Les travailleurs de nuit :
Les travailleurs de nuit, souvent plus âgés, bénéficient aussi de revenus plus élevés. Ils dorment moins longtemps, ils possèdent un poids, un indice de masse corporelle (IMC) et un périmètre abdominal plus élevé. Avec une obésité abdominale presque trois fois plus importante, sans aucune influence sur l’âge et le sexe.
Les travailleurs de nuit capitalisent ainsi une durée de sommeil plus faible pendant les jours de travail. Aussi pendant les jours de repos, avec un niveau plus élevé du décalage horaire.
Le travail de nuit peut avoir des effets négatifs sur la santé. Plusieurs études ont confirmé l’existence d’une relation directe entre le travail de nuit et les maladies cardiaques. Et aussi l’altération du profil lipidique, la prise de poids et le syndrome métabolique.
Ce travail de nuit, représente un facteur de risque d’obésité abdominale.
L’indice de masse corporelle ou IMC (diviser le poids (en kg) par le carré de la taille en mètre). Un IMC normal se situe entre 18,5 et 25. Une valeur qui permet d’estimer la corpulence d’une personne. Inventé au milieu du XIXᵉ siècle par Adolphe Quetelet, mathématicien belge et l’un des fondateurs de la statistique moderne. Cet indice est appelé aussi l’indice de Quetelet.
Le travail de nuit se défini comme tout travail effectué entre 20 heures et 5 heures du matin en été et entre 19 heures et 6 heures du matin en hiver, et ce, au moins deux fois par semaine. Si votre travail de nuit comporte des risques particuliers ou des contraintes physiques ou mentales. On ne peut vous faire travailler pas plus de 8 heures par période de 24 heures. Votre employeur doit identifier les dangers particuliers ou les contraintes physiques ou mentales liés à votre travail. Évaluer dans quelle mesure ils peuvent être dangereux et DOIT prendre des mesures pour réduire ces risques. En général, les jeunes de moins de 18 ans ne sont pas autorisés à effectuer un travail de nuit.
Chez les femmes enceintes :
Si vous êtes enceinte et qu’un quart de vos heures de travail sont des heures de nuit, vous pouvez être exemptée du travail de nuit. Votre médecin devra certifier que le travail de nuit peut nuire à votre santé, à votre sécurité et à celle de votre bébé. S’il n’existe pas d’autre travail convenable, vous pouvez bénéficier d’un congé pour raisons de santé et de sécurité. Cette disposition s’applique également jusqu’à 14 semaines après la naissance de votre enfant.
Le travail de nuit se positionne associé à des habitudes alimentaires anormales. Donc entraînent à un impact sur leur IMC. Surtout s’il se cumule de jour en jour. Mais aussi sur l’augmentation du tour de taille, du tour de hanche et du rapport taille/hanche. Cet augmentation de l’IMC ne dépend pas toujours à des habitudes alimentaires. Le travail de nuit se développe dans certains secteurs professionnels tels que les hôpitaux, le commerce de détail et les transports.
Son impact sur la santé :
Le travail de nuit affecte la santé car il perturbe les rythmes circadiens et les habitudes alimentaires. Il compromet les capacités cognitives et provoque de la fatigue. Mais aussi un manque de sommeil et des problèmes digestifs. Ces facteurs peuvent entraîner une prise de poids. Il provoque l’obésité, des maladies cardiovasculaires, des troubles métaboliques, du diabète de type 2 voire le cancer du sein.
La prise de poids associée au travail de nuit peut être le résultat d’un apport calorique excessif et d’un manque d’activité physique pendant la nuit. Par exemple, les infirmières de nuit prennent leurs repas à des heures irrégulières, grignotent davantage. Elles manifestent une préférence pour les aliments riches en graisses et en sucres et ne pratiquent aucune activité physique en dehors de leur travail en raison de la fatigue liée à la nature de celui-ci. La consommation fréquente d’aliments riches en sucre et en graisse et le manque d’activité physique observés chez les infirmières de nuit peuvent entraîner une accumulation de graisse sous-cutanée et une augmentation du poids corporel.
Le travail de nuit entraînerait aussi d’autres effets dévastateurs : il accélèrerait un déclin cognitif et même, il perturberait l’ADN.
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