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Décarbonisation, que faire et comment bien le faire ? -

La décarbonisation ou décarbonation consiste à capter le CO2 et le méthane (CH4) de l’air, entre autres, par des aspirateurs géants pour purifier l’atmosphère.

L’objectif est simple. Augmenter les bénéfices de l’entreprise en économisant sur l’énergie. Ou en maîtrisant mieux la dépendance aux énergies fossiles pour l’économie et l’environnement d’aujourd’hui. La décarbonisation principalement réalisée en remplaçant les hydrocarbures par des sources d’énergie “propres”. Non-associées à des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, les sources d’énergie renouvelables (solaire, éolienne, géothermique, biomasse, etc.) ou non carbonées (nucléaire) sont privilégiées.

La décarbonisation :


L’idée de retirer de l’atmosphère du dioxyde de carbone avance. Le suisse Climeworks et le canadien Carbon Engineering commencent à installer des usines innovantes d’aspiration. Selon le Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec) cette approche pourrait même permettre à l’humanité de rester en dessous des 1,5 °C d’augmentation de la température mondiale depuis les débuts de l’ère industrielle.

Le principe de décarbonisation :

D’énormes ventilateurs aspirent l’air et le font passer à travers des filtres : (en matériau solide qui capte le CO2), et ainsi, c’est de l’air appauvri en carbone qui ressort et se trouve réinjecté dans l’atmosphère.

Ces filtres composés de nanofibres de cellulose couplés à des amines (des molécules dérivées de l’ammoniac). Quand ils arrivent à saturation, les filtres sont isolés et chauffés à environ 100 °C pour provoquer le re largage du CO2 pur. Le CO2 comprimé sera alors, acheminé soit à une unité industrielle qui le recyclera, soit enfoui dans des couches géologiques profondes.

D’autres techniques de décarbonisation :

L’amélioration de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs s’avère également une autre voie de décarbonisation :

  • Soit, Il s’agit de rénovation énergétique des bâtiments (industriels et d’habitation) ;
  • Soit par le développement de bonnes pratiques de sobriété comme politique énergétique ;
  • Et aussi par capture du CO2 : qui consiste à piéger les molécules de CO₂ avant, pendant ou après l’étape de combustion afin d’éviter leur libération dans l’atmosphère.

En France, la « Stratégie Nationale Bas-Carbone »,

Révisée en 2018, celle-ci fixe de nombreux objectifs dont la décarbonation de la production d’énergie et le renforcement des puits de carbone (un réservoir naturel ou artificiel qui absorbe du carbone) et de développer la capture et le stockage du CO₂.

Au niveau des entreprises. Elles réussissent de baisser leur empreinte carbone en mettant fin aux activités fortement émettrices de CO₂ :

  • En achetant des green bonds ;
  • En investissant dans les énergies renouvelables. Le site Arcelormittal de Dunkerque par exemple a lancé un procédé innovant de capture de CO₂ d’origine industrielle.

Des innovations à venir en matière de décarbonisation ?

L’Europe s’engage à réduire de 50 % ses émissions de CO2 d’ici à 2030 :

  • Le piégeage et le stockage de carbone – il s’agit de séparer les gaz à effet de serre d’autres gaz industriels, puis de les compresser et de les injecter dans le sol afin qu’ils ne soient pas rejetés dans l’atmosphère ;
  • Le piégeage et l’utilisation de carbone – ce procédé vise à transformer les gaz industriels en élément utile, par exemple en éthanol ou en matières premières en vue d’une utilisation dans l’industrie chimique.

Mais aussi, des changements plus radicaux

Devront se mettre en place et ce, très rapidement, par exemple dans les industries très énergivores :

  • L’électrification de l’apport de chaleur, c’est-à-dire : des fours à l’électricité verte et non en brûlant des combustibles fossiles ;
  • L’utilisation de biomasses comme combustible. Un exemple : le charbon de bois avec un impact neutre sur le CO2 ;
  • L’utilisation de l’hydrogène comme combustible dans des fours pour les industries chimiques, ou aussi, plus simplement comme réactif dans les procédés chimiques eux-mêmes ;
  • Le remplacement (à marche forcée) des moteurs de voitures thermiques par des motorisations électriques ou à d’autres énergies décarbonnées.

Tout cela demandera des investissements considérables !

Les droits d’émettre du CO2 deviendront de plus en plus onéreux avec le temps : le nombre de droits d’émission ne cessera de diminuer drastiquement. 

La première mesure de décarbonisation de notre planète consiste toujours par des mesures préventives.

Avant de dépolluer, essayons déjà de moins polluer !

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