L’Île de Mayotte
La petite île de Mayotte (375 Km 2), d’origine volcanique et corallienne, « l’île aux Parfums » ou encore « l’île au lagon, se trouve dans l’océan Indien, à quelque 400 km au nord-ouest de l’île de Madagascar et à 300 km des côtes africaines, et à 70 km des Îles de Comores, à l’entrée du canal de Mozambique (un aimant aux cyclones).
En 1976 quand on a rattaché ce territoire à la République, puis fait un département (malgré les forts risques naturels des orages cycloniques et du risque volcanique). Cette île était alors perçue comme paradisiaque. Réputée pour ses plages de sable blanc, ses lagons turquoise et sa biodiversité exceptionnelle. Elle incarnait alors un mode de vie traditionnel d’environ 50 000 âmes et où les communautés vivaient en harmonie avec la nature, avec une agriculture basée sur la culture de la vanille, de l’ylang-ylang et des cocotiers. Les Mahorais étaient fiers de leurs traditions, mêlant influences africaines, arabes et malgaches.
Mayotte figurait parmi les îles les plus riches en nombre d’espèces par unité de surface. Elle comptait plus de 200 espèces de plantes ligneuses (arbres, arbustes) dont de nombreuses espèces endémiques.
La faune terrestre mahoraise était constituée de nombreux mammifères terrestres dont les plus connus sont la roussette, le lémurien appelé communément « maki », et les oiseaux (plus de 130 espèces) dont le Crabier Blanc, De nombreuses espèces indigènes de reptiles, deux espèces de batraciens et d’insectes faisait aussi la diversité locale …
Autrefois, sur les côtes des îles des Comores (Mayotte) on trouvait des colonies de Dugongs (mammifère marin herbivore), aujourd’hui on en dénombre seulement 10 individus dans les eaux côtières de Mayotte !
Qu’est devenu Mayotte aujourd’hui, sous management français ?
Une espèce indigène sur deux est considérée comme menacée selon la liste rouge de l’UICN.
Les forêts, tropicales, publiques regroupent la majorité de la biodiversité forestière, avec une diminution de la forêt qui menace fortement l’approvisionnement en eau et favorise l’érosion. (Taux de déforestation annuelle de 1,2 %, un des plus importants du monde !)
Une forte densité de population (+ de 500 habitants au Km2), pratiquement sans dispositif de collecte des eaux usées, et des déchets, les égouts déversent directement dans la mangrove, avec une perturbation des eaux marines. Cette perturbation chimique des eaux marines a aussi entraîné des invasions biologiques, notamment par une étoile de mer dévoreuse de corail (l’acanthaster) à partir des années 1980. Un seul individu peut ainsi détruire jusqu’à 6 m2 de coraux par an. Un massif corallien en bon état peut supporter entre 1 et 15 acanthasters par hectare, mais ce chiffre est aujourd’hui largement dépassé dans de nombreux endroits.
La population de cette espèce d’étoile de mer semble avoir augmenté depuis les années 70 et être en partie responsable de la diminution des coraux dans le monde, en voie d’extinction !
« On remonte probablement au cyclone du 18 février 1934, donc il y a 90 ans, pour trouver un impact aussi violent sur le département »
Analyse des cyclones récents et impacts sur Mayotte
En 1898 l’Île est totalement ravagée par deux cyclones ;
Depuis, il faudrait remonter à 1934 pour retrouver un cyclone aussi dévastateur que Chido
Cyclone Kamisy (1984)
Bien que Kamisy ait principalement frappé Madagascar, ses vents violents ont atteint Mayotte. À l’époque, l’île manquait d’infrastructures solides, entraînant la destruction de nombreux toits en tôle et des pertes agricoles importantes.
Cyclone Hudah (2000)
Les pluies torrentielles causées par Hudah ont provoqué des glissements de terrain dans certaines zones rurales. Les routes étant endommagées, l’accès aux soins a été fortement perturbé. L’île a connu une légère augmentation des cas de diarrhées aiguës dans les semaines suivant l’événement.
Cyclone Gafilo (2004)
Bien que son œil n’ait pas touché Mayotte directement, les vents puissants et les marées hautes ont endommagé des villages côtiers. Les infrastructures électriques ont subi des coupures prolongées, affectant les hôpitaux et les communications.
Cyclone Kenneth (2019)
Kenneth est l’un des cyclones les plus récents ayant eu un impact significatif sur Mayotte. Les vents soufflant jusqu’à 220 km/h ont endommagé des habitations et des écoles. Les inondations qui ont suivi ont provoqué des contaminations d’eau potable, avec des cas signalés de maladies diarrhéiques.
Conclusion :
La fréquence accrue des cyclones en raison du changement climatique exige une meilleure préparation pour Mayotte. Il est crucial de :
- Moderniser les infrastructures pour les rendre plus résistantes aux cyclones ;
Mettre en place des stocks d’urgence d’eau potable et de produits médicaux essentiels ; - Renforcer les collaborations avec les pays voisins pour coordonner les efforts d’intervention rapide ;
Des investissements prioritaires :
- Amélioration et adaptation des logements : Construire des habitations résistantes aux vents violents, avec des matériaux solides et des toits renforcés ;
- Expansion des abris cycloniques : Installer des abris supplémentaires dans les zones les plus vulnérables ;
- Éducation communautaire : Mettre en place des programmes de sensibilisation sur les comportements à adopter avant, pendant et après un cyclone
- Mayotte, c’est la France
Mayotte c’est la France
L’historique :
- La construction de l’île s’est achevée il y a 1,5 million d’années par les derniers apports du volcan du M’tsapéré. Il y a 100 000 ans, un volcanisme plus récent marquera la création des dépressions de Cavani, Kawéni et Petite Terre, avec des éruptions jusqu’à – 6 000 ans. L’île ne représente en fait que 1 à 3% de toute la masse du cône volcanique, qui descend jusqu’à 3 400 mètres en dessous du niveau de la mer.
- Depuis, l’île est soumise à l’érosion due aux aléas climatiques. Aujourd’hui, le relief est donc quasiment le même qu’il y a 100 000 ans, à une exception près : entre -80 000 et -12 000, l’île était 5 fois plus grande, à cause de la grande glaciation de Würm qui avait provoqué une baisse du niveau de la mer de 120 mètres !
- Le peuplement originel de Mayotte serait d’origine bantoue. Jusqu’au XIIIème siècle, le commerce se développe avec les autres îles du Canal du Mozambique, Madagascar et l’Afrique ;
- Les invasions arabes se succèdent en apportant la culture swahilie et la religion musulmane ;
- En 1841, le Sultan de Mayotte, pour des raisons de sécurité avec ses voisins, a vendu d’Île à la France ;
- L’abolition de l’esclavage à Mayotte est prononcée le 27 avril 1846 ;
- La présence française a débuté réellement en 1870 ;
- La conférence de Berlin s’achève en 1885. Les puissances européennes y décident les règles d’appropriation des territoires africains et la France, déjà présente à Mayotte, va utiliser l’île pour prendre le contrôle de l’ensemble de l’archipel des Comores ;
- En 1919 la Société des Nations y reconnait la souveraineté directe de la France ;
Avec De Gaulle
- Après le référendum de 1958. Les Comores obtiennent un statut d’autonomie interne ;
- En 1974 Mayotte rejette l’Independence à 90 % ;
- La France accorde l’Independence aux Comores ;
- En 1975, Les Comores tentent un coup de force sur Mayotte. La population mahoraise renvoie les intrus, sans violence ;
- En 1976, La France s’oppose à une résolution de l’Onu qui voulait rétrocéder l’Île aux Comores. Entre 1973 et 1994, pas moins de vingt résolutions, non contraignantes, traitant de « l’île comorienne de Mayotte » ont été adoptées par l’Assemblée générale des Nations unies ;
- Un second référendum a lieu le 8 février 1976 qui confirme par un taux de 99,4 % le choix de la population de Mayotte de rester au sein de la République française ;
- La France, de son côté, franchit un pas supplémentaire en instaurant, en 1995, les « visas Balladur » – du nom de l’ancien premier ministre –, obligeant les Comoriens à se doter d’un visa pour venir à Mayotte ;
- Le référendum local du 29 mars 2009 sur la départementalisation est approuvé par 95 % des votants (soit 57 % des électeurs), confirmant par un troisième référendum la volonté de la population Mahoraise de rester française. Pour devenir les 101ème département Français en 2011 ;
- En 2014, Mayotte change également de statut au niveau européen, devenant une région ultrapériphérique et fait depuis partie de l’Union européenne.
