Certains pensent que les Mahorais ne sont pas des Français à part entière. que Mayotte n’aurait pas dû devenir un département Français (Même parmi nos responsables politiques !) Mais la question ne se pose plus, il fallait se la poser avant ! Aujourd’hui c’est un département Français tout comme Paris, ou Neuilly.

La question reste : les Mahorais sont-ils des Français à part entière ?

Si Oui, alors Pourquoi ?

  • Y avoir laissé s’installer une immigration de masse ingérable. Imagine-t-on la ville de Paris avec 50 % de migrants !
  • Ne pas avoir reconduit les nouveaux arrivants Comoriens (environ 300 par jour) chez eux, ou pour le moins ne pas les avoir empêché de débarquer sans contrôle, alors qu’on ne pouvait pas les accueillir dignement, (À quoi servent les 438 de navires de notre marine nationale ?) ;
  • Supporter la guerre que nous a déclaré les Comores (à l’ONU), et même d’allouer (encore aujourd’hui) à cet état hostile des centaines de millions d’Euros d’aides au développement ? (Le Président des Comores construit les petites embarcations qui servent aux clandestins !) ;
  • Ne pas avoir installé des infrastructures suffisantes, « à la Française » comme en métropole (Centre de soins, Hôpitaux, les normes à la construction dans une région tropicale volcanique, soumises à des aléas climatiques spécifiques ;
  • Ces manques d’équipements suffisants pour l’eau courante potable, de même pour l’électricité, sans compter sur des services de secours adaptés et disponibles sur place. Ceux-ci ne sont pas en rapport de la population sur place, (on ne sait même pas à 100 000 clandestins près, combien il y a d’habitants sur Mayotte) ;

Mais encore :

  • N’avoir pas comme à l’Île Maurice construit des installations touristiques attirantes ; (hôtels, plages, terrain de sport, artisanats …
  • N’avoir pas favorisé l’implantation d’une agriculture, d’un artisanat, voire d’une petite industrie et ainsi favoriser une économie locale (avec des emplois), au lieu de tout faire venir de la Réunion ou de la métropole,
  • Ne pas avoir établit de plan de secours pour catastrophes naturelles annoncé par Mr Macron en 2018, dans ce canal de Mozambique, un aimant à cyclones ;
  • Avoir instaurer sur cette terre, tant d’appels d’air à immigrer en France, via Mayotte :
    • Une carte vitale pour les soins : (la plus grande maternité d’Europe, 10 000 accouchements par an, 140 lits d’hospitalisation, suivi des nouveau-nés jusqu’au 12ème jour de vie. La scolarité gratuite (en principe, mais non effective par manque de classes et d’enseignants dans l’Île) ;
    • De ne pas avoir « adapté » notre « droit du sol » Français, face à de telles conditions de détournement de ce droit ;

Les services publics pour les Mahorais

Mayotte, devenant le 101ème département français en 2011, présente des caractéristiques uniques au sein du territoire national. Les différences notables dans la prestation des services publics entre la métropole française et Mayotte reflètent des disparités économiques, culturelles, géographiques et historiques. Alors que ces services publics constituent en France un must pour le monde entier, mais à Mayotte (surtout par manque d’agents), ceux-ci demeurent bien en deçà des normes de la métropole ;

Santé

En métropole, le système de santé est largement développé, avec une couverture universelle via la Sécurité Sociale et un accès facile à des infrastructures modernes. Par exemple, le ratio médecins-habitants est d’environ 1 pour 330 en métropole. À Mayotte, ce ratio chute à environ 1 pour 3 000 habitants ! L’unique hôpital du territoire, le Centre Hospitalier de Mayotte, fait face à une demande excessive due à la croissance démographique rapide (+4% par an) et à l’afflux migratoire. Ou en sont les travaux du 2e établissement promis en 2018, et maintenant repoussé (en promesse) pour 2028 ?

Éducation

En métropole, l’éducation publique est bien structurée, avec des écoles modernes et des enseignants bien formés. Le taux d’encadrement est d’environ 1 enseignant pour 19 élèves en primaire. À Mayotte, ce taux grimpe à 1 pour 30, voire plus dans certaines zones rurales. De plus, le taux de scolarisation des enfants de 3 à 5 ans à Mayotte est de 54 %, contre 97 % en métropole. La langue française, qui est la langue d’enseignement, n’est pas la langue maternelle de 70 % des élèves, compliquant l’accès au savoir.

Transport sur Mayotte

La métropole bénéficie d’un réseau de transport bien développé, incluant des chemins de fer à grande vitesse (TGV), des autoroutes modernes et des transports en commun efficaces. Par exemple, on compte environ 30 000 km de voies ferrées en métropole, contre aucune à Mayotte. Les routes à Mayotte sont souvent en mauvais état et le réseau de transport public se limite à un service de taxis collectifs irréguliers. Les déplacements entre Petite-Terre et Grande-Terre dépendent essentiellement de barges, transportant plus de 2,5 millions de passagers par an.

