Les nouveaux droits de douane de Trump pourraient régénérer un business dans la vente de voitures. Que j’ai pratiquée dans les années 1960 !

Bien avant Trump

Nous, (International Sales Service) vendions comme agents indépendants sous contrat : des voitures de sport anglaise (MG, Triumph, Austin, Jaguar. Accessoirement des VW neuves et quelques Mercédès, aux membres des forces de l’Otan, basées en France.

Un de nos arguments de vente auprès de ces jeunes soldats américains, souvent célibataires consistait à :

  • Acheter, hors taxes, un cabriolet mythique pour eux, rouler dans cette voiture de sport durant leur court séjour en France. Aux environs de 3 000 Dollars pour le cabriolet en illustration ci-dessus ! 2 000 pour une MgB !
  • Puis quand ils rentraient au pays, de repartir chez eux en transportant leur véhicule par bateau depuis Le Havre vers NY.
  • Arrivés sur place, ils récupéraient leur voiture au port et la dédouanait comme « voiture d’occasion » ;
  • Tout en court circuitant la marge, importante, de l’importateur US. En économisant sur les taux de douane entre le neuf et l’occasion, et sur les frais de livraison des concessionnaires locaux.

Cette clause était incluse dans le « contrat de vente » initial. Nous nous chargions du convoyage de la voiture de Paris (parfois de leur propre base) au port du Havre, gratuitement. Car nous touchions alors d’une commission de l’affréteur maritime !

Nos contrats :

Selon certains contrats de financement de Stés de crédit américaines ou anglaises le transport était aussi inclus dans le prix de vente du véhicule. En effet à l’époque ces crédits pour une voiture étaient des crédits personnels, ans rapport avec le véhicule. Ils pouvaient être même supérieurs au prix de vente du véhicule). Sur ce contrat de financement, nous touchions aussi une commission, voisine de celle de la vente de la voiture ! Pour ces sociétés de crédit nos clients représentaient souvent des primo-signataires d’un crédit : c’est-à-dire aux US des clients … à vie ! (des  « clients en Or »).

Ce business, très lucratif, a été interrompu par le Général De Gaule. Quand il a expulsé hors de France les forces de l’Otan basées sur notre territoire.

Ainsi nous vendions plus d’une cinquantaine de voitures neuves par mois, sans garage pour les entreposer, ni de devoir assurer le service après-vente.

Aujourd’hui ce business, n’est pas pour moi, j’ai 86 ans, mais devrait être aussi possible avec des voitures … Chinoises ! Vu les 145 % de douanes imposées à ces importations.

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