Donc Mayotte (et d’autres territoires outremarin constitue bien La France ! Comme à Paris 8ème, à Neuilly ou encore à Saint Tropez !
Alors pourquoi avoir :
- Laisser Mayotte être envahie par des migrants qu’on ne souhaite pas accueillir en France ?
- Laisser se construire des bidons-ville de plusieurs dizaines de milliers de résidents, en dehors de toute légitimité, en totale précarité, pratiquement sans eau, sans électricité, en totale insécurité ;
- Ne pas avoir développé en accord aux nouveaux arrivants les emplois nécessaires, voire un embryon d’agriculture vivrière ?
Dans la région, seule l’Île Maurice (sans la France) a réussi à développer une économie (agricole, touristique, artisanale) :
- Les moyens de secours de ce département en cas de catastrophe doivent-ils venir de la Réunion (1 400km), ou de la Métropole à : 8 000km ?
- N’y a-t-il pas, sur place, des secouristes locaux ou des agents de sécurité formés et surtout le matériel nécessaire en cas de catastrophes et en quantités suffisantes ?
- Que font nos 700 militaires français au sud du Liban (à mi-chemin) et aux 3 000 militaires et civils à Djibouti ? Ne pourraient-ils pas être envoyés en secours sur Mayotte, ou pour assurer le maintien de l’ordre et ainsi protéger une population française soumises depuis des dizaines d’années à des exactions de clandestins illégaux ?
Une tiers-mondisation latente dans notre outre-mer
Le sous-développement économique et sanitaire de Mayotte, ainsi que des autres départements d’outre-mer (DOM), découle de plusieurs facteurs historiques, économiques, sociaux et structurels. Ces territoires, bien que faisant partie intégrante de la République française, subissent des disparités marquées par rapport à la métropole.
Causes principales de ce sous-développement économique et sanitaire de Mayotte :
- Une colonisation tardive : Les économies ultramarines étaient historiquement orientées vers l’exportation de matières premières pour la métropole, ce qui a freiné leur diversification économique ;
- Une transition retardée vers un réel statut de département Nationale. Mayotte n’est devenue département qu’en 2011, ce qui a retardé la mise en place d’infrastructures et de politiques adaptées à une isolation géographique et éloignement des lieux de décision ;
- Un coût élevé des importations et exportations : La distance avec la métropole engendre des coûts logistiques élevés pour les biens et services ;
- Une dépendance économique : Ces territoires dépendent largement des transferts financiers de l’État, ce qui limite leur autonomie économique ;
- Une pression démographique élevée due à une immigration massive. Mayotte possède la plus forte natalité d’Europe, avec un taux de fécondité autour de 5 enfants par femme. Cela exerce une pression considérable sur les infrastructures scolaires, sanitaires et sociales ;
- Une immigration clandestine : la proximité avec les Comores engendre une immigration incontrôlée, ce qui accentue la précarité et la tension sur les services publics.
Problèmes économiques structurels à Mayotte
- Chômage élevé : Le taux de chômage est particulièrement élevé, notamment chez les jeunes (30 % à Mayotte) ;
42 % de la population vit avec 160 €/mois ;
- Économie informelle : Beaucoup d’activités économiques échappent à la régulation, limitant la collecte de taxes et le financement des politiques publiques ;
- Le PIB par habitant était près de quatre fois inférieur à celui de l’Hexagone et le taux de pauvreté culminait à 42 %, contre 14,5 % en métropole.
- Manque de diversification : L’économie repose sur des secteurs fragiles comme l’agriculture ou l’emploi public, sans réelle industrialisation.
Retards en matière d’infrastructures
Accès insuffisant aux services essentiels ;
- Santé : un déficit en professionnels de santé, des hôpitaux sous-équipés, avec un faible accès aux soins ;
- Éducation : Classes surchargées, absentéisme élevé et manque d’enseignants qualifiés ;
- Logement : Habitat informel et insalubre très répandu à Mayotte ;
Retards et inégalités sociales et pauvreté
- Un niveau de vie très bas : Le PIB par habitant à Mayotte est 7 fois inférieur à celui de la métropole ;
- Un accès limité aux droits sociaux : Malgré des progrès, l’alignement des prestations sociales avec la métropole est incomplet (RSA, minimum vieillesse …) ;
- 95 % des Mahorais sont des musulmans (modérés) de rite sunnite (des Arabes arrivés de la péninsule arabique) ;
- L’aide à l’enfance, l’aide à la maternité et la prise en charge des mineurs isolés : des services de l’État régalien, pour lesquels le contribuable paye, mais qui n’ont pas été mis en place ;
- Le montant du SMIC demeure sensiblement plus bas à Mayotte à 8,70 € brut de l’heure, contre 11,52 € dans l’Hexagone ;
- L’aide à l’enfance, l’aide à la maternité et la prise en charge des mineurs isolés : des services de l’État régalien, pour lesquels le contribuable paye, mais qui n’ont pas été mis en place ;
- Le montant du SMIC demeure sensiblement plus bas à Mayotte à 8,70 € brut de l’heure, contre 11,52 € dans l’Hexagone.
Mesures urgentes à prendre
- Investir massivement dans les infrastructures ;
- Éducation : Construire de nouvelles écoles et recruter des enseignants pour réduire le nombre d’élèves par classe ;
- Santé : Moderniser les hôpitaux, inciter des médecins et infirmiers métropolitains à s’installer via des primes et des contrats attractifs
- Logement : Lutter contre l’habitat insalubre en développant des programmes de logements sociaux ;
- Créer une zone franche exemptant d’impôts toutes les sociétés pour cinq ans à 10 ans : afin d’attirer les investisseurs. La Banque des territoires devrait de son côté se mobiliser. Avec des prêts à taux d’intérêt bonifié, un remboursement du capital différé et une période de différé d’amortissement qui devraient permettre de relancer le secteur de la construction.
Développer l’économie locale et l’emploi
- Diversification économique : Favoriser l’agriculture locale, les petites entreprises et le tourisme durable.
- Soutien aux jeunes : Créer des centres de formation professionnelle adaptés aux besoins locaux pour favoriser l’emploi.
- Lutte contre l’économie informelle : Réguler et accompagner la formalisation des petites activités.
Contrôler l’immigration et sécuriser les frontières
- Renforcer les moyens de lutte contre l’immigration clandestine en coopération avec les pays voisins (Comores, Madagascar) ;
- Réduire les inégalités sociales ;
- Alignement des prestations sociales : Égaliser les minima sociaux avec ceux de la métropole pour réduire la pauvreté.
- Lutte contre la vie chère : Mettre en place des dispositifs de régulation des prix et des aides ciblées pour les produits de première nécessité.
- Encourager la coopération régionale
- Dynamiser les échanges économiques avec les pays voisins de l’océan Indien pour créer des synergies bénéfiques ;
Une gouvernance adaptée : L’Insee prévoit que Mayotte sera peuplée de 440 000 à 760 000 habitants à l’horizon 2050.
- Développer une décentralisation accrue pour permettre aux collectivités locales de décider et d’appliquer des politiques adaptées aux réalités locales. (En particulier sur l’immigration chez eux.
Conclusion : Mayotte et d’autres départements d’outre-mer ont besoin d’une politique publique ambitieuse, concertée et adaptée à leurs spécificités. Il est urgent de mettre en place des investissements massifs dans les infrastructures, l’éducation, et la santé, tout en encourageant un modèle économique durable et diversifié, (mais le pouvons-nous ?
