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Une vague de « grandes démissions » aux États-Unis : Que se passe-t-il ?

Une vague de « grandes démissions » (« Big Quit »). Aux États-Unis, L’été dernier, plus de 4,3 millions de salariés ont démissionné de leur job, au seul mois d’août ! Cette vague arrive en France !

Faut-il s’en inquiéter de ces démissions ?

De cette vague de démissions : Des directeurs des ressources humaines (ANDRH) évalue à 80 % la proportion de ses membres confrontés à des difficultés de recrutement liées à une pénurie de main-d’œuvre.
Pourtant, le taux de chômage en France se situe encore à 7,6 %, à son plus bas niveau depuis 2008,

Quelles en restent les causes ?

  • Un désamour de la perception du travail ! De nos jours « on ne se tue plus au travail ». L’obstination des jeunes générations ne tourne plus autour de « faire carrière » ;
  • Certaines filières de formation ne correspondent pas aux besoins des employeurs ;
  • Le film documentaire « coup de cœur » d’Arthur Gosset raconte le parcours de six jeunes diplômés d’écoles de management qui remettent en cause le modèle économique actuel et aspirent à trouver du sens à leur travail ;
  • Certains oublient même que dans « télétravail » il y a le mot « travail » !

Dans les entreprises :

  • Les entreprises gèrent leurs collaborateurs à flux tendus et se font l’apologie du changement permanent
    entretenant des fatigues psychologiques.
  • Les confinements ont démontré aux entrepreneurs et aux salariés qu’une autre façon d’aborder le travail s’avérait possible, voire bénéfique pour tous. ;
  • Les salariés remettent en cause le pacte social et moral proposé par les entreprises et institutions. En particulier certains se demandent si financièrement cela vaut encore la peine de se lever le matin, de s’entasser dans les transports, pour recevoir à peine plus que les minimums sociaux. Le fameux « Métro, boulot, dodo » ne fait plus recette.
  • Malgré les efforts et les contrôles des instances, le « travail au noir » se développe.
  • Les « décideurs » ne prennent pas les mesures nécessaires pour relever les taux de salariés en présence effective dans leur métier, dans des domaines vitaux ;
  • Certains organismes font l’apologie du changement permanent comme système de management.

Des démissions : par exemples

  • 1.600 enseignants ont démissionné !
  • Et combien d’enseignants ne rencontrent jamais un élève ?
  • 2 000 infirmiers ont quitté leur fonction pour faire autre chose ;
  • Environ, 100 000 soignants manquent dans nos hôpitaux. Pourquoi plus de la moitié des salariés des hôpitaux de Paris sont absorbés dans des tâches administratives.

Et surtout concernant ces démissions :

  • La microentreprise est très convoitée !
    Mais ne serait-ce pas un piège de l’exécutif et du patronat pour diminuer leurs responsabilités et le nombre de chômeurs dans leurs statistiques ? En développant et favorisant le travail sous le statut d’indépendant ;
  • Un total de 287.440 autoentreprises qui ont été créés et immatriculés durant les cinq premiers mois de l’année, 2021. Soit 100.000 de plus en comparaison avec les cinq premiers mois de 2020.
  • Le chiffre d’affaires des autoentrepreneurs tombe actuellement en chute libre, Le chiffre d’affaires des microentreprises à la fin du mois de juin 2020 plonge de près de 20% en glissement annuel. … Ces travailleurs ont ainsi déclaré en moyenne : 3.792 euros de revenus contre 4.303 euros auparavant entre avril et juin.

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