Accès à l’eau et à l’énergie

En métropole, l’accès à l’eau potable et à l’électricité est quasiment universel. Le taux d’accès à l’eau potable est proche de 99 %. Mayotte, toutefois, fait face à des problèmes récurrents dans ces domaines : environ 30 % des habitants n’ont pas un accès direct à l’eau potable et les périodes de sécheresse entraînent souvent des coupures d’eau. Le réseau électrique reste fragile, avec des coupures fréquentes et une demande croissante de plus de 7 % par an.

En tant normal, Mayotte ne produisait que 50 % de sa consommation d’eau potable !

Administration des Mahorais

La métropole offre des services administratifs numérisés et d’accès rapide facilités par des infrastructures technologiques modernes. À Mayotte, les citoyens font face à des délais prolongés dans le traitement des dossiers. Le taux de numérisation des services est estimé à 40 % à Mayotte, contre plus de 85 % en métropole.

Sécurité

La présence policière et les infrastructures de sécurité sont généralement mieux développées en métropole. En métropole, on compte environ 1 policier pour 250 habitants. À Mayotte, ce ratio est d’environ 1 pour 700, avec une mobilisation importante pour répondre aux tensions sociales et à la délinquance et d’une immigration massive. Par ailleurs, le taux de criminalité est environ deux fois plus élevé à Mayotte que dans les grandes villes métropolitaines.

Conclusion :

Les différences dans la prestation des services publics entre la métropole française et Mayotte mettent en lumière les défis uniques auxquels cette île est confrontée. Bien que des efforts considérables aient été faits pour aligner les standards, il reste nécessaire d’élaborer des stratégies adaptées aux réalités locales afin de réduire les disparités et améliorer le quotidien des Mahorais.

Actuellement le nombre de fonctionnaires quittant Mayotte pour la métropole s’avère très important. Déjà qu’ils n’étaient pas nombreux à accepter un poste dans ce 101e département Français !!!

Monsieur Macron face à face aux Mahorais

Tout d’abord Mr Macron n’est pas responsable du déclenchement du cyclone, « c’est pas moi le cyclone », mais seulement de n’avoir pas mis en place les moyens pour minimiser les risques prévisibles (« gouverner c’est prévoir ») Il n’est pas responsable d’une situation datant depuis des dizaines d’année, ce n’est pas lui qui a provoqué ce délabrement de l’Île, mais de n’avoir pas prit les mesures depuis 7 ans, pour mettre en oeuvre le commencement de solutions.

  • Une prévention de cette catastrophe naturelle (plan prévu en vain pour 2018) un détail : nous sommes en zone volcanique d’où risque supplémentaire) ;
  • Mettre sur place les moyens nécessaires (humains et matériels) sur place contre les catastrophes naturelles
  • Installer des ressources (eau potable, nourriture, électricité) en proportion de la population (légale et clandestine) ;

Le président a bien fait de se rendre sur place, comme pour tout autre territoire Français. Sur le fond de son déplacement il n’a accompli que sa responsabilité vis-à-vis de tous ses citoyens.

Mais on peut critiquer la mise en scène (comme pour tout ses déplacements). Il n’est pas venu par empathie vis-à-vis des victimes, mais pour se mettre en scène devant les caméras. Ses propos ont été ceux d’un candidat en campagne et parfois même condescendant, voire déplacé dans le contexte. (« 10 000 fois plus dans la merde »)

Il n’est pas venu pour écouter les malheurs des victimes ni pour leur transmettre la solidarité nationale, mais pour convaincre qu’il a tout bien fait et expliquer aux victimes qui n’ont rien comprit et ce qu’elles doivent croire !

Son rôle n’est pas dans l’action, ni dans l’écoute, mais seulement dans le verbe. (« paroles, paroles, paroles »).

Attribuant la responsabilité de son « mauvais » accueil à une cabale de militants du RN ! Mais Monsieur le président aux dernières élections 60 % de Mahorais ont voté pour Madame Le Pen, il est donc normal que près des 2/3 des spectateurs devant vous soient du Rassemblement National !

Il a fait des promesses aux Mahorais

(Pratiquement les mêmes que lors de son dernier passage en 2019 !) :

  • Construire de vrais logements adaptés avec des lois d’exception comme pour Notre Dame, mais cela n’a rien de comparable avec ND et son financement effectué par des dons (rien de l’État) avec un chantier à Paris et en court circuitant les normes et les services publics avec un maître d’ordre, militaire et une loi spéciale ;
  • Créer le deuxième hôpital, celui promis en 2019, pour une nouvelle promesse pour 2028 ;
  • Créer 800 nouvelles classes et en attendant, délocaliser des classes sur l’Île de la réunion à 1 400 km !
  • Distribuer de l’eau potable, de la nourriture, des médicaments en quantités nécessaires …

Aujourd’hui encore la distribution d’eau et de nourriture peine à démarrer. Le « pont aérien » instauré consiste en deux ou trois rotations jours avec La Réunion !

En résumé, en France face à un problème nos décideurs restent une fois de plus dans la réaction plutôt que dans la prévision.

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