Je ne supporte plus, qu’on ne parle que de massacres et des exactions françaises durant la guerre d’Algérie.
La guerre
La guerre reste un événement horrible, avec la possibilité de générer de terribles actes totalement inadmissibles. Mais souvent commis par les deux armées. Les exactions les plus atroces consistent à celles commis sur des civils (femmes, enfants, personnes âgées) en dehors des combats.
Or, des deux côtés nous parlons rarement des massacres de civils européens commis à Oran le 5 juillet 1962. Soit 4 mois après les accords d’Évian et du cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Les événements des massacres
- Le matin du 5 juillet 1962, à lieu pour célébrer l’indépendance, dans la ville d’Oran, des manifestations festives. Lorsque des groupes armés algériens attaquent des civils européens.
- Massacres : Des Européens (hommes, femmes, enfants) seront enlevés, battus, torturés et tués. Certains rapports mentionnent également des exécutions sommaires dans les rues ou dans des lieux isolés.
- Bilan humain : Les chiffres exacts sont débattus. Les estimations estiment à 700 morts ou disparus parmi les civils européens, bien que d’autres sources avancent des chiffres de plusieurs milliers de victimes. Il est difficile d’obtenir un décompte précis en raison du chaos et de l’absence d’enquête exhaustive.
- Les victimes seront confrontées à des violences extrêmes, notamment des enlèvements, des passages à tabac et des exécutions sommaires. Certains seront emmenés vers des lieux comme le commissariat central, où ils subirent des sévices.
Les responsabilités des massacres :
- Groupes impliqués : Les attaques menées par des Algériens, principalement des civils et des groupes armés locaux liés à l’indépendance. Ces violences étaient souvent motivées par un désir de vengeance ou de représailles pour les souffrances de la guerre.
- Rôle du FLN : Le FLN, bien que majoritaire dans le mouvement d’indépendance, semble avoir été dépassé par la situation. Il n’a pas directement organisé ces massacres, mais son contrôle sur certaines zones et groupes armés était limité à ce moment.
- L’armée française :
- L’armée française, encore présente en Algérie en vertu des accords d’Évian, et encore stationnée à Oran. Toutefois, elle avait reçu des ordres stricts de non-intervention de la part des autorités françaises, soucieuses de ne pas raviver les tensions avec les nouvelles autorités algériennes.
- Les soldats français ont donc observé les massacres sans intervenir, voire empêché des européens de se réfugier dans leurs casernes, suscitant une vive polémique par la suite. Beaucoup de rescapés européens et leurs descendants reprochent à l’armée française son inaction.
Causes principales
- Des rancunes historiques : Après plus d’un siècle de colonisation et huit années de guerre, de nombreux Algériens ressentaient un profond ressentiment envers les Européens, perçus comme des oppresseurs.
- Effondrement de l’autorité : À l’indépendance, le vide politique et sécuritaire dans certaines villes, dont Oran, a favorisé des actes de violence incontrôlés.
- Règlements de comptes locaux : Les massacres ont également été alimentés par des conflits interpersonnels ou communautaires exacerbés par la guerre.
Conséquences
- Exode massif : Ces massacres ont accéléré le départ des Européens d’Algérie. La grande majorité des Pieds-Noirs ont quitté le pays dans les semaines et mois suivants, souvent dans des conditions précipitées. Alors que leur sécurité en Algérie leurs avait été garantie par les accords d’Évian.
- Mémoire divisée : Cet événement reste un sujet douloureux et controversé, avec des perceptions très divergentes entre la France et l’Algérie.
- Débat sur la responsabilité française : L’inaction de l’armée française a été largement critiquée, mais elle est aussi le reflet de la politique de décolonisation menée à l’époque.
Perspectives actuelles
Le massacre d’Oran du 5 juillet 1962 est souvent évoqué dans les discussions sur la mémoire de la guerre d’Algérie et les relations franco-algériennes. Certains appellent à une reconnaissance officielle et des efforts de réconciliation, mais cela reste difficile en raison de sensibilités persistantes des deux côtés.
Des récits des témoins oculaires offrent une perspective poignante sur les événements tragiques de cette journée.
Réactions aux massacres des autorités algériennes
Les autorités algériennes de l’époque ont été critiquées pour leur gestion des événements :
- Couvre-feu : À seulement 15 heures, ce couvre-feu a été instauré dans le centre-ville par les nouvelles autorités algériennes. Cependant, cette mesure n’a pas suffi à rétablir l’ordre immédiatement.
- Reconnaissance officielle : Pendant de nombreuses années, le massacre d’Oran est resté un sujet sensible, avec peu de reconnaissance officielle de la part des autorités algériennes.
On pourrait aussi parler du peuple Kabyle encore maltraité aujourd’hui par les autorités d’Alger. Comme la France ils servent d’alibis mémoriels pour maintenir sa main mise sur son peuple.
Va-t-on encore subir longtemps les attaques infondées des dirigeants algériens, dont beaucoup possèdent en France des biens, souvent mal-acquis, sans réagir ?
Un prisonnier français (Boualem Sansal), cancéreux reste abusivement détenu en Algérie, peut-être sans soin, alors que nous soignons (gratuitement) dans nos hôpitaux toute la nomenclatura algérienne ? (La dette d’Algériens dans nos hôpitaux reste « incommensurables »).
Si vous avez des témoignages de ces massacres, merci de me les envoyer en commentaires.
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