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Comment exploiter vos idées ? - Guy Couturier, explorateur d'idées, essayiste

Qu’est-ce qu’un « Explorateur d’idées ?» Barbara L. Sher : née le 14 août 1935 à Détroit dans le Michigan et morte le 10 mai 2020 à Pomona au New Jersey. Conférencière et essayiste américaine audacieuse de renommée mondiale. Elle est l’auteure de livres à succès sur le développement personnel.

Les idées de Barbara Sher

Elle reste célèbre pour son concept « d’explorateur d’idées », une approche novatrice qui encourage les gens à aiguiser leur curiosité et à suivre leur intuition.

Selon Barbara chaque individu possède un potentiel créatif unique qui ne demande qu’à être exploité. Elle croit que notre société, axée sur la productivité et la conformité (les fameuses normes), peut entraver la libre expression de nos idées les plus originales. Selon elle, l’exploration d’idées nécessite une ouverture d’esprit et une disposition à accepter l’incertitude. Elle encourage ses adeptes à voir les erreurs comme des opportunités d’apprentissage. À embrasser l’échec comme faisant partie intégrante du processus de découverte. Pour elle, l’échec n’est pas une fin en soi, mais plutôt un moyen de perfectionner sa compréhension et de progresser vers la réalisation de ses objectifs.

Elle a consacré sa carrière :

  • À inspirer les autres, à libérer leur créativité ;
  • À s’occuper de développement personnel ;
  • À poursuivre leurs rêves : son concept « explorateur d’idées » incite chacun à adopter une mentalité curieuse et à embrasser le processus continu d’exploration personnelle.

En suivant les enseignements de Sher, de nombreux individus ont réussi à transformer leurs aspirations en réalités concrètes. Faisant d’elle une figure emblématique du développement personnel. 

L’approche de « L’explorateur d’idées » peut également être appliquée de manière pertinente aux domaines de la société et de la politique. En encourageant les individus à adopter une perspective curieuse, cette approche peut stimuler l’innovation sociale et la réflexion critique.

Les principes des « explorateurs d’idées” dans le domaine social et politique :

  • Les explorateurs d’idées dans le contexte social et politique remettent en question les normes établies. Ils analysent les structures sociales, les politiques publiques et les systèmes de gouvernance, cherchant des moyens d’optimiser ou de réinventer des approches existantes ;
  • L’exploration d’idées encourage la diversité des perspectives. Dans le domaine politique, cela signifie la promotion d’une démocratie inclusive où de différentes voix et expériences sont prises en compte dans le processus décisionnel ;
  • Les explorateurs d’idées cherchent constamment des solutions novatrices aux problèmes sociaux et politiques. Ils sont ouverts à l’expérimentation et à l’adaptation, reconnaissant que des approches nouvelles peuvent être nécessaires pour résoudre des défis persistants ;
  • Pour résoudre des problèmes complexes, les explorateurs d’idées encouragent la collaboration entre différentes disciplines. Dans le contexte politique, cela pourrait se traduire par des initiatives intersectorielles pour aborder des questions telles que le changement climatique, la pauvreté ou l’éducation ;
  • Les explorateurs d’idées reconnaissent la valeur des opinions divergentes et encouragent un dialogue ouvert. Cela peut conduire à des débats plus constructifs et à des politiques plus inclusives ;
  • Comme les explorateurs d’idées sont ouverts à l’apprentissage continu, ils sont également plus adaptatifs face aux changements sociaux et politiques. Cela peut favoriser des sociétés et des gouvernements plus résilients face aux défis émergents.

Devenir un explorateur d’idées

En appliquant ces principes, les individus et les acteurs politiques peuvent contribuer à façonner des sociétés plus dynamiques, inclusives et aptes à relever les défis contemporains. L’approche de l’« explorateur d’idées » offre ainsi un cadre stimulant pour repenser et améliorer les aspects sociaux et politiques de notre

Dans son guide de survie : « Je ne veux pas choisir ! »  J’ai découvert que je j’étais potentiellement un « explorateur », à défaut d’être un « plongeur », (un spécialiste qui plonge dans les tréfonds de la connaissance d’une seule matière de prédilection).

Sachant que 99 % des explorateurs passent leur temps à explorer leur prochain projet, car ils ne peuvent choisir entre la dizaine de nouvelles expériences qui pourraient s’ouvrir à eux, chaque jour !

Les « explorateurs » seraient des personnes multi potentielles qui se passionnent pour tout et qui ne parviennent pas à choisir de voie. L’auteure propose d’aider ceux-ci à mieux comprendre leur propre fonctionnement pour retrouver une image positive d’eux-mêmes et de se créer une vie qui leur correspond pleinement.

J’ai donc découvert, au hazard de mes lectures que j’étais un « explorateur » tel un archéologue qui entreprend des fouilles pour découvrir dans les archives des idées intéressantes à développer … mais le plus souvent jamais mises en œuvre.

