Un kérosène solaire, un kérosène miraculeux ?

Un kérosène solaire ! Décidément on n’arrête pas de chercher et de trouver de nouvelles solutions. Selon notre devise olympique, « Citius, Altius, Fortius » (« plus vite, plus haut, plus fort ») ne cesse de faire évoluer notre civilisation ! En matière de mobilité :

Des chercheurs de Potsdam et de Zurich présentent une nouvelle technique pour produire un carburant liquide issu de l’air ambiant … dans une raffinerie fonctionnant à l’énergie solaire.

Ce kérosène « miraculeux » :

• Peut faire fonctionner les moteurs d’un avion ou d’un navire ;
• Sans atteindre des prix prohibitifs (entre 1,2 et 2 € /litre, mais avec un investissement initial important) ;
• Et surtout issu de matières premières accessibles partout dans le monde, sans mobiliser des surfaces de terres agricoles !
• Le CO2 et l’eau nécessaires sont extraits directement de l’air ambiant et fractionnés grâce à l’énergie solaire. Ce processus produit du gaz de synthèse « Syngas » : un mélange d’hydrogène et de monoxyde de carbone. Ensuite transformé en kérosène, en méthanol ou en d’autres hydrocarbures ;
• La combustion de ce fameux kérosène solaire dans un réacteur, ne rejetterait pas plus de CO2 dans l’atmosphère qu’il n’en avait capté à l’origine pour le produire.

La compagnie aérienne Swiss

Elle annonce qu’elle utilisera du kérosène solaire, un carburant liquide issu de l’air. Qui n’émet pas de CO2, pour faire voler ses avions dès 2023. La moitié des besoins en kérosène de la Suisse devrait être assurée par ce nouveau carburant écologique en 2030 !

Une autre solution pour économiser du kérosène :

Aux États-Unis, les pilotes doivent descendre leur vol de façon continue (au lieu des paliers actuels). Ainsi, l’avion resterait quasiment inactif durant l’intégralité de cette phase. Comme un cycliste qui ne pédalerait pas pendant la descente. Pour l’aviation américaine, l’économie qu’engendrerait cette simple initiative serait conséquente.

La FAA précise : qu’en optimisant les descentes de cette manière, la consommation annuelle de kérosène diminuerait d’environ 7,5 millions de litres. Ce qui correspondrait à 18.000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre en moins.

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