Mayotte ne serait-elle pas, qu’une vision futuriste de toute la France, dans une ou deux décennies ???
Ou une préfiguration d’un grand remplacement de population … en France.
Reconstruire (ou plutôt) Construire Mayotte
“Build Back Better”
Un habitat prévu pour 50 000 habitants il y a 50 ans, aujourd’hui et peut-être de 300 à 400 000 (on ne sait pas !!!).
Le dossier demeure sensible et colossal
Au risque d’être politiquement incorrect, mais la vie nous impose souvent des choix prioritaires : Dans l’île se trouve deux habitats :
- L’un légal où logent la plupart des mahorais (construits pas toujours en respectant les normes de construction « à la française »). Celui-ci doit devenir la priorité des travaux, car ils sont essentiels et nécessaires à la reprise économique de l’île ;
- Les constructions insalubres, illégales occupés par des clandestins étrangers, qui certes, doivent humanitairement s’accomplir, mais pas au point de devenir la priorité,
Il me semble que l’on parle plus de reconstruire ou de laisser se reconstruire (en les interdisant !) les bidonvilles. En attendant, il faut rapatrier « à César, ce qui appartient à César ».
A Mayotte, deux semaines et demie après le passage dévastateur du cyclone, ces bidonvilles réapparaissent dans la précipitation, car bien justifiés par l’urgence de retrouver un toit. Le bruit sourd des outils résonne dans les quartiers dévastés. Un nouveau système D est apparu, poussé à son paroxysme, rendant encore plus précaires et dangereuses ces habitations. Les habitants fouillent dans les monceaux géants d’ordures et repartent avec du matériel de construction en mauvais état.
La toute première mesure d’urgence pour l’Île (et il y en a beaucoup) reste de reconstruire l’habitat, et de résorber l’habitat précaire.
Comme on est en France on devrait savoir comment faire et ou trouver les moyens, pour cela :
En suite :
- Nommer un général comme « maitre d’œuvre », (comme pour Notre Dame), secondé par des officiers du génie afin de bénéficier d’une organisation type militaire. Sans un chef ferme et déterminé, cela aboutira à un « chacun pour soi » ;
- Installer sur l’île, un régiment du génie (spécialisé : secours catastrophes naturelles) avec ses moyens et sa logistique pour une durée d’au moins deux ans ;
- Prévoir des structures légères (30 m2), adaptées, mais permettant un habitat « acceptable » et pérenne (pendant 5 ans minimum).
De types préfabriqués, voire avec des conteneurs maritimes aménagés ou des minimaisons fabriquées sur place, avec possibilité d’extensions futures ;
- Concevoir un plan d’urbanisme avec eau potable avec des unités de dessalement d’eaux de mer, de l’électricité pour tous et voies d’accès, des routes, des transports en commun … ;
- Étudier des possibilités financières de reconstruction : prêts à taux zéro, remboursements différés sur 10 – 15 ans. Des acquisitions des murs de la maison sans acheter le terrain (Grâce à la loi Lagleize), pour des reconstructions privées.
- Mise à disposition de prêts solidaires ;
- Appels à des ONG solidaires mondiales, ainsi que des aides de la Commission Européenne ;
Dans l’immédiat, Nous devons reloger d’urgence des humains, sans discrimination, alors que la saison des pluies arrive !
C’est cela la France !
Des « détails » réglementaires, juridiques :
- Les bidonvilles n’ont aucun statut juridique, ils sont donc interdits mais subsistent parce que les pouvoirs publics les tolèrent. Leur interdiction pourrait se justifier par des raisons de sécurité ;
- Un gouvernement peut donc faire détruire ce qui a été construit illégalement ;
- En France, les migrant illégaux, sans papier ou déboutés du droit d’asile, ne peuvent pas prétendre à une obligation de relogement.
- Interdire ou pour le moins réglementer l’usage de tôles ondulées (une fausse bonne idée) et l’usage de bâches uniquement pour l’urgence. Celles-ci ont déjà démontrées toute leur importance pour reconstruire des bidonvilles. Au fait, Qui a importé cette quantité considérable de tôles vers Mayotte, ce ne sont certainement pas les clandestins eux-mêmes ? Était-ce aussi une importation clandestine ou les Comoriens débarquaient-ils avec leurs propres tôles ?
- Utiliser une main d’œuvre locale, à former sur place ;
- Vu la taille du marché dans cette partie du monde, il y a sûrement là, l’occasion d’y créer avantageusement une filière de constructions locales d’habitat adaptées à cette partie du monde ;
- Installer des écoles, 40 % des enfants ne parlent pas français ;
- Des services publics de santé et sociaux « à la française », avec là aussi des acteurs locaux, sans devoir y installer nombre d’expatriés ? (Déjà en déficit chronique en métropole).
Comparaison de coût des options pour un habitat d’environ 30 m2
Type d’habitat | Coûts estimés (€) | Principaux avantages |
Maisons en bois, pilotis | 25 à 35 000 | Durables, bonne intégration |
Containers recyclés | De 20 à 39 000 | Économiques, rapides |
En blocs de terre | De 15 à 25 000 | Faible coût, climatisation nature |
Minimaisons modulaires | De 30 à 40 000 | Modernes |
Options pour réduire les coûts
- Auto-construction partielle : Avec l’aide des habitants pour certaines étapes (peinture, assemblage).
- Matériaux locaux : Réduire la dépendance aux matériaux importés (usage maximal du bambou, pierres volcaniques, BTC).
- Financements communautaires : Mobiliser des associations et des ONG pour réduire les coûts initiaux.
NB : On pourrait utiliser comme premières ressources les 150 000 € /an d’aides que l’on donne pour le développement … des Comores.
Réponse à Monsieur Bayrou : « reconstruire en 2 ans » !
Disons :
- 100 000 logements à 20 000 € chaque, soit : 2 000 000 000 € (2 000 millions !) ;
- 100 000 constructions en 2 ans, en 600 jours de travaux = 166/Jour
Bon courage monsieur le premier ministre, votre « plan d’urgence » » semble doué de beaucoup de bons sens, reste à fixer une « loi programme » pour le plus long terme !
Messieurs les professionnels du bâtiment quelles sont vos propositions ? Merci
Endiguer l’immigration massive à Mayotte
La mesure fondamentale pour un avenir français à Mayotte reste : de résoudre l’immigration massive insoutenable et incontrôlée sur cette île dévastée qui provoque :
- 150 000 migrants en situation irrégulière, 300 nouvelles arrivées par jour (en fortes progressions depuis le cyclone et la baisse de surveillance des côtes de Mayotte !)
- Des mineurs non accompagnés qui représentent une forte pression sur les infrastructures scolaires et sociales. Ils provoquent aussi une grave situation de violences et d’insécurité ;
- Un taux de pauvreté sur l’île qui avoisine les 80 % ;
- Des systèmes de santé et sociaux largement saturés ;
- Des filières très bien organisées qui facilitent l’arrivée de migrants sur l’île à la fois des Comores et nouveau : de l’Afrique de l’Est. (Le président même des Comores posséderait une entreprise qui fabrique les petites embarcations des migrants !)
Ce sujet n’est pas nouveau et constitue d’ailleurs la principale erreur voire la faute de l’État commise par plusieurs présidents de la République, des gouvernements successifs, notre Parlement, le Conseil constitutionnel, tous accompagnés d’une administration qui a laissé faire, voire été complice, de la LFI (la France Insoumise) qui assisté d’un juge a empêché de détruire récemment une partie (petite) des bidonvilles de Mayotte (l’opération Wuambushu très prisée de la part des Mahorais !).
Au point qu’on serait en mesure de leur demander à tous : des comptes en justice, sur leurs responsabilités dans les conséquences et même sur les victimes du récent cyclone Chido.
Une question s’impose peut-on encore leur conserver notre confiance pour régler une situation à ceux qui ont laissé perdurer, sinon créer cette situation catastrophique ?
Une autre question (que personne n’ose encore formuler) :
La France est-elle encore capable de gérer dignement la gestion de Mayotte … comme d’autres terres d’outre-mer d’ailleurs ?