Ce que je considérais comme une vie remplit d’innombrables tentatives d’actions avec nombre d’échecs ne serait en réalité que le résultat d’un cerveau qui se complait plus dans des expérimentations, des tentatives sur des nouveautés inconnues et qu’une fois découvertes, il n’a de cesse que de passer à autre chose, son unique but n’étant pas de réussir mais d’apprendre, pour éventuellement transmettre à autrui.

Mais attention de ne pas confondre un explorateur :

  • À l’incapacité de ressentir un réel désir ou une difficulté de concentration ;
  • Aux troubles d’un déficit de l’attention (TDA) ;
  • À l’école ne pas se laisser enfermer dans un statut de cancre ;
  • De ne pas avoir le temps d’exprimer son potentiel : les années qui passent créent un sentiment de panique chez eux ;
  • Rendre ses projets trop énormes.

Un point important consiste à ne pas se laisser dévaloriser par quiconque, de ne pas abandonner. De rester positif. De considérer ses non-réussites comme des occasions d’améliorer en continu ces idées pour les renforcer ou pour modifier leur processus par des améliorations (selon le principe PDCA de l’amélioration continue à l’aide d’une roue de Deming.)

Toujours selon Barbara un explorateur :

  • S’avère : « génétiquement programmé » et reste toujours curieux pour s’intéresser à de nombreux domaines, contrairement à la majorité des gens qui n’affectionnent qu’un domaine en particulier et qui s’y plaisent ;
  • Il possède un « cerveau aux multiples talents », c’est pourquoi il doit cesser de « vouloir entrer dans la norme »: on a souvent fait croire à l’explorateur qu’il faisait les choses de travers et qu’il devait changer. Mais selon Barbara Sher, tout cela est « faux » : Ce que vous preniez pour un handicap à surmonter par la force de la volonté est en réalité un don exceptionnel » déclare-t-elle.

Quelles sont les aptitudes pour devenir un explorateur d’idées créatif ?

Explorer des idées et cultiver la créativité́ sont des compétences cruciales dans le monde moderne. Barbara Sher, auteure renommée et experte en développement personnel, propose une approche unique pour devenir un véritable explorateur d’idées. Selon elle, l’aptitude clé́ pour embrasser cette voie est la capacité à « révéler son talent ». Voici comment développer cette aptitude et devenir un explorateur d’idèles selon les principes de Barbara Sher :

Révéler son talent consiste d’abord à identifier ses passions et ses intérêts. Barbara soutient que la plupart des gens ont des talents caches qui ne demandent qu’à être découverts. L’explorateur d’idées doit prendre le temps d’explorer ses passions les plus profondes et d’analyser ce qui le passionne vraiment. Cela peut impliquer l’essai de nouvelles activités, la lecture de livres inspirants, ou même la recherche de conseils auprès de mentors.

Une fois que l’on a identifié́ ses talents, Sher insiste sur l’importance de les exploiter pleinement. Elle encourage à embrasser ses compétences uniques et à les mettre au service de la création d’idées novatrices. L’explorateur d’idées doit avoir confiance en ses capacités et se libérer des inhibitions qui pourraient entraver sa créativité́.

Barbara Sher préconise également la mise en place d’un « groupe de soutien », composé de personnes partageant les mêmes idéaux. Ces personnes peuvent fournir des conseils, des encouragements et des perspectives différentes. L’échange d’idées au sein d’un tel groupe peut stimuler la créativité́ et aider chacun à exploiter pleinement son potentiel.

En conclusion, devenir un explorateur d’idées selon Barbara Sher demande de révéler son talent, d’identifier ses passions, d’exploiter pleinement ses compétences uniques et de s’entourer d’un groupe de soutien. En embrassant cette approche, chacun peut devenir un pionnier dans la découverte d’idèles novatrices et contribuer positivement au monde qui l’entoure.

Que faire pour avoir des idées créatrices :

La génération d’idées novatrices nécessite une approche créative et ouverte d’esprit. Voici quelques conseils pratiques pour stimuler votre créativité et développer des idées innovantes :

  1. Cultivez en permanence votre curiosité : Soyez curieux et ouvert aux nouvelles expériences. Explorez des domaines qui ne font pas nécessairement partie de votre domaine d’expertise. La diversité des connaissances peut inspirer des idées innovantes.
  2. Pratiquez la pensée divergente : Lorsque vous êtes confronté à un problème, essayez de générer autant d’idées que possible, même les plus farfelues. La pensée divergente encourage la créativité en explorant différentes directions avant de converger vers une solution.
  3. Encouragez la collaboration : Échangez des idées avec d’autres personnes. La diversité des perspectives peut conduire à des idées novatrices. Les discussions et les sessions de brainstorming en groupe peuvent être des moyens efficaces de générer de nouvelles idées.
  4. Observez et écoutez : Soyez attentif à votre environnement. Les idées innovantes peuvent souvent découler de l’observation et de l’écoute des besoins des autres. Soyez à l’affût des tendances, des problèmes non résolus et des opportunités émergentes.

