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Des vacances en Corse ? -

La Corse représente un endroit magnifique et idyllique pour y passer ses vacances. Tout le monde devrait pouvoir y avoir droit d’y aller paisiblement et surtout en toute sécurité.

Faut-il attendre la même situation en Corse qu’en :

  • Chine où 400 000 personnes se baignent en même temps sur une plage.
  • Rejoignant ces 6 000 nageurs dans le même bassin de piscine au Japon à Tokyo.

Pour prendre les mesures nécessaires afin que les vacances en Corse, dans le futur se se passent comme çà !

En Corse :

Des événements récents en Corse illustrent bien l’absence en France d’un réel management des risques.

Dans un pays où l’exécutif national n’est plus capable de réagir à temps pour éviter une catastrophe, en cas de crise. À l’exemple de ce qu’il vient de se passer récemment en Corse :

  • Un épisode orageux paroxystique (un ouragan ?) qui n’a pas été annoncé à temps, ni sa puissance néfaste. Pourtant bien identifiés dès la veille, par les services de la Météo. Ceux-ci ont hésité entre deux modèles pour finalement choisir le moins inquiétant ! (Le moins impactant pour le tourisme en Corse ?)
  • Une précision : ces dernières années on a fermé des bureaux locaux de Météo ! Au profit de services privés destinés aux seuls gros industriels. On a aussi considérablement réduit le nombre d’agents dans les services publiques de la Météo. On a bien les ordinateurs qui vont bien, mais pas assez de personnes pour interpréter ce qu’ils nous annoncent !
  • Les satellites et les échos radar prévoyaient l’intensité des phénomènes à venir, dès la veille au soir ;
  • L’alerte (en vigilance orange) a mis près d’une demi-heure pour être enclenchée !
  • On a vu un directeur de camping prévenu par hasard, mais trop tard pour intervenir. Un couple en kayak et un pécheur (comme bien d’autres) non avertis avant de prendre la mer ce matin-là.

Qui devait prendre les décisions d’urgence nécessaires en Corse

À cet instant, on peut estimer à près de 300 000 personnes étaient en vacances en Corse et combien en habitat précaire ? (Camping, ou même comme itinérants). Est-il raisonnable de laisser autant de monde crapahuter en même temps dans des canyons susceptibles de subir de brusques inondations, sans système d’alerte adéquat ?

Des propositions pour pallier ces « loupés » :

  • Redimensionner nos services d’urgence hôpitaux, pompiers avec une cinquantaine de bombardiers d’eau, délocalisés. Le fabricant des Canadairs va lancer une série de 22 nouveaux appareils avec seulement 2 avions affectés à la France. Alors pourquoi pas des Airbus A 400M Atlas ? ;
  • Revoir notre qualification des urgences climatiques. Avec actuellement seulement en 3 couleurs. Aux US les météos pronostiquent leur prévision en pourcentages de survenue : « aujourd’hui 20 % de pluie … » ;
  • Adapter nos moyens d’alerte avec les nouveaux outils de communication . Pourtant déjà utilisés dans d’autres pays : comme les alertes cyclones aux États-Unis) ;
  • Mettre en place une technique de diffusion cellulaire par géolocalisation. Qui permettrait d’envoyer des alertes par SMS aux personnes se trouvant dans une zone à risques.

Pourquoi ne pas :

  • Contingenter le nombre de personnes en même temps au même endroit. À l’exemple des accès aux calanques de Marseille et des visiteurs au Mont St Michel …).
  • Étudier dans les lieux touristiques des abris en dur collectifs. À l’exemple des abris, contre les cyclones. Actuellement la loi littorale interdit les constructions en dur en métropole ! Ne pourrait-on pas faire une différence entre une villa pour quelqu’un du showbiz et un abri de secours collectif ;
  • Spécifiquement pour la Corse : revoir l’approvisionnement de l’île en électricité. Couvrir les zones blanches des téléphones portables, Installer des bornes d’avertissement danger le long du GR 20 mais d’ailleurs, aussi dans toutes les zones isolées et très fréquentées l’été ;
  • Mettre en place une technique de diffusion cellulaire par géolocalisation permettant d’envoyer des alertes par SMS aux personnes se trouvant dans une zone à risques.

Et aussi, ailleurs :

  • Avec l’arrivée d’épisodes tropicaux au-dessus de nos villes : supprimer les gouttières de toit. Redimensionner les canalisations d’écoulement des eaux usées (déjà sous-dimensionnées de 30 % à Marseille.)
  • Quand on revégétalise un quartier : il faut penser qu’un arbre nécessite un trou de 5 mètres de profondeur pour étendre ses racines avec le temps.
  • Mettre en place des couvertures végétales en centre-ville ;
  • Installer des réserves d’eau (dans un pays où « l’eau dégouline partout ») pour l’agriculture. Et aussi de mettre en place dans les maisons des récupérateurs d’eaux usées, pour les toilettes ou pour arroser.

Pour compléter la liste des risques à couvrir :

  • Le décisionnel d’intervention actuel s’avère trop compliqué. Il dépend de la préfecture pour les vigilances orange, mais devient ministérielle aux niveaux vigilances rouge … Ce, même en période de vacances au mois d’Août !!!
  • Comment accepter que les évacuations d’eau de pluie soit à ce point sous-dimensionnées, par exemples : certaines rues de grandes villes (Paris), le pourtour du vieux port à Marseille…

Conclusion :

Faut-il accepter que ces changements climatiques soient comme une fatalité. On ne les résoudra sûrement pas seulement en imposant des voitures électriques … en France !

L’État ne peut plus être le seul à indemniser les aléas climatiques à venir. On pourrait prévoir un fond d’indemnisation spécifique, en particulier lorsque celui-ci décrète une interdiction d’usage, qui d’ailleurs sert de prétexte aux assurances pour ne pas intervenir !

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