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Un drame « ordinaire » attendu par beaucoup : la violence -

Le drame récent :

Encore une fois, en France, il faut un drame horrible pour réveiller les consciences.

Comme ce drame dans un établissement scolaire privé à Saint-Jean-de-Luz:

  • « Privé, Ouf ! » a dû penser Pap Ndiaye, avant je le souhaite de prendre conscience de l’état de délabrement de nos écoles ;
  • Après l’affaire Palmade, il y a une semaine, voici l’assassinat de cette prof d’Espagnol (je dis assassinat car venir à l’école avec un couteau de 15 cm démontre une préméditation de tuer) ;
  • Depuis Samuel Paty et les nombreux profs agressés en cours (dont deux poignardés depuis septembre). Cet assassinat d’un professeur était prévisible, cela devait bien arrivée un jour et pourtant quelle mesure pour enrayer cette violence a-t-on prit ?
  • Les violences nous entourent aussi : sur la route, dans les quartiers, dans les transports, à l’Assemblée nationale, dans les prisons, sur les stades …
  • La violence à l’école constitue une véritable bombe à retardement.
  • Nos décideurs politiques ne décident de rien (à part d’augmenter les prélèvements) ;
  • Après chaque drame. totalement sidérés les décideurs savent montrer (parfois « simuler ») toute l’émotion nécessaire pour éviter de paraître indifférant envers ces vrais problèmes du peuple.

Un drame pour notre Éducation Nationale :

  • En septembre dernier seulement un professeur de 63 ans avait déjà été poignardé à Caen.
  • Ne parlons pas du désastre éducatif (« tout va bien »).
  • Promouvoir le retour des filières d’excellence ;
  • Les programmes choisis correspondent-ils à une société apaisée ? De mon temps on avait des cours de moral ! (De sens civique).
  • « L’éducation pour tous », ne signifie pas éduquer tout le monde dans les mêmes locaux, avec les mêmes moyens.
  • Où est le respect, l’autorité, la considération des enseignants (ceux de la 3ème république), et bien sûr les moyens nécessaires ? Les fondamentaux de tout bon enseignement (le tutoiement généralisé après 1958 fut un élément déclencheur de chienlit).
  • Les enseignants et les éducateurs sont-ils eux-mêmes encore aptes et désireux d’enseigner?
  • Le ministre de l’Éducation (certes qui vient d’être nommé, mais qui a exprimé ses condoléances par un Tweet extrêmement maladroit, où il évoque un simple « décès », en gommant totalement la violence de l’acte). Possède-t-il la volonté et le charisme du poste pour conduire cette grande réforme nécessaire.
  • Certains enseignants considèrent l’intrusion de policiers (souvent nécessaire) en milieu scolaire comme une « violence policière » ;

Un drame pour les élèves

Quand et comment va-t-on s’occuper des élèves schizophrènes sous cannabis ? (Prévention/sanction).

Certains élèves délinquants, drogués, psychiatriquement perturbés, déséquilibrés, violents ou peu disposés à une éducation ne font qu’abaisser le niveau des classes …

Quand prendra-t-on conscience que nombre d’adolescents construisent leur éducation sexuelle uniquement à travers des cassettes vidéo violentes et ignobles.

Le Wokisme, les discussions sur les genres n’ont pas leur place à l’école, cela reste du domaine des parents et des psychologues.

Quand fera-t-on appel vraiment à la responsabilité parentale ? (Sensibilisation/sanction).

Malheureusement ce drame cache aussi la désolation de notre psychiatrie et de la santé en milieu scolaire en France (manque d’infirmières, de médecins scolaires, de psychiatres …)

Nombre de jeunes ne font plus confiance à notre système éducatif (« Il n’est plus adapté à notre génération digitale ») ou ils sont perturbés par du harcèlement scolaire, ou encore ils ne lient plus la réussite de leur vie future, avec l’obligation de scolarisation (ubérisation des jobs, faut-il poursuivre ses études pour livrer des pizzas ?).

Sans compter sur notre génération qui va leur laisser 3 000 milliards de dettes à éponger !

Conclusion :

Ce n’est pas faire une mauvaise polémique que de parler de ce qu’il vient de se passer à St Jean de Luz, malgré qu’il faille laisser le temps nécessaire de l’effroi et de l’émotion. Il y a urgence de veiller à la sécurité des élèves et de leurs enseignants (un droit fondamental).

De la qualité de notre système scolaire dépend l’avenir de la Nation.

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