L’artiste Véronique Élléna (photographe plasticienne) a créé pour mille ans, :« le visage aux cent visages » un nouveau vitrail contemporain. Afin de clore d’un mur transparent la chapelle Sainte Catherine dans la cathédrale de Strasbourg (les deux baies de droite) et tisser ainsi un lien entre les anciens bâtisseurs et ceux d’aujourd’hui. Il accompagne les 1500 m2 de vitraux anciens de la Cathédrale de #Strasbourg
Avec l’aide de Pierre Alain Parot maître verrier Français qui assurera là un énorme défi technique illustrant des techniques du vitrail contemporain.
Un vitrail composé :
De deux baies de neuf mètres de haut et de quarante panneaux représentant « les choses et les êtres » :
- la baie de gauche, très « photographique », illustrant la campagne et la nature alsacienne (500 photos travaillées à la chambre), où figure l’immense main du Christ bénissant, elle rend hommage aux beautés de la nature, à travers des photos d’animaux : papillon, poisson, âne, cigogne et des végétaux d’Alsace.
- la baie de droite : un magnifique visage du Christ d’un peintre primitif flamand Hans Memling (1481) dans lequel l’artiste a inclus les photos de portraits de 200 anonymes et fréquentant régulièrement la cathédrale pour faire de ce magnifique portrait de bienveillance et de bonté une image universelle, et intemporelle.
Selon l’idée de Véronique Élléna : « Le fils de Dieu fait homme »
Le cahier des charges imposé à Véronique :
Sur une idée géniale très complexe à réaliser. À savoir en autres :
- Sans aucune trace des vitraux précédent et disparus au XVe siècle
- En respectant les autres vitraux anciens voisinant
- Afin d’illuminer la chapelle Sainte Catherine un peu sombre ;
- En illustrant les nouvelles techniques du vitrail au XXIe siècle ;
- Avec des délais de conception et de réalisation très courts.
Pour cela l’artiste et son équipe ont travaillé plus d’un an et demi pour concevoir le projet et ils ont utilisé avec Alain Parot dans son atelier de Dijon de nouvelles techniques de pointe du vitrail, élaborées en Allemagne et réalisées selon une première mondiale sur des vitraux de grandes dimensions, avec des panneaux de verre coloré (sans cadmium) et soufflé à la bouche.
- Une impression digitale de 500 photos sur verre ;
- Juxtaposant les inclusions (les « 100 visages ») de ses photos reliant les choses et les êtres ;
- Réalisant des plombs à l’ancienne ;
- Avec une vitrification des émaux de ce puzzle géant ;
- Sur une technique de double peau verre (double plaque de verre).
L’ensemble, réalisé dans le cadre d’une commande publique pilotée par l’État propriétaire de la cathédrale.
Le coût de cette magnifique création et réalisation voisine environ les 200 000 Euros. Qui ainsi clôt remarquablement la magnifique enceinte de verre de la cathédrale de Strasbourg… pour encore 1 000 ans !
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