Peut-on encore accueillir tous ces migrants (non francophones) au sein de la France ?
Ou, ne devrait-on passer la main : de leur accorder l’autonomie avec des aides financières adéquates, voire étudier une indépendance sous accords bilatéraux, durant la transition ?
On ne parle plus alors d’accueillir « toutes les misères du monde », mais de traiter dignement, « à la Française » tous ces territoires français ?
L’ONU ne pourrait-elle pas nous déchoir de notre parentalité sur certains de nos départements outremarins ?
Si une catastrophe (l’Etna) se produisait en Sicile (géographiquement au sein de l’Europe) les secours et aides de l’Europe seraient massifs et rapides. Mayotte est à 8 000 km, et la France trop fière pour obtenir de l’aide extérieure, pour ce territoire Européen !
C’est dire si ces questions demeurent fondamentales ! Et qu’elles demandent des solutions en actes et non plus en promesses électorales.
Le défilé de responsables politiques à Mayotte pour se montrer devant les caméras est insupportable, à la fois pour les victimes et pour les métropolitains.
Des mesures possibles à prendre dans l’urgence
(si le Conseil constitutionnel les veut bien !)
- Remettre en cause, temporairement, notre droit du sol, dans certaines conditions ou pour des situations exceptionnelles. Cette mesure pourrait être rapide puisque déjà abordée au Parlement cette année. Mais cette mesure si elle est réclamée par la plupart de Mahorais, elle ne résout pas le problème pour autant :
- Que notre Marine Nationale se charge en priorité de protéger nos eaux territoriales, toutes nos eaux territoriales ! Nous en avons sûrement les moyens encore faut-il en avoir la détermination ! (Sans oublier de contrecarrer les ambitions Chinoises sur nos eaux du Pacifique).
- Ou est notre super navire hôpital, le Tonnerre ? En octobre il a quitté Toulon pour Gaza !
- Augmenter les patrouilles maritimes pour lutter contre les débarquements, voire les reconduire sur le champ aux Comores ;
- Éviter les appels d’air pour émigrer en France (et celui de notre carte vitale) qui est universel, peut-on continuer à dispenser nos avancées sociales à : « toutes les misères du monde » ?
- En avons-nous encore les moyens financiers ?
- Exercer (de force si nécessaire) une pression sur les autorités des Comores, qui nous ont déjà déclaré la guerre à l’ONU, pour qu’elles ne favorisent plus les traversées vers Mayotte (à 70km) et pour reprendre leurs réfugiés après le cyclone (et avant tout, de ne plus leur verser notre aide financière annuelle à leur développement !) ;
- Augmentation importante des tensions (voire raciales) entre les Mahorais et les nouveaux arrivants ;
- Développer, si possible des coopérations avec les Comoriens avec des accords bilatéraux pour des rapatriements volontaires, éventuellement accompagnés d’incitations financières ;
En résumé : si nous ne sommes plus capables de traiter dignement nos citoyens extra-marins, si nous n’en n’avons plus les moyens, alors il ne faut pas les abandonner comme on l’a fait pour Mayotte, (laisser faire une sorte de « sélection naturelle ») et de les abandonner tels des sous-citoyens à un sort funeste.
Il faudrait peut-être envisager calmement une évolution digne d’un nouveau statut pour eux.
« Il ne suffit pas de vouloir quelque chose, pour l’obtenir ».
Des mesures urgentes sur l’Île de Mayotte
- Recenser les populations (légales et illégales) ;
- Construire des structures d’accueil temporaires, mais dignes : des « camps de réfugiés » en cette partie de la France !
- Fournir des services de base (santé, alimentation, éducation) dans ces camps ;
- Lutter contre les discriminations (raciales) au sein de l’île et de promouvoir une cohésion sociale entre Mahorais et migrants ;
- Endiguer l’immigration de masse actuelle.
Conclusion : La gestion de l’immigration à Mayotte nécessite une approche à la fois humaine et pragmatique. Il est essentiel de répondre aux besoins immédiats tout en traitant les causes profondes de cette crise, mais dans la limite des possibilités de notre pays ;
Un engagement concerté entre la France, les Comores et les acteurs internationaux demeure indispensable pour parvenir à une solution durable.
L’insécurité à Mayotte
L’île de Mayotte, située dans l’océan Indien est un territoire français d’outre-mer marqué par une richesse culturelle unique et des paysages paradisiaques.
Cependant, depuis plusieurs années, Mayotte est confrontée à une montée inquiétante de l’insécurité, affectant profondément la qualité de vie de ses habitants et son développement économique et social.
Les habitants de Mayotte sont trois fois plus victimes de vols avec ou sans violences que ceux de métropole.
Quelques statistiques illustrant cette situation :
- Taux de criminalité : En 2023, Mayotte a enregistré 11 371 crimes et délits pour une population (légale) de 256 518 habitants, soit un taux de criminalité de 44,3 pour mille habitants ;
- Un sentiment d’insécurité : En 2020, 59 % des personnes âgées de 14 ans ou plus déclaraient se sentir personnellement en insécurité à Mayotte ;
- Délinquance juvénile : Les mineurs représentent une part significative des actes délictueux : 81 % des personnes mises en cause dans les vols avec violence sans arme, 57 % dans les vols avec armes et 72 % dans les cambriolages de domicile ;
- Évolution de la délinquance : Entre 2016 et 2023, certaines infractions ont connu des hausses notables, notamment les destructions et dégradations volontaires (+5,17 infractions pour 1 000 habitants) et les coups et blessures volontaires (+2,06 victimes pour 1 000 habitants).
Origines de l’insécurité
Une histoire marquée par les tensions
L’histoire de Mayotte est marquée par des épisodes de colonisation, de migrations massives et de revendications territoriales. Intégrée à la France en 1841 et devenant un département en 2011, Mayotte a souvent été au cœur de tensions diplomatiques avec les îles voisines, notamment les Comores, qui considèrent toujours Mayotte comme partie intégrante de leur territoire.
Ces tensions alimentent un climat d’instabilité et favorisent des mouvements migratoires illégaux massifs.
Un développement économique et social inégal
Le statut départemental a permis une certaine amélioration des infrastructures à Mayotte, mais l’île reste l’un des départements les plus pauvres de France. Les inégalités économiques et sociales sont criantes, avec un taux de chômage avoisinant les 30% et une grande partie de la population vivant sous le seuil de pauvreté. Cette situation crée un terreau fertile pour la criminalité et les violences.
Causes de l’insécurité
- Immigration clandestine : Mayotte fait face à une pression migratoire intense non-francophone, principalement en provenance des îles voisines des Comores. Via des « kwassa-kwassa », des petites embarcations de fortune, qui transportent quotidiennement des migrants en quête de meilleures conditions de vie. Cette immigration massive engendre des tensions sociales, des problèmes d’urbanisme et de l’insécurité ;
- Problèmes socio-économiques : Le manque d’opportunités économiques, associé à une jeunesse en désœuvrement, favorise le développement de la délinquance. Les jeunes, souvent issus de familles précarisées, se tournent vers des activités illicites comme les vols et le trafic de drogue. On estime le nombre de mineurs isolés à environ 4 500 (2016) ;
- Dysfonctionnements institutionnels : Les institutions locales peinent à répondre aux besoins croissants de la population. Les effectifs de police et de gendarmerie sont souvent jugés insuffisants, et le système judiciaire est surchargé. Cette impuissance renforce un sentiment d’impunité parmi les auteurs de violences ;
- Faits de violence marquants
- Violences urbaines : Les actes de violence à Mayotte prennent de multiples formes : agressions, cambriolages, rixes entre bandes rivales et attaques armées. Les quartiers sensibles de l’île sont régulièrement le théâtre d’émeutes et de tensions communautaires ;
- Piraterie et insécurité maritime : L’insécurité ne se limite pas à la terre ferme. Les eaux entourant Mayotte sont parfois le lieu d’actes de piraterie, de pêche illégale et de trafics en tout genre, notamment d’êtres humains ;
- Atteintes aux services publics : Les personnels médicaux, enseignants et autres agents des services publics sont parfois ciblés par des actes de violence, rendant leur mission particulièrement difficile.
