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La pauvreté persiste, que faire ? - Guy Couturier, explorateur d'idées, essayiste

La pauvreté constitue une réalité complexe

La pauvreté affecte des millions de personnes à travers le monde. Définie comme l’incapacité d’accéder aux ressources et aux opportunités de base nécessaires à une vie décente. Celle-ci touche une grande variété de populations, allant des zones urbaines aux zones rurales, des pays développés aux pays en développement.

Bien que la France dispose d’un filet de sécurité sociale relativement solide. Des millions de personnes continuent de vivre dans des conditions de précarité économique. Un peu plus d’un million de travailleurs vivent avec moins de 918 euros par mois. Malgré l’existence d’un salaire minimum en France. Le travail ne protège pas toujours de la pauvreté. Avoir un emploi ne suffit pas toujours notamment, pour ceux qui travaillent à temps partiel contraint, des travailleurs indépendants. Ceux qui alternent des périodes de travail précaire et de chômage, des travailleurs monoparentaux.

La réforme de 2014, imposant un minimum de 24 heures par semaine pour le temps partiel a abouti à des destructions d’emplois. Principalement occupés par des femmes. Augmentant ainsi au passage les inégalités d’accès à l’emploi hommes/femmes. 

Définitions de la pauvreté

  1. La pauvreté peut être définie de différentes manières selon le contexte et les critères utilisés. Elle peut être mesurée en termes de revenu, de conditions de vie, d’accès à l’éducation. Aussi à la santé, au logement et à d’autres services essentiels. Une personne est considérée comme vivant dans la pauvreté si elle ne dispose pas des moyens nécessaires. Pour satisfaire ses besoins fondamentaux.
  2. Les agriculteurs sont surreprésentés, près des trois quarts des pauvres des pays en développement vivent dans les zones rurales.

Le seuil de pauvreté dans le monde s’établi à 50 € par mois. Certaines régions du monde continuent d’être largement concernées par l’extrême pauvreté (l’Afrique subsaharienne ou encore l’Asie du Sud). Qui représentent à elles seules 85% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

En France, la pauvreté est souvent mesurée en fonction du seuil de pauvreté monétaire. Qui représente un pourcentage du revenu médian national. Selon les statistiques officielles, une personne est considérée comme vivant sous le seuil de pauvreté si son revenu est inférieur à 60% du revenu médian. Cependant, cette pauvreté ne se limite pas uniquement à un manque de revenu. Elle englobe également l’accès aux soins de santé, au logement, à l’éducation et à d’autres services essentiels.

Les Populations le plus touchées par la pauvreté

La pauvreté touche une grande diversité de personnes, mais elle affecte de manière disproportionnée les femmes, les enfants, les personnes âgées, les minorités ethniques, les personnes handicapées. Et les populations vivant dans des zones rurales ou des bidonvilles. Les personnes vivant dans des situations de conflit, de crise économique ou de discrimination sont également plus susceptibles de tomber dans la pauvreté.

En France, la pauvreté touche divers groupes de population, notamment les familles monoparentales, les jeunes, les personnes âgées, les travailleurs précaires. Et aussi, des chômeurs de longue durée, les migrants et certaines minorités ethniques. Les zones urbaines défavorisées et les banlieues sont souvent les plus touchées par la pauvreté, avec un accès limité à l’emploi, à l’éducation et aux services sociaux.

Origines et causes de la pauvreté

Les causes de la pauvreté sont multiples et interconnectées. Elles incluent des facteurs économiques tels que le chômage, le sous-emploi, les inégalités de revenu, la faible productivité agricole. Ainsi que des facteurs sociaux tels que la discrimination, le manque d’accès à l’éducation. Et à la santé, les conflits armés et les catastrophes naturelles. Les politiques économiques défavorables, la corruption et l’injustice sociale contribuent également à perpétuer la pauvreté.

En France les causes sont multiples et complexes. Elles comprennent le chômage structurel, la précarité de l’emploi, les inégalités de revenu, les discriminations. Les difficultés d’accès au logement abordable, ainsi que les problèmes de santé mentale et physique. La crise économique mondiale de 2008 a également contribué à accroître les taux de pauvreté en France, en particulier parmi les groupes les plus vulnérables.

