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Un scandale dans l’écriture, le statut des auteurs -

Le monde de l’écriture : en France il existe environ 100 000 « auteurs » particulièrement actifs depuis le confinement, qui a suscité nombre de nouvelles vocations. Dont un peu plus de 5 000 qui vivent de leurs droits d’auteurs : 5 %.

Avec des « métiers » bien différents, très diversifiés :

  • Des chercheurs et des universitaires dont l’écriture représente le métier ;
  • Les romanciers, princes du récit souvent personnel :
  • Des essayistes, historiens réalisent des études préalables pour s’informer, et se mettre à jour. L’écriture représente environ la moitié seulement de leurs tâches ;
  • Les acteurs de BD (illustrateurs et rédacteurs) souvent en binôme ;
  • Des salariés d’entreprises qui écrivent sur ordres, ou sous consignes avec des objectifs parfois serrés.

La rémunération de l’écriture :

Seulement 8 %  de l’ensemble des 100 000 auteurs perçoivent un revenu d’auteur supérieur au niveau du SMIG (2013). 

J’ambitionne de devenir un auteur d’essais digne de confiance et d’intérêt. Je ne cherche que de devenir utile au plus grand nombre de lecteurs possibles.

Avant d’écrire je dois m’informer et m’assurer que mes connaissances se situent à date. Pour cela, par exemple : pour rédiger seulement deux pages sur le scandale des Cartes Vitales, j’ai acheté et lu trois livres différents et un rapport de la Cour des Comptes pour connaître le vrai problème de cette prestation sociale.

Mes droits d’auteur, si je trouve un éditeur (papier), voisineront les 1 € par livre vendu. Et si on en vend mille exemplaires (un très beau succès d’édition pour moi), je toucherai moins de 1 000 € nets ! Pour environ un an de travail ! Normal, et c’est ainsi depuis longtemps, j’en connais les principes et en écrivant, comme tout le monde je les accepte.

Ce que je trouve un peu « scandaleux » en tant qu’auteur :

Et reste préoccupant : la considération aux auteurs :

  • Le principal souci des éditeurs semble de ne pas recevoir de nouveaux manuscrit (surtout d’auteurs non connus). Ce tri commence pour certains par des conditions pour envoyer un manuscrit : déjà imprimé et par voie postale. À l’heure du digital !
  • Des réponses très rares à l’envoi d’un manuscrit (1 fois sur 10). Ne serait-ce que pour confirmer l’avoir bien reçu !
  • De ne pas retourner l’exemplaire envoyé après réponse dans les six mois ; “Si vous ne recevez aucune nouvelle, cela signifiera une réponse négative de notre part !”
  • Pour ceux qui manifestent la délicatesse, la politesse de répondre : qu’ils évitent les formules du genre : « votre ouvrage est trop ambitieux pour notre maison d’édition » « ne correspond pas à notre ligne éditoriale » : concernant un ouvrage sur le marketing dans une société qui ne publie que sur le Marketing et le Management !
  • Les droits d’auteurs quand il y en a car des maisons ne versent rien en dessous d’un certain montant, ou sont payés dans un délai parfois supérieur à un an ! Ou oubliés si très bas !
  • Les droits d’auteur sont calculés selon des ventes évaluées par l’éditeur lui-même ! Par exemple, malgré au moins un livre acheté à la Fnac par un parent : Ventes annuelles déclarées de la Fnac : 0 

Et cerise sur le gâteau dans l’écriture :

Depuis peu, aux États-Unis et cela arrive en France, dans les maisons d’édition sensibles aux arguments des Wokes apparaît le recrutement d’une nouvelle profession : le sensitivity reader charger de relie les ouvrages à publier et de relèver des passages qui risqueraient d’être perçus comme offensants ou désobligeants envers des communautés minoritaires. Ce lecteur-censeur ou encore contrôleur de sensibilité, voire « sauveur des minorités » : Les sensitivity readers traquent les extraits pouvant être reçus comme misogynes, racistes, homophobes, par des lecteurs et qui auraient pu échapper à l’auteur, et risquer un procès à l’éditeur.

Imaginez Voltaire, Victor Hugo, Céline, Lautréamont … après une censure de ce nouveau politiquement correct ?

Conclusion :

Au moment ou l’on s’occupe du droit de toutes les minorités et de lutter contre des mesures discriminantes. Le monde de l’édition s’est porté en tête du combat de destruction de notre monde, (sociétal, business, religieux et culturels … ). Il a sûrement oublié de s’occuper de lui-même !

C’est pourquoi je l’ai laissé à ses phantasmes pour celui de l’édition numérique. Mais cela est un autre problème.

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