Cette nuit j’ai rêvé d’une interview menée par Francis Drubigny (un auteur), amis et partenaire pour la réalisation de mes livres et en particulier pour la couverture du dernier : « Femmes Violentées ou Aimées »
Merci FD !
L’interview
FD : Guy, qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?
GC : D’abord je suis autodidacte, de tout temps je me suis instruit, sur tous les sujets qui m’intéressaient. Un jour j’ai découvert la méthode Montessori, et je me suis rendu compte que pour une meilleure mémorisation, je devais rédiger un résumé du sujet abordé.
Depuis j’ai pris l’habitude de prendre des notes durant mes lectures, devant certaines émissions de Télé, d’en rédiger des condensés.
En retraite, je me suis aperçu qu’Aloïs Alzheimer courrait après moi pour me rattraper. Pour retarder cette rencontre je me suis mis à écrire beaucoup plus. Mais plus j’écrivais, plus il accélérait !
FD : Pourquoi le « vieux mâle blanc hétérosexuel » que vous êtes s’est concentré sur un combat mené d’ordinaire par des femmes ?
GC : D’abord les violences à l’égard des femmes concernent les femmes et les hommes qui sont eux, le plus souvent les agresseurs.
Très choqué devant la fréquence de tels crimes : que peut faire un auteur comme contribution à cette lutte bien légitime ? Sinon de prendre sa plume et de dénoncer.
FD : Placer en avant-scène ces violences, n’est-ce pas en faire la promotion ?
GC : Ce qui tue, c’est l’ignorance, voire un silence « complice ! »
Qui renseigne les jeunes filles des dangers qui risquent de les assaillir ? Les parents … ? L’école … ? les copines … ? Le plus souvent, les réseaux sociaux à travers d’ignobles vidéos porno que leur prêtent les garçons !
J’ambitionne par mes écrits de mener ce combat des idées et de promouvoir le concept : « Liberté, Égalité et Respect des femmes »
D’où ce livre : « Femmes violentées ou Aimées », car je pense « qu’une femme violentée n’est pas aimée, et qu’une femme aimée n’est jamais violentée ».
Deuxième partie de l’interview
FD : Encore une fois en étant aussi exhaustif sur les violences à l’égard des femmes, ne craignez-vous pas d’être accusé d’en faire l’apologie ?
GC : Par Qui ? Par ceux qui justement via leur silence ou leurs excès sont complices de ces effroyables exactions ?
Au contraire je les remercierais chaleureusement d’avance, car ce sera la preuve que j’ai bien atteins ma cible.
Dans la deuxième partie du livre, je détaille aussi tout ce que des femmes remarquables ont déjà entreprit dans notre histoire, pour faire avancer la condition des femmes et par là inciter des jeunes filles volontaires de continuer la lutte de leurs ainées.
FD : Ne craignez-vous pas de récupérer à votre profit, le malheur des victimes ?
GC : C’est pour cette raison que j’abandonne mes droits d’auteurs, de la première année, à une association d’entre-aide aux femmes victimes.
FD : Pour conclure, auriez-vous une recommandation à formuler ?
GC : Oui ! absolument : Il est nécessaire de faire la lumière sur ce fléau mondial, d’en parler entre victimes, aux jeunes filles et à tout son entourage, Car le silence tacite et « complice » encourage les agresseurs à commettre en toutes impunités leurs exactions.
Un petit deuxième pour les victimes lors d’une agression :
- Ne soyez pas sidérée par l’attaque ;
- Criez très fort ;
- Frappez- dans les yeux ;
- Rompez le contact ;
- Courez très vite.
FD : Et plus si affinité : « Inscrivez-vous à un cours de self-défense ! »
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