Conséquences économiques et sociales
- Impact sur le tissu économique : L’insécurité dissuade les investisseurs et freine le développement économique de l’île. Les commerces locaux sont souvent victimes de vols, et les coûts liés à la sécurité augmentent pour les entreprises ;
- Frein au tourisme : Malgré son potentiel touristique, Mayotte peine à attirer des visiteurs à cause de sa réputation d’île à risques. Ce secteur, pourtant crucial pour l’économie locale, reste de ce fait sous-exploité.
L’insécurité, l’insalubrité, les quartiers ne sont pas accueillants, les problèmes de gestion des déchets, le manque d’infrastructures : Mayotte n’est pas aux standards de ce qui se fait dans la région en matière de tourisme, en comparaison à l’île Maurice, aux Seychelles et même à La Réunion.
- Conséquences sociales : Le climat d’insécurité affecte directement le quotidien des Mahorais, qui vivent souvent dans un sentiment de peur, et le sentiment d’être abandonnés par la métropole. Les communautés locales se replient sur elles-mêmes, renforçant les fractures sociales et identitaires.
Solutions pour lutter contre l’insécurité
- Renforcement des forces de l’ordre : L’augmentation des effectifs de police et de gendarmerie est essentielle pour rétablir l’ordre à Mayotte. Cela inclut également des formations spécifiques pour mieux comprendre les particularités culturelles et sociales de l’île ;
- Amélioration des infrastructures judiciaires : Le système judiciaire doit être renforcé pour traiter plus efficacement les affaires criminelles. Cela implique la construction de nouveaux tribunaux et le recrutement de magistrats supplémentaires.
Lutte contre l’immigration clandestine
Le contrôle des frontières maritimes doit être renforcé grâce à des dispositifs modernes et des coopérations régionales. Parallèlement, il est crucial d’établir des accords avec les Comores pour limiter les départs illégaux ;
Programmes sociaux pour les jeunes
Investir dans des programmes éducatifs et sociaux permettrait de donner à la jeunesse mahoraise des perspectives. Des formations professionnelles, des activités sportives et culturelles peuvent jouer un rôle préventif ;
Développement économique local
Promouvoir l’économie locale en soutenant les entrepreneurs et les initiatives communautaires contribuerait à réduire la pauvreté, source principale de délinquance.
Conclusion : L’insécurité à Mayotte est un problème complexe, enraciné dans des facteurs historiques, économiques et sociaux. La résolution de cette crise nécessite une approche globale, associant des mesures immédiates pour rétablir l’ordre et des actions à long terme pour traiter les causes profondes. La nécessité de développer une agriculture traditionnelle destinée à l’autoconsommation. Les éventuels surplus seraient commercialisés, généralement au marché du village ou de la ville la plus proche.
Si ses tâches demeurent ardues, elles restent essentielles pour permettre à Mayotte de retrouver la paix et pour réaliser son potentiel, en tant que territoire de la République française.
Urgence sanitaire et risques épidémiques à Mayotte
Les cyclones constituent une menace constante pour Mayotte. Pour garantir un avenir plus sûr, une combinaison d’investissements, de préparation, et de coopération régionale s’avère essentielle.
L’urgence absolue dans l’île dévastée découle de l’état sanitaire d’avant, puis bien sûr après le cyclone, car l’état de santé des victimes ne peut que s’aggraver au point de devenir quasi impossible à résoudre, sans de graves conséquences.
Avant le cyclone :
- Un médecin pour 3 000 habitants (330 en métropole) ;
- Une croissance de la population de +4 % / an (une arrivée de 400 clandestins par jour) ;
- Une disponibilité de ressources insuffisante : (eau potable, électricité, alimentation, services de santé et social, sécurité …), ne prenant pas en compte les besoins de la population étrangère (environ la moitié de la population totale) ;
- Un habitat comprenant une bonne moitié composée de « bidonvilles » insalubres. On parle d’interdire la reconstruction des bidonvilles, mais c’était déjà le cas pour ces constructions sans autorisation !
- Un seul hôpital digne de ce nom, malgré la promesse de la construction d’un 2ème par Monsieur Macron en 2018 et repromis récemment pour une ouverture en 2028 ! Dans cet établissement un poste sur deux prévus, s’avère en fonction sur place ;
- D’ailleurs, comme dans les pays sous-développés, à Mayotte nous avons plus besoin de centres de santé délocalisés, adaptés aux premiers soins, que d’hôpitaux (type CHU) : non pas à cause des distances, mais à cause des temps de parcours et des modes de transport pour s’y rendre ;
- Un accès à l’eau potable pour environ 30 % des habitants, des installations pour l’écoulement des eaux souillées (égouts) sont très rares ou en mauvais état ;
Après le passage de Chido
Le pire à subir n’était pas de subir la violence du cyclone, mais de survivre après son passage :
- Le nombre de décès, dans les « bangas » (bidonvilles). Près de 2 semaines après la catastrophe, nous ne connaissons toujours pas le bilan des victimes ! Pourtant des rumeurs rapportent :
- Des gendarmes auraient découvert des cimetières avec des centaines de corps, enterrées en reconstruisant les quartiers ;
- Dès le lendemain des hélicoptères avec caméras thermiques ont survolé les zones sinistrées : Quel Bilan ?
- Des soignants sur place racontent des glissements de terrains, ils parlent des hurlements des victimes enfouies dans les décombres ;
- Des zones isolées ont été totalement oubliées des secours ;
- Le nombre des blessés déclarés secourus les premiers jours reste faible devant l’ampleur des dégâts. (Un manque d’actions possibles des premiers secours du aux routes coupées par des chutes d’arbre).
- Témoignage d’une sapeur- pompier-infirmière, de retour de Mayotte : « des enfants courent pieds nus, alors qu’il y a des taules qui traînent. Ce sont les conséquences du cyclone sur une précarité sanitaire réelle ».
- Des rumeurs circulent sur des entraves des autorités à une évacuation de populations qui souhaitent être « rapatriées » seraient prises en otage pour les empêcher de partir. Les vols commerciaux auraient pu reprendre dès le 24 décembre et qu’ils ont été repoussés à début janvier pour éviter la fuite de victimes (surtout des blancs » épuisés) et de se mettre à l’abris du chaos ! (À J+10).
- Les CB ne fonctionnent pas ;
- L’essence est rationnée, le kérosène économisé ;
- L’insécurité déjà chronique s’accentue ;
- Pas de logement, manque de nourriture, d’eau potable, de soins, d’électricité, de médicaments …
Les risques immédiats
100 000 ??? logements (sous tôles) complètement dévastés, La moitié de ceux en dur sinistrés, parfois gravement car souvent construits sans respect de normes ;
Les Risques Immédiats post-cycloniques
- Contamination de l’eau potable : Les pluies torrentielles et les inondations contaminent les sources d’eau potable avec des eaux usées ou stagnantes. Cela favorise la prolifération de maladies hydriques telles que le choléra, la typhoïde ou les infections à Escherichia coli ;
- Propagation des maladies vectorielles : L’accumulation d’eau stagnante devient un foyer idéal pour les moustiques vecteurs de maladies comme la dengue, le chikungunya ou le paludisme ;
- Insalubrité et accumulation des déchets : Les infrastructures d’assainissement souvent endommagées après un cyclone laissent place à une accumulation de déchets organiques et chimiques, aggravant les risques sanitaires.
Impacts sur le système de santé
Les établissements de santé à Mayotte, souvent surchargés, peuvent être sérieusement affectés par un cyclone. La destruction des routes entrave l’accès aux soins, tandis que les coupures d’électricité rendent difficiles les soins intensifs et la conservation des médicaments sensibles, comme les vaccins.
