Les mots désignent un sens, une chose, un sentiment …tout-à-fait relatif. Selon les personnes ils peuvent se voir attribuer un usage différent, voire opposé. Ils sont souvent dévoyés par leur utilisateur :

Les mots en politique tels que :

  • « État de droit ou du droit », « grand remplacement ou submersion », « éducation ou instruction », « autorité ou gouvernance » « ONG ou association d’aide, de secours », « liberté individuelle », « démocratie », « identité », « Nation », « société » … Des mots utilisés par tous les politiques avec un sens souvent particulier. Quand chacun n’à pas inventé son propre mot, sa propre définition, son propre usage !

En politique, les formules percutantes, les slogans et les petites phrases bien tournées ont souvent plus d’impact que des actions concrètes. Une déclaration habilement formulée peut donner l’illusion du changement. Ou de la prise de responsabilité, sans qu’il y ait nécessairement de mesures suivies d’effet.

Cela tient en partie à notre époque où la communication rapide (médias, réseaux sociaux) prime sur l’action de fond. Qui prend du temps et est souvent plus complexe à expliquer. Un bon mot marque les esprits immédiatement, tandis qu’une action réelle peut être longue, difficile à mettre en œuvre et moins visible dans l’instant.

Des mots sans suite, cela s’appelle des promesses, sans fondement : des mensonges.

Les mots du wokisme :

« Femmes ou personnes à menstruation, ou encore femmes à utérus », « hommes ou males ou exploiteurs, ou encore dominants » « suprématistes blancs » ;

Ces adeptes de la cancel culture ou de la destruction de nos valeurs, ces pourfendeurs d’inégalité,

  • Défendent-ils toutes les femmes violentées ?
  • Accueillent-ils chez eux des sans-logis, pour partager leur morceau de pain, les jours de grands froids ?
  • Protègent-ils la petite fille, harcelée à l’école, violée par son oncle, agressée au coin d’un bois, ou la dame seule très âgée qui sort de son épicerie ?
  • Militent-ils contre l’esclavage moderne, contre l’inégalité des salaires devant certaines grandes entreprises ? La défense des baleines ? La pédophilie dans les milieux artistiques ? Certaines xénophobies, mais pas toutes ? Aux changements de sexe subies par des mineurs sans consentement des parents ?

Au travail des enfants dans des conditions inhumaines de certains pays ? À l’insécurité de nos rues pour les femmes seules, pour les « petites vielles », pour tous les membres des minorités … Quoi d’autres ? Je ne sais pas moi, mais les grandes causes oubliées sont nombreuses.

Que dire de l’écriture inclusive, une lubie qui ne sert qu’à fabriquer plus d’illettrés. Parmi ceux qui éprouvent déjà des difficultés naturelles à utiliser les mots. « Je suis dyslexique et dysorthographique », mais qui n’ont jamais combattu la moindre inégalité.

Vous connaissez les réponses !

Leur combat se traduit par des mots, rien que des mots, clamés anonymement sur les réseaux ou lors de manifs « populaires » place de la République

D’autres usages des mots

Dans toutes les professions,

On a créé un vocabulaire spécifique pour ne pas être compris des autres, les profanes ;

Avec souvent ce mot sera accompagné d’un adjectif possessif :

« Ma femme, ma compagne, mon mec », mon boulanger, mon cardiologue, mon député », commesi on souhaitait affirmer son pouvoir, sa possession sur l’autre.

Des mots, pour masquer une non-action

Et même souvent on n’ose même pas utiliser le bon mot, afin de na pas se voire apposer une étiquette dans le dos : « de droite ou de gauche », voire « d’extrémiste », de « fachiste », de « populaire, de « démagogue », de « réactionnaire », « d’hasbeen » …

Ces mots ne valent pas des « actions »

Même ceux qu’on n’ose pas prononcer le bon mot, ils le remplacent souvent d’avoir à agir, tel un perpétuel lanceur d’alertes, mais qui reste confortablement installé dans son confort de causeur !

Un bon mot vaut souvent plus qu’une action !

Les mots peuvent parfois sembler remplacer les actions concrètes dans certaines situations. Cela pourrait refléter comment la communication et les symboles ont acquis une importance croissante dans notre société moderne. Les bons mots peuvent inspirer, persuader, et même influencer les actions des autres, parfois de manière plus efficace qu’une simple action isolée

Les mots qui tuent

De la part des influenceurs Islamo-gauchistes qui accrochent des cibles dans le dos à des personnes qui ne pensent pas comme eux pour les désigner comme cibles prioritaires à la vindicte populaire, à des barbares décérébrés ou des malades mentaux « irresponsables » pour … décapiter un prof dans la rue et qui ne faisait que son travail !

Que faire concernant les « inquiètants »

Des mots que bien souvent on détourne le sens, et que de moins en moins on n’en connait même pas l’orthographe exact.

C’est une vraie question de société ! Revenir à une réflexion profonde et à des actions de fond nécessiterait plusieurs changements, mais est-ce encore possible ? Disons que ce serait difficile, mais pas impossible. Voici quelques pistes :

1️. Revaloriser le temps long et la complexité

Aujourd’hui, tout doit aller vite, être simple et percutant. Il faudrait redonner de la valeur à l’analyse en profondeur, à la réflexion nuancée, et à l’action sur le long terme. Cela passe par l’éducation, les médias et même par notre propre rapport à l’information.

2️. Médias et éducation à l’esprit critique

Beaucoup de médias favorisent le sensationnalisme et les petites phrases. Encourager un journalisme plus analytique et développer l’esprit critique dès l’école aiderait à éviter que les citoyens se laissent séduire uniquement par des slogans.

3️. Responsabiliser les acteurs politiques et économiques

Si les électeurs et citoyens demandent plus que des mots, les décideurs devront s’adapter. Cela peut passer par une exigence accrue de transparence, des débats approfondis et un suivi réel des engagements politiques.

4️. Valoriser l’action sur le terrain

Les discours marquent, mais les résultats concrets comptent plus. Encourager et médiatiser les initiatives locales, les solutions mises en place, les actions réelles plutôt que les promesses vagues pourraient rééquilibrer les choses.

5️. Reprendre le contrôle du débat public

Les réseaux sociaux ont transformé le débat en une guerre de punchlines.

En conclusions

Si un bon mot peut marquer les esprits et séduire, il ne remplacera jamais une action concrète et durable. Pourtant, notre époque favorise souvent la communication instantanée, dans l’émotion, au détriment de l’engagement réel.

Revenir à une réflexion de fond et à des actions tangibles nécessiterait un changement dans notre rapport à l’information, à la politique et au débat public.

Il est encore possible d’y parvenir, mais cela demande une volonté collective de privilégier les faits aux discours et à la réalité des apparences.

Des bons mots

Un même mot recouvre généralement plusieurs sens apparentés néanmoins différents. La suite de cet article : les « bons mots » (dès cette semaine)

Est-ce encore possible en France !

Je remercie de m’avoir sensibilisé à l’importance des mots : Florence Augustine pour sonsite : « au bonheur des mots », Denis Gentile (l’auteur le plus présent dans ma bibliothèque perso après Victor Hugo et Balzac) et Francis Drubigny, pour son aide à mettre en ligne tous mes mots.

Merci à tous ceux qui me suivent, ils favorisent au développement de mon bonheur … et retardent ma rencontre avec ce cher Aloïs !

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