Les tenants et les aboutissements de l’affaire Boualem Sansal extraite de mon « Histoire de l’Algérie »
Boualem Sansal,
Un écrivain Franco-Algérien, âgé de 75 ans, gravement malade d’un cancer. Né à Alger, d’un père Marocain et d’une mère française. Naturalisé Français. Libre penseur, auteur du « Serment des barbares ». Récompensé par l’Académie Française.
Il a été arrêté en Algérie le 16 novembre 2024 accusé « d’atteinte à la sûreté de l’État », avec en suspend une réquisition à 10 ans de prison (une condamnation à mourir en prison !) à la suite de déclarations critiques, dans ses livres, envers le gouvernement algérien et des remises en question des frontières orientales du pays. Le parquet algérien a requis une peine de dix ans de prison à son encontre. (A qui on a refusé l’entrée de son avocat en Algérie (parce que Juif !).
Réactions en France
Cette arrestation a suscité une vive indignation en France. Le président Emmanuel Macron a exprimé seulement le souhait que Boualem Sansal « puisse être soigné, libéré et aller là où il veut aller », appelant son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, à une « issue rapide » de cette situation.
Des personnalités politiques françaises ont également dénoncé l’iniquité des réquisitions à l’encontre de l’écrivain. Un comité de soutien a été formé, appelant à une manifestation à Paris le 25 mars pour demander sa libération.
Mais surtout, aucune mesure de rétorsion contre son ami, « je fais confiance en la clairvoyance de Mr Tebboune », accompagné de la peur d’une réaction violente des 6 Millions d’Algériens qui vivent en France ! Et en fait, qui seraient plutôt opposé à l’exécutif algérien actuel ?
Position de l’Algérie
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a qualifié l’affaire de : « scabreuse », suggérant qu’elle visait à mobiliser l’opinion contre l’Algérie. Il a également critiqué les interventions françaises, les jugeant « irresponsables ».
Pour Mr Tebboune, peu importe le droit international, et les nombreuses protestations. Cette affaire lui permet de continuer sa campagne de dénigrement, de haine (d’Égo) envers la France qui lui permet de désigner l’ennemi (la France) pour se maintenir au pouvoir auprès d’une population de plus en plus opposée au régime en place (en particulier auprès des jeunes, bien éloignés de la colonisation et de la guerre d’Algérie !) ;
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) algérienne, Ibrahim Boughali, a créé le 23 mars 2024, une commission chargée de préparer une loi incriminant le colonialisme français.
Condamnation par contumace d’une autre voix critique réfugiée en France : Ghilas Aïnouche, caricaturiste et condamné à 20 ans de prison.
Avec comme stratégie :
- Dénigrer notre pays, dénigrer toujours ! (son passe-temps favori) à travers sa « rente mémorial » ;
- Renforcer sa pression et sa domination auprès de son propre peuple (la non-observance de la liberté d’expression) ;
- Obtenir encore plus de la France (une rançon) pour exprimer, quand il le souhaitera, en exprimant son « immense mansuétude » pour libérer personnellement cet otage (cela s’appelle « l’effet Poutine ».
- La tête de Mr Retailleau ?
- La non-remise en question des accords, des avantages octroyés à l’Algérie en 1962 ?
- Encore plus de visas ?
- Un revirement de notre diplomatie sur le Sahara Occidental « accordé » au Maroc, vécu en Algérie comme une trahison de Mr Macron et de sa diplomatie ?
- Et que sais-je encore ? l’imagination de la mauvaise foi n’a pas de limite !
Conséquences de l’affaire Boualem Sansal
Cette affaire intervient dans un contexte de relations déjà tendues entre la France et l’Algérie, marqué par des désaccords sur des questions historiques et migratoires. La détention de Boualem Sansal est perçue par certains comme un obstacle supplémentaire au rapprochement entre les deux pays.
Une fracture béante entre Mr Macron et le duo Bayrou-Retailleau, devant tout le monde !
Tout ça pour ménager Alger ! Ou pour une autre raison que l’on ne connaîtrait pas !
Conclusion
L’affaire Boualem Sansal illustre les défis persistants dans les relations franco-algériennes, où les questions de liberté d’expression et de respect des droits de l’homme continuent à dessein d’alimenter les débats et les tensions diplomatiques.
Hypothèse complotiste : N’y aurait-il pas là matière pour Mr Tebboune de le laisser être condamné, puis avec son immense mansuétude accorder à Mr Macron une grâce, de le libérer, ainsi touis les deux tireraient alors un important avantage pour leur cote personnelle, en donnant une claque à Mr Retailleau et consorts !
C’est ce qu’on appelle : « l’effet Poutine » : d’abord je prends, puis ensuite je négocie une restitution partielle ! (contre dédommagement)
Aux dernières actualité, Boualem Sansal serait condamné à 5 ans de prison ferme, (et peut-être à mourir en prison sans soins appropriés pour son état).
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