Le SNU, après les derniers dérapages récents commis par des jeunes du SNU et un rapport du Sénat sur les manques de moyens d’encadrement. Cette expérience, qui aurait pu être une bonne initiative éducative est en train d’être remise en cause, car surtout, on a mélangé des jeunes bien éduqués qui souhaitaient recevoir un engagement citoyen avec des racailles (car on ne sait pas quoi en faire d’autre). Non ! Il ne faut pas mélanger de l’eau et de l’huile !

Soit en remplaçant ce SNU mort-né par :

  • Un Service National Citoyen d’une durée de 3 mois (au lieu des 12 jours actuels) , en internat, encadré par de vrais professionnels de l’éducation (pourquoi pas des militaires ?). Mais cela coûte très cher et nous n’avons plus les locaux, ni le matériel ni l’encadrement nécessaire pour cela. À un âge modulable selon des cas particuliers ( par exemple, entre 15 et 22 ans), pour : une acquisition du permis de conduire, de la pratique sportive, du goût de l’effort, du respect de l’autre, de l’esprit d’équipe, de la laïcité à la Française et d’une éducation citoyenne ;
  • Un service de « redressement » de voyous sans norme et hors limite (dés 13 ans). Là aussi il faut des moyens pour enfermer et rééduquer (les sortir de leur environnement) de jeunes délinquants. Pour des courtes durées (8 jours) pour les primo délinquants, jusqu’à 1 voire 2 ans à la suite de méfaits importants ou de récidivistes pour apprendren un métier… et les plus graves : aller directement à la case Prison !
  • Une vraie formation militaire, pour former de vrais techniciens spécialistes de la défense du pays, nécessaires aux techniques de guerre moderne. Ou pour protéger les frontières de la zone européenne, plutôt que garantir la paix civile dans des contrées lointaines qui d’ailleurs ne souhaitent pas nos forces armées sur leur territoire.

Mais un mix des trois dans une seule entité (le SNU), cela constitue une incompatibilité totale. Certes cela coûte moins cher, mais cela ne sert à rien, c’est donc encore beaucoup trop élevé pour les impôts des citoyens.

Partager: