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Comment faire : du buzz viral … aux Deepfakes ? -

Le buzz du marketing viral – Le marketing viral – buzz marketing, ou le « bouche-à-oreille » – vise à promouvoir une entreprise, une idée, un événement, une idéologie ou des produits et services à travers des informations qui se développent et se diffusent (toutes seules) comme un virus d’une personne à une autre.

Cette technique de propagation sur Internet d’un message persuasif qui se caractérise par un système de diffusion pyramidal. Ce, à une vitesse de transmission rappelant évidemment le mode de transmission d’une épidémie virale. Celle-ci donnera envie aux consommateurs d’y répondre et d’y faire circuler des messages. Ceux-ci se propagent par eux-mêmes, comme une pierre jetée dans un lac provoque des vagues qui rayonnent en cercles concentriques sur toute la surface.

Le buzz marketing :

Transforme l’internaute en vecteur de promotion. Qui utilise les consommateurs eux-mêmes comme outil de diffusion, ceux-ci devenant ainsi des acteurs actifs pour atteindre des taux exponentiels de propagation :

  • Par intérêt ;
  • Par curiosité ;
  • Simplement par amusement.

Il se sert principalement des réseaux sociaux pour promouvoir une information, un message publicitaire, une rumeur…

Le marketing viral ne coûte presque rien à organiser, car il vous est fourni par lebiais de recommandations (semblant désintéressées).

Le marketing viral doit avant tout être dynamique. En effet, cette technique doit donner envie aux consommateurs de cliquer, de répondre et de faire circuler ce message. La visibilité augmente constamment.

Le message du buzz :

Ce message viral convertit mieux en acheteurs que celui qui provient soit des moteurs de recherche ou d’un positionnement payant. Car il est généré par des gens qui recommandent votre produit sur leur site web, dans leur lettre d’information, sur leur blog, dans des forums. Et de toute évidence, une recommandation personnelle aura généralement beaucoup plus d’influence sur vos clients potentiels qu’un bon positionnement dans les moteurs de recherche.

Le message viral n’est pas perçu comme une sollicitation de vente d’une marque, mais comme une recommandation d’un « ami » digne de confiance qui est satisfait d’un produit et « qui vous veut du bien »

Pour choisir une nouvelle voiture, faites-vous plus foi au conseil de votre garagiste à qui vous accordez votre confiance depuis des années qu’

au spot publicitaire de la marque ?

YouTube permet aujourd’hui aux créateurs de réaliser des vidéos interactives. Ces nouvelles possibilités ne manquent pas d’attirer l’attention des professionnels du marketing viral et des ados !

Différents et principaux moyens pour faire du buzz :

  • L’e-mailing est le plus fréquemment utilisé, envoyé à un groupe pour le persuader de « faire suivre » cet e-mail à leurs contacts et amis. Il s’agit de méthodes de recommandation, de transmission et même de parrainage ;
  • Les rumeurs – bonnes ou mauvaises ;
  • Les campagnes vidéo ;
  • La création de sites parodiques, d’humour ou d’autodérision – ex. « George Lucas in Love » ;
  • Les e-cards ou cartes postales virtuelles – Hakuhodo, agence de publicité japonaise ;
  • Les amis qui font la promotion des produits à leurs propres relations (genre Tupperware).

Les avantages d’une campagne virale (de buzz) :

  • Une meilleure mémorisation du message, du produit ou de la marque, sans commune mesure avec les retombées d’une campagne publicitaire ordinaire ;
  • Des contacts publicitaires choisis par le consommateur, dans le cadre d’une campagne virale réussie, une grande partie de l’audience se fait par une démarche ;
  • Une plus grande attention que celle accordée habituellement à des messages publicitaires subis ;
  • Un caractère interactif : l’audience d’une campagne virale avec une visite approfondie.

La thématique ou le ton des campagnes de buzz :

Les campagnes de marketing viral sont souvent basées sur l’humour, l’innovation, la surprise, la dérision ou l’autodérision. Dans certaines applications de marketing viral, la promotion de la marque ou du service effectuée par les internautes ne résulte pas d’une démarche volontaire, mais d’une méthode de propagation organisée par des tiers. La marque peut alors être considérée comme un passager clandestin.

Des sites de buzz parodiques :

La création de sites parodiques, d’humour ou d’autodérision bénéficient d’une forte exposition publicitaire.

La création de faux sites humoristiques représente une technique de marketing viral très accessible budgétairement qui s’avère très efficace.

Des faux sites personnels prolongent l’existence de personnages utilisés dans des campagnes publicitaires. Il s’agit alors de miser sur le capital de sympathie ou de curiosité dont bénéficie leur héros publicitaire.

Une phase d’amorçage : déclenche le phénomène viral à partir de quelques visites initiales. Celles-ci peuvent provenir de relations presse, de conseils de leaders d’opinion ou de prises de parole sur des forums. Mais aussi par des outils classiques.