Mesures de prévention et réponses
Pour prévenir une crise sanitaire, des actions prioritaires sont nécessaires
- Distribution de pastilles de purification d’eau et de kits d’hygiène ;
- Déploiement de campagnes de vaccination et de sensibilisation sur les maladies transmissibles ;
- Renforcement temporaire des capacités médicales grâce à des équipes mobiles.
Les cyclones sont une menace récurrente dans l’océan Indien, et Mayotte, malgré sa petite taille, en subit régulièrement les conséquences. Une meilleure préparation, couplée à des infrastructures sanitaires résilientes, est essentielle pour minimiser les impacts sur la population :
Actions pour les autorités locales :
- Inspection et réparation des infrastructures critiques ;
- Évaluation des dommages aux réseaux d’eau potable et d’assainissement, avec des réparations urgentes pour éviter une contamination prolongée ;
- Campagnes de sensibilisation communautaire : Informer les habitants sur les précautions à prendre, comme faire bouillir l’eau avant consommation ou éviter les zones inondées ;
- Surveillance épidémiologique renforcée : Mettre en place un suivi actif pour détecter rapidement toute flambée de maladies transmissibles ;
- Traiter les nombreuses plaies traumatiques surinfectées des victimes et les troubles psychologiques dus à la catastrophe, les conséquences des traitements interrompus des malades chroniques. Aussi sur l’augmentation des gastro-entérites et des infections respiratoires. Ainsi que des maladies comme la leptospirose et la bronchiolite, qui figurent parmi les menaces principales…
Pour les habitants :
- Gestion de l’eau : Utiliser des pastilles de purification d’eau, ou si indisponibles, bouillir l’eau pendant au moins 1 minute ;
- Protection contre les moustiques : Installer des moustiquaires imprégnées, porter des vêtements longs, et vider régulièrement les eaux stagnantes autour des habitations ;
- Précautions alimentaires : Consommer uniquement des aliments bien cuits et éviter les produits périmés ou mal conservés.
Renfort international :
- Appui logistique et humanitaire : Les ONG et organisations internationales peuvent fournir des abris, des médicaments et du matériel médical pour soutenir les populations et les hôpitaux surchargés ;
- Formation des équipes locales : Former le personnel de santé et les volontaires sur la gestion d’urgence sanitaire.
- L’avenir à Mayotte
La mesure fondamentale pour un avenir Français à Mayotte reste : de résoudre l’immigration massive insoutenable et incontrôlée sur cette île dévastée qui provoque :
- 150 000 migrants en situation irrégulière, 300 nouvelles arrivées par jour (en fortes progressions depuis le cyclone et la baisse de surveillance des côtes de Mayotte !) ;
- Des mineurs non accompagnés qui représentent une forte pression sur les infrastructures scolaires et sociales. Ils provoquent aussi une grave situation de violences et d’insécurité ;
- Un taux de pauvreté sur l’île qui avoisine les 80 %, et des systèmes de santé et sociaux largement saturés ;
- Des filières très bien organisées qui facilitent l’arrivée de migrants sur l’île à la fois des Comores et nouveau : de l’Afrique de l’Est. (Le président des Comores posséderait une entreprise qui fabrique les petites embarcations des migrants !)
Ce sujet sur l’avenir n’est pas nouveau et il constitue d’ailleurs la principale erreur voire la faute de l’État commise par plusieurs Présidents de la République, des gouvernements successifs, de notre Parlement, du Conseil constitutionnel, tous accompagnés d’une administration qui a laissé faire, voire été complice et de la LFI (la France Insoumise) qui assisté d’un juge a empêché de détruire récemment une partie (petite) des bidonvilles de Mayotte (l’opération Wuambushu).
Au point qu’on serait en mesure de leur demander à tous : des comptes judiciaires, sur leurs responsabilités dans les conséquences et même sur les victimes du récent cyclone Chido.
Une question s’impose peut-on encore leur conserver notre confiance pour régler une situation à tous ceux qui ont laissé perdurer, sinon créer cette situation catastrophique ?
Une autre question possible sur cet avenir
(Que personne n’ose encore formuler) :
La France est-elle encore capable de gérer dignement la gestion de Mayotte … comme d’autres terres d’outre-mer d’ailleurs ?
Peut-on encore accueillir tous ces migrants au sein de la France ? Ou ne devrait-on passer la main : de leur accorder l’autonomie, voire l’indépendance. (On ne parle plus d’accueillir « toutes les misères du monde », mais de traiter dignement et égalitairement, « à la Française » tous les territoires français ?
L’ONU ne pourrait-elle pas nous déchoir de notre parentalité sur certains de nos départements (DOM, TOM) ?
Si une catastrophe (l’Etna) se produisait en Sicile (géographiquement au sein de l’Europe) les secours et aides de l’Europe seraient massifs et rapides. Mayotte est à 8 000 km, et la France trop fière pour obtenir de l’aide extérieure, pour ce territoire Européen !
C’est dire si ces questions demeurent fondamentales ! Et qu’elles demandent des solutions en actes et non plus en promesses électorales.
Le défilé de responsables politiques à Mayotte pour se montrer devant les caméras est insupportable pour les victimes et pour les métropolitains attristés.
Pour cet avenir, des mesures possibles à prendre
- Remettre en cause, temporairement, notre droit du sol, dans certaines conditions ou pour des situations exceptionnelles. Cette mesure pourrait être rapide puisque déjà abordée au Parlement cette année ;
- Que notre Marine Nationale se charge en priorité de protéger nos eaux territoriales, toutes nos eaux territoriales ! Nous en avons sûrement les moyens encore faut-il en avoir la détermination ! (Sans oublier de contrecarrer les ambitions Chinoises sur nos eaux du Pacifique) ;
- Évacuer les réfugiés clandestins, vers leurs lieux d’origine, car l’importance des dégâts impose de faire de la place pour commencer les travaux ;
- Où se trouve notre navire hôpital le Tonnerre ? en octobre il a quitté Toulon pour Gaza !
- Augmenter les patrouilles maritimes pour lutter contre les débarquements, voire les reconduire sur le champ aux Comores. Ceci reste indispensable !
- Les appels d’air pour émigrer en France (et celui de notre carte vitale) est universel, peut-on continuer à dispenser nos avancées sociales à : « toutes les misères du monde » ?
En avons-nous encore les moyens financiers ?
- Exercer (de force si nécessaire) une pression diplomatique sur les autorités des Comores, qui nous ont déjà déclaré la guerre à l’ONU, pour qu’elles ne favorisent plus les traversées vers Mayotte (à 70km) et pour reprendre leurs réfugiés après le cyclone (avant tout, de ne plus leur verser notre aide financière annuelle à leur développement !) ;
- Une augmentation importante des tensions (voire racistes) entre les Mahorais et les nouveaux arrivants, nous oblige d’intervenir ;
- Développer, si possible des coopérations avec les Comoriens avec des accords bilatéraux pour des rapatriements volontaires, éventuellement accompagnés d’incitations financières ;
Mais en sommes-nous, la France, encore capable ?
Si nous ne sommes plus capables de traiter dignement nos citoyens extra-marins, si nous n’en n’avons plus les moyens, alors il ne faut pas les abandonner comme on l’a fait pour Mayotte, (laisser faire une sorte de « sélection naturelle ») et de les abandonner tels des sous-citoyens à un sort funeste.
Il faudrait peut-être envisager calmement une évolution digne d’un nouveau statut pour eux.
« Il ne suffit pas de vouloir quelque chose, pour l’obtenir ».
Des mesures d’urgence sur l’Île de Mayotte
- Recenser les populations (légales et illégales) ;
- Construire des structures d’accueil temporaires, mais dignes : telles que : des « camps de réfugiés » en cette partie de la France ! (Il sera très difficile de ne pas avoir recours aux tôles ondulées, sur place) ;
- Fournir des services de base : (santé, alimentation, éducation) dans ces camps ;
- Lutter contre les discriminations (raciales) au sein de l’île et de promouvoir une cohésion sociale entre Mahorais et migrants ;
- Endiguer cette immigration de masse actuelle.