Mais encore :

  1. Développez votre créativité quotidienne : Intégrez des activités créatives dans votre routine quotidienne, que ce soit la lecture, l’écriture, le dessin, la musique, ou toute autre forme d’expression artistique. Ces activités peuvent stimuler votre créativité de manière générale.
  2. Prenez des pauses : La surcharge mentale peut entraver la créativité. Prenez des pauses régulières pour permettre à votre esprit de se reposer. Parfois, les meilleures idées émergent lorsqu’on prend du recul.
  3. Posez des questions : Remettez en question les normes établies et les façons traditionnelles de faire. Posez-vous des questions du type « Et si… » ou « Pourquoi pas ? » pour encourager la réflexion créative.
  4. Apprenez de l’échec : Ne craignez pas l’échec, mais apprenez de chaque expérience. Les échecs peuvent souvent conduire à des idées nouvelles et améliorées.
  5. Utilisez des techniques de créativité : Explorez des méthodes telles que la carte mentale, le mind mapping, ou la méthode SCAMPER (Substitute, Combine, Adapt, Modify, Put to another use, Eliminate, Reverse) pour stimuler la pensée créative.
  6. Restez ouvert aux changements : La flexibilité mentale est cruciale pour la créativité. Soyez prêt à ajuster vos idées en fonction des retours et des nouvelles informations.

En adoptant ces pratiques, vous pouvez créer un environnement propice à la génération d’idées novatrices et renforcer votre capacité à penser de manière créative.

Sur le plan pratique j’ai adopté quelques habitudes de vie :

  • Depuis plus de 60 ans, je lis beaucoup avec toujours un crayon pour prendre des notes au fil de mes lectures. Je regarde aussi de nombreux documentaires avec mon PC sur les genoux :
    • Soit pour prendre des notes au fur et à mesure ;
    • Soit pour chercher en direct sur Wikipédia ou Google des éclaircissements.Haut du formulaire ;
    • J’ouvre des dossiers pour reporter des informations que je pourrais relire en cas de besoin ;
  • Je ne lis principalement que de « l’utile », très peu de romans ;
  • Je me place en permanence en position d’études (24/7) ;
  • Je dors régulièrement en « fractionné » via 2 à 3 heures de sommeil, suivies de 1 à 2 heures de travail. Pour me recoucher et finir ma nuit. Je bénéficie d’une prostate qui a 85 ans et qui se charge de me réveiller une à deux fois chaque nuit.
  • Après avoir visionné un documentaire, je procède durant une minute ou deux à un résumé mental de ce que je viens de voir, afin de mieux imprimer ma mémoire.
  • J’ai la chance d’avoir des nuits très créatives, que je me suis exercé à transformer en « littérature onirique » :
    • En prenant des notes brèves, au lit, pour mieux me souvenir de mes rêves exploitables ;
    • Le matin au réveil, je passe quelques minutes dans la quiétude de ma couette à me remémorer les points clés de mes rêves de la nuit ;
    • J’essaye de reprendre la nuit suivante la suite des plus mémorables

Avoir une idée c’est bien, la développer c’est mieux.

Ensuite pour la matérialiser, la documenter, la pérenniser : je rédige par écrit un texte d’environ 400 à 500 mots que je laisse « ouvert » dans mon ordinateur. Puis au fur et mesure de mes réflexions j’enrichis ce contenu en cherchant des informations sur le sujet ensuite je procède après deux ou trois semaines, pour éviter de m’exprimer dans l’émotion, et vérifier la justesse de ces écrits, je publie un article aux environ de 800 à 1 000 mots, sur les réseaux sociaux, avec la possibilité de le corriger ou le compléter par les commentaires que je recevrai.

Je rappelle que Barbara Sher recommande de s’appuyer sur d’autres explorateurs d’idées, (éventuellement avec un « groupe de soutien » pour développer une idée.

Je suis donc devenu un « explorateur d’idées », au gré des mes lectures, de mes études. Déjà durant ma scolarité, j’ai vite été classé comme un indécrottable cancre, car j’étais incapable de me concentrer sur les sujets de cours que je trouvais souvent totalement inintéressant. J’avais mon propre programme d’étude sur des sujets rarement inclus dans les programmes scolaires (stratégies des guerres d’antan, Innovation dans la vie quotidienne …). Dans mon milieu familial souvent on me reproche de ne pas écouter et de rester plongé dans mes rêves. J’ai longtemps considéré cet état comme un handicap !

Conclusion :

Dans cet ouvrage, partant du fait qu’il est facile d’avoir des idées (tout le monde en a) j’explore et j’expose des idées, que jamais je ne conduirai à la réalisation, laissant des entrepreneurs dynamiques de s’en inspirer pour éventuellement les mettre en œuvre.

Finis pour moi la chasse aux Likes (les gérer était devenu chaque matin ma première galère du jour), puisque maintenant j’écris pour sans me restreindre par matérialiser mes contenus :

  • Du Storytelling à l’état pur !
  • Du « Snack content » : (des contenus courts et vite consommés).

J’envisage de rassembler quelques-unes de mes idées récentes dans un livre dédié.

Êtes-vous plutôt un « explorateur » ou un « plongeur » d’idées ?

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