Les étapes d’une campagne de buzz virale :

Il devient de plus en plus difficile de créer un effet de buzz sur la toile. Pour inoculer vos messages, vous devrez faire preuve de créativité et d’une certaine rigueur marketing :

  • Définir la cible que l’on veut atteindre – atteindre les e-leaders, les clients déjà satisfaits ;
  • Créer un blog éphémère pour décrire les informations, la durée et les modalités de participation…;
  • Faire preuve de créativité « étonnante », ne pas diffamer ;
  • Déclencher la viralité par un message percutant que le consommateur voudra faire partager et suivre à ses amis – drôle, ludique, surprenant voire irrésistible ;
  • L’amener à s’inscrire, si votre objectif est de constituer une Base de Données ;
  • Relayer votre campagne virale par de la publicité, des mailings, des relations presse ;

Quelques exemples de campagnes virales réussies :

  • En 1980, Budweiser pour contourner les normes restrictives canadiennes, puis avec la bière Wassup en 2000 ;
  • La SNCF et son projet de tunnel « transatlantique » pour promouvoir des voyages transatlantiques ;
  • Cetelem et son personnage « Super radin » ;
  • Orange et Sébastien Chabal totalisant 1 million de connexions.

7 clés de réussite d’une campagne de marketing viral :

  • Une campagne de marketing viral se joue sur l’émotion ;
  • Faites de l’inattendu 
  • Focalisez-vous sur une belle histoire, créative ;
  • Donnez une suite, créez des séquences, 89 % des internautes partagent des contenus ;
  • Favorisez le partage ;
  • Donnez la parole et encouragez les commentaires ;
  • Aucune restriction d’accès, pas d’inscription ou de logiciel à télécharger, laissez votre campagne se propager toute seule.

Les intérêts et les avantages d’une campagne de buzz :

  • Simple à mettre en place. Selon Georges Chétochine, il suffit d’envoyer une vidéo ou un message intrigant, inattendu ;
  • Peu coûteux : « ça ne coûte presque rien. » : le temps passé pour la créer : envoyer des e-mails, poster sur les réseaux sociaux – Facebook, Twitter…) –, poster des vidéos en ligne sur YouTube, Dailymotion… ,
  • Participer à des forums et/ou des discussions ;
  • Diffusez à très grande échelle.

Les limites et inconvénients du marketing viral :

  • La lassitude du consommateur avec le temps, un risque de spammer ;
  • Un risque de saturation d’où une perte d’intérêt ;
  • Un risque de détournement ou de modification du message – involontairement ou non ;
  • Le risque d’un succès « excessif » ou incontrôlable ;
  • Une campagne à la limite de l’éthique comme une manipulation.

La télévision reste le média viral qui offre beaucoup d’impact sur les achats des consommateurs français. 

Le mobile rattrape son retard : 43 % d’entre eux sont aujourd’hui plus à l’aise avec des publicités sur mobile qu’avec des publicités TV.

Par ailleurs, parmi les activités préférées des « mobinautes » figurent en tête : les réseaux sociaux (20 %), les jeux (20 %) et le divertissement (20 %).

Du buzz, mais aussi du « bad buzz » :

La portabilité d’Internet sur son Smartphone a permis une accélération du partage de l’information et le développement de « l’effet buzz ».

« Tout partager, tout commenter à tout instant et en tout lieu. »

Quelques exemples de « bad buzz » :

  • En avril 2017, la compagnie United Airlines est victime d’un « bad buzz » et chute violemment en Bourse, avec même des appels au boycott. Une vidéo d’un passager malmené par des membres de l’équipage à cause d’un problème de surbooking provoque un tollé. Un équipage a débarqué de force un passager, installé sur son siège, pour faire de la place à un membre du personnel de la compagnie ! Les images sont terribles : le passager, le visage ensanglanté, tiré par les mains et traîné sur le dos, tandis que nombre de passagers indignés filment en direct avec leur Smartphone. De nos jours, dans le monde, plus rien n’échappe à une très probable retransmission d’un drame sur les réseaux.
  • « United Breaks guitars » est un clip vidéo posté sur YouTube par le chanteur et musicien Dave Caroll, mécontent des services de la compagnie aérienne nord-américaine United Airlines. En une semaine, la vidéo a été vue plus de 3,2 millions de fois.

Les Fakes News

Des informations délibérément fausses, délivrées dans le but de tromper ou d’abuser un auditoire. Une nouvelle appellation de « rumeurs » aussi vieilles que le monde, diffusées par bêtise, par méchanceté, voire par intérêt. Par exemplke : Philippe Le Bel pour s’emparer du trésor des Templiers, ou l’expulsion des Juifs de France par Hugues Capet.

Cette désinformation n’est pas un phénomène nouveau. Ce qui l’est en revanche, c’est son ampleur et la vitesse avec laquelle les fakes news et autres fausses informations se répandent, grâce aux médias numériques

De nos jours les Fakes news sont souvent fomentées par des décideurs (politiques) en mal d’imagination ou en quête d’affirmation de soi, qui lance des idées comme des ballons d’essai simplement pour voire, mais qui restant souvent sans suite, laissent les citoyens dans l’expectative ou en rupture de crédibilité. Ces Fakes news peuvent être « assumées » ou anonymes.

Nouveau : les deepfakes :

Illustrée par une fausse vidéo qui utilise une technologie IA, sur une vidéo afin de duper les internautes, et ce, d’une manière insoupçonnable puisque de nouvelles paroles prononcées par un comédien sont calquées sur le mouvement des lèvres, mais totalement différentes de celles réellement prononcées.

Ces fausses vidéos sont presque parfaites. Cela ouvre la porte à toutes les manipulations possibles dans le monde d’Orwell.

Avec la création de « robots assassins » qui se chargeront des plus basses besognes, nous allons entrer dans un monde réellement inquiétant.

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