543, 1564,1564, 1670, 1575, 1589, 1595, 1508, 1621, 1658, 1766, 1789, 1795, 1820, 1820, toutes les rivières de France gelèrent. Les vignes, les oliviers, les châtaigniers, les arbres fruitiers périrent par milliers ;

en 1709, « le grand hiver », les températures chutèrent à -25° C dans la Beauce, l’étang de Thau en Provence gela. Enfants, vieillards, lapins, oiseaux périrent et les loups attaquèrent les hommes dans les villes.

Bouleversements : Des périodes chaleurs et de sécheresses :

  • En 580, les arbres fleurirent une seconde fois aux mois de septembre ou d’octobre.
  • La chaleur de l’année 582 fit fleurir les arbres au mois de janvier. En 584, des roses fleurirent en janvier :
  • Les arbres refleurirent au mois de juillet 585. Ils refleurirent encore au mois de septembre 586, et un grand nombre de ces derniers, en produisirent une seconde fois jusqu’aux fêtes de Noël. Au mois d’octobre 587, après la vendange, les vignes présentèrent de nouveaux jets avec des raisins bien formés.
  • Les arbres refleurirent pendant l’automne de 589, La sécheresse excessive de 591 consuma toutes les prairies.
  • Celle du long été de 874 fit manquer les foins et les blés. Les mois d’avril et de mai 892 furent en proie à une extrême sécheresse. Des chaleurs intenses et une sécheresse extrême régnèrent. Pendant les mois de juillet, août et septembre. L’extrême chaleur de l’été de 987 réduisit de beaucoup les récoltes.
  • En 994, la disette des pluies tarit les fleuves, fit périr les poissons dans la plupart des étangs, dessécha beaucoup d’arbres, brûla les prairies et les moissons.
  • 2023, Cet été, la sécheresse s’annonce encore plus prononcée que jamais !

Des Bouleversements après l’an 1 000

  • En 1094 la sécheresse fut extraordinaire. Celle de 1137 se déclara au mois de mars et persévéra jusqu’au mois de septembre, tarissant aussi les puits, les fontaines et les fleuves.
  • Une sécheresse insolite accompagna la grande chaleur de 1183. Elle sécha dans plusieurs endroits les rivières, les fontaines et les puits. Les mêmes phénomènes trahissent la sécheresse de 1188. Un grand nombre d’incendies se déclarèrent à Tours, à Chartres, à Beauvais, à Auxerre, à Troyes.
  • En 1204, Il ne plut pas ou presque pas pendant les mois de février, mars et avril. De fortes chaleurs succédèrent à ces trois mois de sécheresse. L’année 1212 fut très sèche. L’extrême sécheresse de l’année 1226 entraîna la ruine de presque toutes les récoltes d’été : Il ne plut pas pendant tout l’été 1287 ;
  • En 1305, il y eut une grande sécheresse en été ; la sécheresse fut aussi excessive en 1306. La sécheresse fut si grande en 1325, qu’on eut à peine la valeur de deux jours de pluie dans le cours de quatre lunaisons : il y eut cette année-là une chaleur excessive.
  • En 1331, aux longues pluies qui avaient duré depuis le commencement du mois de novembre de l’année précédente jusqu’au commencement de cette année. Succéda une si grande sécheresse qu’on ne put labourer la terre à cause de sa dureté.
  • La sécheresse de l’été 1334 fut suivie d’un hiver très humide ; il y eut beaucoup de vins. Les sources tarirent pendant l’été de 1384 par le manque de pluies et la sécheresse insupportable qui régna dans toute la France.

Bouleversements plus récents

  • La sécheresse opiniâtre de l’été 1392 tarit les sources et empêcha les plus grands fleuves de la France d’être navigables. L’été de 1473 fut très chaud. La chaleur se prolongea depuis le mois de juin jusqu’au 1er décembre ; il n’y eut ni froid, ni gelées avant la Chandeleur.
  • La sécheresse de 1632 dura depuis le 12 juillet jusqu’au 15 septembre. L’année 1684, classée par J.-D. Cassini au nombre des plus chaudes, Les observations udométriques commencées en France par Lahire, en 1689, ne fournissent pas moins d’exemples de ces grandes sécheresses. Les plus considérables : 1694, 1719, 1767, 1778, 1793, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893.

Bouleversements avec des Vagues de chaleur observées en France depuis 1947

  • Un épisode d’intensité exceptionnelle du 2 au 17 août 2003.
  • Des épisodes de forte intensité du 24 juillet au 8 août 2018, du 22 juillet au 4 août 1947, du 9 au 31 juillet 1983 et du 10 au 30 juillet 2006 ;
  • Des épisodes d’intensité modérée en 1947 (du 14 au 20 août), 1952, 1957, 1975, 1976, 1990, 1994, 1998 et 2005.
  • Records de chaleur en 1976 : « Impôt sécheresse »
  • 1983, Surmortalité de 4 700 cas ;
  • 2003, 15 000 décès
  • En 2006, la mer atteint 30° à Marseille ;
  • 2015 : trois épisodes de canicule en 6 semaines ;
  • 2018 : 2ème été le plus chaud en France.
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