Conséquences de la pauvreté

La pauvreté a des conséquences dévastatrices sur les individus, les familles et les communautés. Elle limite l’accès à l’éducation et à la santé, entraîne la malnutrition, une mortalité infantile, la marginalisation sociale. Et aussi de l’instabilité politique. La pauvreté crée un cercle vicieux de privation et d’exclusion sociale, rendant difficile pour les personnes pauvres de sortir de leur situation.

En France, elle se traduit par une exclusion sociale. La pauvreté infantile est particulièrement préoccupante, car elle compromet l’avenir des enfants et perpétue la pauvreté d’une génération à l’autre.

Moyens et outils pour la combattre

La lutte contre la pauvreté nécessite une approche holistique et coordonnée. Impliquant l’action des gouvernements, des organisations internationales, du secteur privé, de la société civile et des communautés locales. Voici quelques-uns des moyens et des outils nécessaires pour combattre efficacement la pauvreté :

  1. Investissement dans l’éducation et la formation professionnelle. L’accès à une éducation de qualité est essentiel pour briser le cycle de la pauvreté. En permettant aux individus d’acquérir les compétences nécessaires pour accéder à un emploi décent.
  2. Promotion de l’emploi et de la création d’entreprises. Des politiques favorisant la croissance économique inclusive, l’entreprenariat et l’accès au crédit peuvent aider à réduire le chômage. Et stimuler le développement économique des communautés défavorisées.
  3. Renforcement des filets de sécurité sociale. Des programmes tels que les allocations familiales, les pensions de retraite et les soins de santé universels. Peuvent aider à protéger les personnes les plus vulnérables contre les risques sociaux et économiques.
  4. Réduction des inégalités. Des politiques visant à réduire les inégalités de revenu, de genre et d’accès aux services de base sont essentielles pour assurer une distribution équitable des richesses. Et des opportunités.
  5. Investissement dans les infrastructures de base. L’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux transports et aussi aux technologies de l’information et de la communication est crucial. Pour améliorer les conditions de vie des populations pauvres et stimuler le développement économique.
  6. Promotion de la bonne gouvernance et de la transparence. La lutte contre la corruption, l’instauration de politiques économiques équitables. Et aussi la participation citoyenne sont essentielles pour garantir que les ressources publiques sont utilisées de manière efficace et équitable.

Pour lutter contre la pauvreté en France

Il est nécessaire de mettre en œuvre des politiques économiques et sociales inclusives. Cela implique en plus :

  1. Création d’emplois stables et décents. En favorisant la création d’emplois stables et bien rémunérés, le gouvernement peut réduire les taux de chômage et de précarité économique.
  2. Investissement dans l’éducation et la formation professionnelle. L’accès à une éducation de qualité et à des formations professionnelles adaptées aux besoins du marché du travail est essentiel. Pour permettre aux individus de sortir de la pauvreté.
  3. Lutte contre les discriminations et les inégalités. En adoptant des politiques visant à lutter contre les discriminations liées au genre, à l’origine ethnique. À la religion, à l’orientation sexuelle et au handicap. Le gouvernement peut promouvoir l’égalité des chances et réduire les inégalités sociales.
  4. Développement des politiques de logement abordable. En construisant davantage de logements abordables et en régulant le marché immobilier. Le gouvernement peut aider à réduire l’incidence de la pauvreté liée au logement.

En conclusion

La lutte contre la pauvreté est un défi complexe qui nécessite des solutions intégrées et durables. En investissant dans l’éducation, l’emploi, la protection sociale et le développement des infrastructures, les gouvernements et la société dans son ensemble peuvent contribuer à créer un monde où chaque individu a la possibilité de réaliser son plein potentiel et de vivre dans la dignité.

En France, la lutte contre la pauvreté en France nécessite une approche multidimensionnelle et coordonnée, impliquant l’action des pouvoirs publics. Des acteurs sociaux et économiques, ainsi que de la société civile. En investissant dans les personnes et en promouvant l’inclusion sociale, la France peut progresser vers un avenir où chaque individu a la possibilité de vivre dans la dignité et de réaliser son plein potentiel.