À l’avenir, la gestion de l’immigration à Mayotte nécessite une approche à la fois humaine et pragmatique. Il est essentiel de répondre aux besoins immédiats tout en traitant les causes profondes de cette crise, mais dans la limite des possibilités de notre pays ;
Un engagement concerté entre la France, les Comores et les acteurs internationaux demeure indispensable pour parvenir à une solution durable.
- Conclusion et prévisions :
Que cette dramatique catastrophe, révélatrice soit l’occasion, une fois de plus, d’un « plus jamais cela ! »
Le passage d’un cyclone, comme Chido dans ce cas, met souvent en lumière les manquements et insuffisances des services publics, tant avant qu’après l’événement. Voici une analyse basée sur des problématiques fréquemment observées en France dans de telles situations, que nous pouvons adapter selon les détails spécifiques :
Avant le passage du cyclone
- Préparation et prévention : Manque d’anticipation :
Bien que la France dispose d’une infrastructure de surveillance météorologique avancée (Météo-France), la communication des risques aux populations concernées peut parfois être tardive ou insuffisamment adaptée, notamment dans les zones rurales ou isolées ; - Plans d’évacuation déficients : Les plans d’évacuation ne sont pas toujours actualisés ni connus des habitants. Certaines municipalités manquent de moyens pour organiser efficacement une évacuation massive ;
- Insuffisance des infrastructures résistantes : Les bâtiments publics et privés dans les zones exposées ne respectent pas toujours les normes de construction parasismiques et para cycloniques, particulièrement dans les DOM-TOM ;
- Manque de sensibilisation : La sensibilisation des populations face aux cyclones est souvent insuffisante. Beaucoup ne savent pas comment se préparer ni réagir face à de tels événements.
Répartition des ressources
- Insuffisance des stocks stratégiques : Les équipements essentiels (générateurs électriques, trousses de premiers secours, etc.) sont souvent en quantité insuffisante ou mal localisés ;
- Coordination entre services : Les différents services publics (pompiers, gendarmerie, protection civile) peuvent avoir des difficultés à coordonner leurs efforts en amont.
Après le passage du cyclone
- Réponses d’urgences Interventions tardives : Malgré les efforts des secours, des retards peuvent survenir dans certaines zones difficiles d’accès. Ces délais aggravent la situation pour les victimes ;
- Réseaux de communication coupés : Les infrastructures de télécommunications (internet, téléphonie) ne sont pas toujours conçues pour résister aux cyclones, ralentissant l’organisation des secours ;
- Gestion des secours désordonnée : Un manque de coordination entre les différents niveaux de l’administration peut entraîner une distribution inefficace des ressources.
Soutien aux sinistrés
- Aide insuffisante aux victimes : Les aides financières et matérielles, bien qu’annoncées rapidement, mettent souvent du temps à arriver. Certaines populations vulnérables (personnes âgées, familles modestes) sont oubliées ;
- Logements temporaires mal adaptés : Le relogement des sinistrés dans des structures précaires ou surpeuplées entraîne des conditions de vie difficiles et des tensions sociales.
Reconstruction et prévention pour l’avenir
- Lenteur des reconstructions : Les travaux de reconstruction peuvent s’étaler sur plusieurs années en raison de la lourdeur administrative et du manque de financement ;
- Absence de stratégie post-cyclonique : Une fois la crise immédiate passée, les mesures visant à renforcer la résilience des infrastructures et à préparer les populations pour de futurs cyclones sont souvent négligées.
Propositions pour améliorer les services publics face aux cyclones :
- Renforcer les infrastructures : Constructions adaptées aux normes climatiques ;
- Améliorer les communications : Messages d’alerte clairs et multilingues pour atteindre toutes les populations ;
- Mettre à jour les plans de crise : Simulations régulières avec les populations locales ;
- Augmenter les ressources locales : Stocks d’urgence décentralisés et facilement mobilisables ;
- Accélérer les aides : Simplification des démarches administratives pour accéder aux aides d’urgence.
Les abris anticycloniques, qu’ils soient individuels ou collectifs, jouent un rôle crucial dans la protection des populations face à des cyclones violents comme Chido. Voici une analyse détaillée sur leurs insuffisances en France, notamment dans les territoires vulnérables, et des propositions pour les améliorer :
Manquements liés aux abris anticycloniques
Insuffisance d’abris collectifs
- Un nombre limité : d’abris anticycloniques collectifs est souvent insuffisant pour accueillir toutes les populations vulnérables dans une région touchée. Les territoires d’outre-mer, comme la Martinique, la Guadeloupe ou La Réunion, sont particulièrement concernés ;
- Mauvaise répartition : Les abris disponibles sont souvent concentrés dans les centres urbains, laissant les zones rurales ou isolées sans infrastructure adéquate ;
- Capacité inadaptée : Certains abris collectifs ne peuvent pas accueillir suffisamment de personnes, ce qui engendre des conditions de surpopulation en cas d’urgence.
Normes de construction insuffisantes
- Manque de résistance : Certains abris ne répondent pas aux normes anticycloniques strictes. Les toitures, les portes et les fenêtres ne sont pas toujours conçues pour résister à des vents extrêmes ;
- Absence d’entretien : De nombreux abris ne sont pas entretenus régulièrement, ce qui réduit leur efficacité en cas de cyclone (fuites, équipements vétustes).
Abri individuel :
- Accessibilité financière : Construire ou aménager un abri individuel est souvent trop coûteux pour les ménages, surtout dans les territoires où les revenus moyens sont faibles ;
- Manque de sensibilisation : Beaucoup de propriétaires ne sont pas informés des normes nécessaires pour transformer une pièce de leur domicile en abri anticyclonique (renforcement des murs, portes spéciales). Dans le cas de Mayotte, nombre de victimes, étant en situation irrégulière n’ont pas osé se manifester ni se rendre aux abris !
Accessibilité et logistique
- Signalisation insuffisante : Les abris collectifs ne sont pas toujours bien signalés, et les populations ne savent pas où se rendre en cas d’urgence ;
- Équipements limités : Les abris ne disposent souvent pas des ressources nécessaires (eau potable, nourriture, kits de premiers secours) pour subvenir aux besoins des occupants pendant plusieurs jours.
Conséquences des insuffisances
- Augmentation des pertes humaines : L’absence d’abris adéquats ou accessibles augmente les risques pour les populations, en particulier les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées ;
- Stress psychologique : La peur de ne pas être protégé pousse certains habitants à rester chez eux, souvent dans des logements non sécurisés ;
- Perturbations sociales : La surpopulation dans les rares abris disponibles crée des tensions, des conflits et des problèmes de gestion. Un cas à part pour les abris antinucléaires individuels le secret du lieu reste fondamental, sinon ce sera une lutte-à-mort, pour s’y réfugier !
Propositions pour améliorer les abris anticycloniques
- Développement des abris collectifs :
- Planification systématique : Intégrer des abris anticycloniques dans les projets d’aménagement urbain, notamment dans les zones à risque
- Des normes rigoureuses : Construire des abris respectant strictement les normes internationales (résistance à des vents de 250 km/h ou plus) ;
- Répartition équitable : Assurer une couverture équilibrée entre zones urbaines et rurales, avec un accès facilité pour tous ;
- Capacité suffisante : Calculer la capacité des abris en fonction de la densité de population locale et prévoir des espaces pour les personnes à mobilité réduite.
Promotion des abris individuels
- Aides financières : Mettre en place des subventions ou des prêts à taux zéro pour aider les particuliers à construire ou aménager des abris individuels ;
- Sensibilisation : Organiser des campagnes pour informer les habitants des solutions abordables, comme les pièces sécurisées renforcées dans les habitations.
Équipements et gestion
- Ressources de base : Équiper chaque abri de kits d’urgence : eau potable, nourriture non périssable, médicaments essentiels ;
- Communication et signalisation : Créer une cartographie interactive et des panneaux clairs pour indiquer les emplacements des abris ;
- Formation des gestionnaires (un chef d’abris) : Former des responsables locaux pour gérer les abris en cas de crise (gestion des stocks, organisation des occupants
Entretien et mise à jour
- Audits réguliers : Vérifier annuellement l’état des abris pour garantir leur efficacité ;
- Mises à jour techniques : Intégrer des innovations (par exemple, des matériaux plus résistants, des systèmes de ventilation et de stockage d’eau).
