« Féminin » ou « masculin » : notre règle grammaticale du genre (traditionnelle et encore actuelle) accorde une prévalence du genre masculin sur le féminin. Tel un genre neutre, sans prévalence. Que certains contestent aujourd’hui cette règle : Ok, mais nous possédons une académie pour statuer.
Et puis remplacer ce genre neutre, « masculin » par quoi ?
La langue française est suffisamment riche et belle pour ne pas avoir besoin de rechercher des néologismes avec des “nouveaux” pronoms personnels inclusifs comme :
- « Iels” pour “ils/elles »,
- « Toustes” pour “tous/toutes » ;
- « Celleux » ou pour : « celles/eux » ;
- Ou encore des « Cher·e·s lecteur·rice·s déterminé·e·s » (bonjour la vitesse de lecture).
- Et pourquoi pas : « Diel » à la place de « Dieu » ?
Le « iel » a déjà fait son arrivée sur le site Internet du dictionnaire Robert. Certains pourraient même se demander pourquoi ce pronom commence par un « i » et non par un « e ». Ce pronom personnel inclusif, déjà utilisé au sein de la communauté LGBTQI +, employé pour évoquer une personne quel que soit le genre ! (Un peu comme le « on »).
Mais permettez-moi une question : doit-on dire :
- iel est beau ?
- iel est belle ?
Sur le même sujet de genre : masculin ou féminin
Et si Dieu était une femme ? (pardon « une personne à menstruation ») ne devra-t-on pas dire « Dielle » ?
À la fin du mot testicule (attribut masculin par excellence) se trouve un « e ». Je revendique que l’on supprime ce « e » que je trouve personnellement trop féminin !
Dans les annonces du métro de Londres on n’entendra plus « mesdames et messieurs ». Le traditionnel : « ladies and gentlemen » devrait être remplacé par : « Hi everyone ».
On a fêté les vingt ans d’Harry Potter avec une grande manifestation. J. K. Rowling (« l’auteur.e.trice » je ne sais plus comment l’écrire) JKR n’a pas été invitée à la cérémonie pour cause de transphobie : elle considérait qu’un sexe c’était un fait biologique. Elle utilisa le mot « femme » à la place de « personne ayant un utérus ou une personne qui saigne »
À la place de « femme enceinte » : « une personne a ses règles, ça signifie que son utérus peut accueillir une grossesse ».
Permettez-moi encore une question sur le genre « féminin » :
Comment appeler « une personne qui ne saigne plus » ? – enceinte, qui allaite ou approche de la ménopause, ou encore victime d’un stress chronique ou encore d’un problème de santé comme l’anorexie ou d’un trouble de la glande thyroïde. Ou tout simplement qui n’a plus d’utérus (hystérectomisée) ?
À Sciences Po : une prof de dance aurait été « virée » pour avoir « osé » utiliser les mots « hommes et femmes » pendant ses cours de danse en couple. Selon l’enseignante, l’école aurait modifié les inscriptions pour ses cours de danse. Au lieu d’avoir un quota d’hommes et un quota de femmes. Ces termes ont été remplacés par « follower » et « leader ».
Je signe cet article, tel un vieil homme blanc, hétérosexuel, dyslexique et sincèrement un féministe universaliste (ma grand-mère militait comme une suffragette engagée, elle possédait beaucoup d’influences dans la famille et sur moi même !).
Conclusion
Pourtant cet universaliste qui m’anime se porte mal :
- Je ne sais plus parfois ou je me situe ;
- Je me sens agressé dans ma masculinité pourtant jamais agressive ;
- J’éprouve des difficultés quand j’entame une conversation avec une femme ;
- L’écriture inclusive complique et ralenti ma compréhension : je suis déjà dysorthographique ! j’imagine (vu les efforts que j’ai du accomplir pour m’améliorer) nécessaires aux élèves dans mon cas des difficultés qu’ils vont devoir rencontrer
- J’évite tout humour ou tout compliment avec une inconnue ;
- Je préfère désormais comme interlocuteur avoir affaire à un homme.
Une vraie rupture anthropologique :
Qu’en pensez-vous vous même ?