Différences en entre pauvreté et misère

Différences en entre pauvreté et misère

  • La pauvreté est généralement définie comme l’incapacité d’une personne ou d’une famille à subvenir à ses besoins fondamentaux, tels que la nourriture, le logement, l’éducation et les soins de santé, en raison d’un revenu insuffisant :
  • Elle peut être relative ou absolue.La pauvreté relative fait référence à un niveau de vie inférieur à la norme sociale généralement acceptée dans une société donnée ;
  • La pauvreté absolue, quant à elle, est définie par des seuils de revenu fixés pour répondre aux besoins de base ;
  • Les personnes en situation de pauvreté peuvent encore avoir accès à certaines ressources et services sociaux de base.
  • La misère implique souvent des conditions de vie extrêmement difficiles, caractérisées par la souffrance, la privation et le désespoir. Contrairement à la pauvreté, la misère va au-delà de l’aspect matériel et touche également l’aspect émotionnel et psychologique. Les personnes en situation de misère peuvent se sentir dévalorisées, désespérées et sans espoir en raison de leurs conditions de vie extrêmement précaires ;
  • La misère peut être causée par des événements catastrophiques tels que des conflits armés, des catastrophes naturelles, des crises économiques graves, des discriminations systémiques;

En résumé

La pauvreté se réfère principalement à un manque de ressources financières et matérielles, tandis que la misère englobe non seulement ces aspects, mais également la souffrance émotionnelle et psychologique associée à des conditions de vie extrêmement précaires. La misère implique souvent des conditions de vie extrêmement difficiles, caractérisées par la souffrance, la privation et le désespoir.

  • La misère peut être causée par des événements catastrophiques tels que des conflits armés, des catastrophes naturelles, des crises économiques graves, des discriminations systémiques, etc.

En résumé, la pauvreté se réfère principalement à un manque de ressources financières et matérielles, tandis que la misère englobe non seulement ces aspects, mais également la souffrance émotionnelle et psychologique associée à des conditions de vie extrêmement précaires.

La stigmatisation de la part des personnes plus « riches ».

Elle représente un phénomène social et culturel où des individus, des groupes sociaux sont : marqués, étiquetés, voire jugés négativement.

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la stigmatisation des pauvres persiste dans la société. Certaines personnes peuvent attribuer la pauvreté à des facteurs individuels tels que la paresse ou le manque de volonté, ignorant souvent les nombreuses autres circonstances socio-économiques qui contribuent à la pauvreté : les inégalités économiques, l’accès limité à l’éducation et à l’emploi, les problèmes de santé mentale ou physique, et les structures sociales discriminatoires.

La stigmatisation des pauvres peut avoir des conséquences graves sur les individus ou les communautés concernées. Elle peut même renforcer les cycles de pauvreté en limitant l’accès aux ressources et aux opportunités, en décourageant la recherche d’aide et en exacerbant les problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété.

Pour combattre la stigmatisation des pauvres :

  1. Sensibiliser le public aux causes structurelles de la pauvreté ;
  2. Promouvoir l’empathie et la solidarité envers les personnes touchées ;
  3. Développer des programmes sociaux qui visent à réduire les inégalités économiques et à renforcer les filets de sécurité sociale ;Encourager les médias à présenter des récits plus nuancés et précis sur la pauvreté, afin de déconstruire les stéréotypes négatifs.
  4. Accompagner vers l’emploi des jeunes issus de milieux populaires.

Autres solutions

« Hélicoptère monétaire »,

  1. Pour lutter contre la pauvreté, une nouvelle politique monétaire consisterait pour une banque centrale, à créer une monnaie et à la distribuer directement aux agents économiques, aux populations de façon ponctuelle, comme si on la rependait largement depuis un hélicoptère, afin qu’ils puissent la consommer ou l’investir dans des moyens de production.
  2. « Un hélicoptère volerait au-dessus d’une communauté et larguerait 1 000 € en billets depuis le ciel. Évidemment, les membres de la communauté vont s’empresser de récolter les billets et de les dépenser… pour relancer le commerce donc la production et de nouveaux salaires ».
  3. Par extension cette nouvelle monnaie distribuée pourrait être assortie d’un certain nombre de caractéristiques :
  4. Ne pas pouvoir être épargnée (seulement dépensée) ;
    • Cet argent de la banque centrale pourrait ne servir que pour des achats de produits nationaux (dans des coopératives) ;
    • Être distribuée qu’à certains allocataires sociaux et viendrait remplacer les nombreuses et diverses allocations en simplifiant la distribution de cet argent « redistribué », mais à moindre coût ;
    • Cette monnaie de solidarité versée « au mérite » famille de repentis, femmes monoparentales, petits agriculteurs pour leurs actions sur la biodiversité, et sur le maintien de la diversité de nos paysages (favoriser le tourisme : un des seuls secteurs qui marche encore bien en France.