Inspirations internationales
- Japon : Des abris anticycloniques et antisismiques intégrés dans les écoles et les bâtiments publics ;
- États-Unis (Floride) : Des subventions publiques pour les pièces sécurisées individuelles et campagnes de sensibilisation massives ;
- Philippines : Développement d’abris polyvalents qui servent aussi de centres communautaires en temps normal.
Avec une meilleure stratégie pour les abris, le risque pour les populations pourrait être significativement réduit lors des cyclones futurs comme Chido. (Car ils reviennent comme les feuilles mortes).
- Qu’avons-nous « loupé » à Mayotte
Mayotte, devenu le 101ème département français en 2011, est confronté à une multitude de défis. Malgré les engagements pris pour aligner le niveau de vie et les infrastructures sur les standards métropolitains, de nombreux éléments montrent que la population mahoraise n’a pas encore pleinement bénéficié de son appartenance à la République française. Voici une analyse des manquements qui ont freiné l’intégration effective de Mayotte.
Des infrastructures insuffisantes
L’état des infrastructures de Mayotte est bien en deçà des standards nationaux. Les écoles, hôpitaux, routes et réseaux d’eau potable sont souvent inadéquats pour répondre aux besoins de la population, en constante croissance :
- Santé : Mayotte souffre d’une pénurie critique de professionnels de santé et d’équipements modernes. Le Centre Hospitalier de Mayotte est surchargé, obligeant parfois les patients à se rendre en métropole ou à la Réunion pour des soins spécialisés ;
- Éducation : Les établissements scolaires sont saturés, et de nombreux enfants n’ont pas accès à une éducation de qualité. Le taux d’illettrisme reste élevé par rapport à la moyenne nationale.
Une gestion migratoire inadaptée
Mayotte est confrontée à une pression migratoire extrême, principalement en provenance des Comores. Le manque de moyens pour contrôler les flux migratoires a contribué à la précarisation d’une grande partie de la population. Des bidonvilles prolifèrent, et les tensions entre locaux et migrants s’accentuent.
Un développement économique au ralenti
L’économie mahoraise repose principalement sur l’agriculture, la pêche et le secteur informel. Les investissements publics et privés restent insuffisants pour diversifier et moderniser l’économie. De plus, le chômage est élevé, notamment chez les jeunes.
Un fossé culturel et linguistique
La France n’a pas réussi à valoriser les spécificités culturelles de Mayotte tout en promouvant une intégration harmonieuse à la nation. La langue officielle, le français, reste une barrière pour une grande partie de la population, dont beaucoup parlent principalement le shimaoré et le kibushi.
Des inégalités sociales persistantes
Malgré l’introduction progressive des droits sociaux (comme le RSA), les disparités restent profondes. Les Mahorais ont un accès limité à certains droits par rapport aux habitants de la métropole, et les retards dans l’application des lois sociales exacerbent le sentiment d’injustice.
Sur le plan économique
- Cette voie maritime du canal de Mozambique bénéficie d’un fort trafic de navires (en fort développement 80 % du trafic pétrolier mondial), dans cette région un port en eaux profondes entre l’Europe et la région Indopacifique il aurait été utile et très profitable à l’économie des habitants de la région et de la France !
- Que n’avons-nous pas exploité ses ressources naturelles pour construire des infrastructures hôtelières et touristiques de charme tropical. L’île Maurice voisine (indépendante) a su exploiter son petit paradis lagunaire, pour en faire une zone d’excellence touristique !
Pourquoi n’avons-nous pas exploité cette capacité pour exploiter économiquement cette possibilité et construire des infrastructures touristiques de charme et de luxe ? On a préféré laisser s’installer des illégaux dans des bidonvilles et créer ainsi une insécurité violente, chronique et totalement dissuasif à tout développement touristique possible.
- Sur de telles terres tropicales (Eau et Soleil), il suffit de laisser tomber une graine au sol, sur cette « île aux parfums », pour voir l’année suivante pousser un arbre ! Pourquoi n’avons-nous pas mis en place une agriculture de produits tropicaux ? (Fruits, fleurs) ?
- Pourquoi n’avoir pas développé une agriculture vivrière suffisante pour nourrir la population avec des produits locaux. Ni créé une petite industrie artisanale pour développer des emplois sur place et créer une économie locale. Au lieu de favoriser des grands groupes qui font presque tout venir de la métropole ?
Défense Nationale
Pourquoi avoir installé une grande base militaire et logistique à Djibouti (1490 militaires et civils français de la Défense)alors que s’y sont aussi positionnés : des Américains, des Italiens, des Russes, des Chinois, des Turcs et j’en oublie surement ! Mayotte aurait pu devenir une petite forteresse française, européenne en plein milieu du canal du Mozambique
Au risque de se faire botter le cul un jour, en laissant sur place toutes nos installations (comme ailleurs en Afrique) ?
Alors qu’à proximité nous étions à Mayotte, chez-nous en France ?
Pour créer une grande base française d’intervention ? (Afrique, Moyen Orient, océan indien, golfe persique).
Les Chinois ont très bien compris l’intérêt de nous remplacer comme en Nouvelle Calédonie d’ailleurs.
Tirer parti de son emplacement stratégique pour établir un centre régional (océan Indien) de gestion des risques cycloniques, en partenariat avec les Comores, Madagascar et la Réunion et international.
Dans le nouveau plan d’urgence du gouvernement présenté hier, avec des mesures cosmétiques (de la Com !) La proposition de loi programme sera formulé, dans 3 mois ! Mais 3 mois c’est très long, vu l’urgence. Les bidonvilles seront alors en grande partie déjà reconstruits ! Et si je peux me permettre : ce gouvernement sera-t-il encore en place dans 3 mois ? Depuis 1980, les Français de Mayotte réclament un retour en masse des Comoriens. Donc encore une promesse qui ne sera pas tenue. (Avec le même Conseil Constitutionnel, les mêmes juges qui ont interdit récemment la destruction des cases en tôle). Est-ce bien sérieux ? |
Rappelez-moi SVP ! Qui a dit un jour « gouverner c’est prévoir » ?
Les dénis habituels de l’exécutif et des politiques consistent :
- À interdire la reconstruction des bidonvilles sans déloger ses habitants, ce qui leur évite de les reloger et les laisser aller « s’installer dans les collines » ;
- Prononcer des obligations de quitter le territoire français (OQTF) sans procéder aux expulsions ;
- Dénoncer une immigration de masse, sans reconduire à la frontière les clandestins, ni même contrôler ces frontières.
Conclusion : Le manque de volonté politique et de moyens déployés pour répondre aux besoins spécifiques de Mayotte reflète une intégration incomplète.
Pour que Mayotte puisse s’épanouir pleinement au sein de la République française, un effort coordonné et ambitieux est nécessaire, impliquant à la fois l’État et la société civile. Cela passe par des investissements massifs, une meilleure gestion des flux migratoires, et une valorisation de l’identité culturelle mahoraise.
Sinon la France n’a rien à faire à Mayotte !!!
11.Apologue
« Sauvons Mayotte »
Ma modeste contribution consiste à avoir écouter les plaintes des victimes Mahoraises, d’avoir rédiger et diffuser gratuitement ce livre électronique ;
À vous, maintenant de :
- Pousser un cri ! ou une insulte (comme vous le sentez,seul dans votre salle de bain) ;
- Bien vouloir faire circuler ces bien tristes informations, pour qu’elles ne se reproduisent plus ;
- Les partager avec votre entourage, afin que tout monde sache ;
- Exercer, si possible une pression sur tous les élus décideurs (en écrivant à votre député par exemple) ;
- Faire un don, comme vous le pouvez, à une association d’aide à Mayotte de votre choix !
D’avance, Merci pour eux !
Portez-vous bien ! – Guy
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