Les facteurs qui influencent le plus la pauvreté

  1. Le logement : qui voisine les 30 – 40 % des revenus de certains ménages en difficultés. Pour le ramener à 10 – 15 % :
  2. Redéfinir la distribution des logements sociaux pour favoriser le turn-over :(par ordre de priorité : travailleurs pauvres qui pourtant cotisent, familles monoparentales, des familles méritantes dans le besoin, les nationaux ;
  3. Exclure des logements sociaux les familles de délinquants récidivistes ;Diminuer fortement les logements de fonctions aux personnes à hauts salaires, pouvant payer leur loyer selon leurs envies pour en réaffecter les coûts pour construire de nouveaux logements à bas coûts ;Construire des logements T1 en centre-ville ou sur place du job, ou à 10 minutes à vélo (type casernement) pour des travailleu
  4. Mais aussi dans de grandes administrations (pour de jeunes fonctionnaires) ou de grandes entreprises (Tel Boucicaut, le père du commerce moderne qui avait créé au-dessus du « Bon Marché » des chambres pour loger les vendeuses.

L’Hélicoptère monétaire “

  1. Pour lutter contre la pauvreté, une nouvelle politique monétaire consisterait pour une banque centrale, à créer une monnaie et à la distribuer directement aux agents économiques, aux populations de façon ponctuelle, comme si on la rependait largement depuis un hélicoptère, afin qu’ils puissent la consommer ou l’investir dans des moyens de production.
  2. « Un hélicoptère volerait au-dessus d’une communauté et larguerait 1 000 € en billets depuis le ciel. Évidemment, les membres de la communauté vont s’empresser de récolter les billets et de les dépenser… pour relancer le commerce donc la production et de nouveaux salaires ».
  3. Par extension cette nouvelle monnaie distribuée pourrait être assortie d’un certain nombre de caractéristiques :
  4. Ne pas pouvoir être épargnée (seulement dépensée) :
  5. Cet argent de la banque centrale pourrait ne servir que pour des achats de produits nationaux (dans des coopératives)
  6. Être distribuée qu’à certains allocataires sociaux et viendrait remplacer les nombreuses et diverses allocations en simplifiant la distribution de cet argent « redistribué », mais à moindre coût ;
  7. Cette monnaie de solidarité versée « au mérite » famille de repentis, femmes monoparentales, petits agriculteurs pour leurs actions sur la biodiversité, et sur le maintien de la diversité de nos paysages (favoriser le tourisme : un des seuls secteurs qui marche encore bien en France !).

Les facteurs qui influencent le plus la pauvreté en France :

  1. Le logement :
    • – Qui voisine les 30 – 40 % des revenus de certains ménages en difficultés. Pour le ramener à 10 – 15 % :
    • – Redéfinir la distribution des logements sociaux pour favoriser le turn-over :(par ordre de priorité : travailleurs pauvres qui pourtant cotisent, familles monoparentales, des familles méritantes dans le besoin, les nationaux ;
    • – Exclure des logements sociaux les familles de délinquants récidivistes ;
    • – Diminuer fortement les logements de fonctions aux personnes à hauts salaires, pouvant payer leur loyer selon leurs envies pour en réaffecter les coûts pour construire de nouveaux logements à bas coûts ;
    • – Construire des logements T1 en centre-ville ou sur place du job, ou à 10 minutes à vélo (type casernement) pour des travailleurs d’urgence, de 1ère ligne : jeunes enseignants, infirmières, … au lieu de les rejeter à une heure de transport de leur lieu d’intervention.
    • Mais aussi dans de grandes administrations (pour de jeunes fonctionnaires) ou de grandes entreprises (Tel Boucicaut, le père du commerce moderne qui avait créé au-dessus du « Bon Marché » des chambres pour loger les vendeuses.
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